Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Marc Del-nero
8 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 19 février 2021
1h30 de perdue. C'est plat et il se passe que dalle. L'intrigue est connue depuis le début. Une vraie catastrophe ennuyeuse. J'ai tenu à regarder pour Bill Murray. Long... Très long.
C'est plat tout ça, vide, on sent un gros manque d'inspiration dans ce film qui ne casse pas des briques ni au niveau du scénario, ni au niveau du rythme. Le seul intérêt a été pour moi les présences de Rachida Jones et Bill Murray, deux acteurs que j'aime.
Sofia Coppola fait un retour réussi avec On The Rocks. Un petit film sans prétention où elle aborde la complexité des relations humaines et amoureuses avec humour et sensibilité, tout en s'inspirant du cinéma de Woody Allen. Surtout, Bill Murray est incroyable !
On the rocks est une jolie ballade drôle et tendre au cœur de New York. Sofia Coppola a délaissé le spleen de ses précédentes œuvres pour nous offrir une charmante comédie porté de bout en bout par un excellent Bill Murray qui prouve une fois de plus qu'il est un acter formidable dans le registre tragi-comique. On pense forcément à Lost in translation, le meilleur film de la cinéaste, mais on the rocks est aussi un film en partie autobiographique où la réalisatrice évoque près de dix ans après somewhere sa relation avec son père. Non dénué de mélancolie, on the rocks est aussi le portrait d'une femme au foyer qui s'ennuie et craint de voir sa vie et son couple partir en fumée. Rashida Jones incarne parfaitement cette desperate housewife des grandes villes. Si la fin du film est assez convenue, l'ensemble est plaisant, la bande original de Phoenix est top et ce léger virage dans l'œuvre de Coppola laisse entrevoir de nouvelles possibilités pour la cinéaste. Pas son meilleur film mais une belle réussite !
Dix-sept ans après son carton Lost in Translation, Sofia Coppola repart en visite (cette fois-ci de New-York) avec (encore) une jeune femme qui n'est pas sûre d'être heureuse en mariage et Bill Murray qui disperse ses répliques cyniques qui (elles) n'ont pas pris une ride. On a souvent des airs nostalgiques du film prédécesseur qui nous viennent au cours du visionnage, sans que cela n'ait de concrétisation parfaite (pas de scène identique, a priori, mais comme une saveur qui infuse l'ensemble qui nous rappelle à l'autre œuvre). L'intrigue est parfois assez similaire, la surprise en moins. Car dans ce On the Rocks, soit l'on part sur un terrain connu (cette impression de déjà-vu), soit l'on tombe sur des sous-intrigues inédites qui ne convainquent pas : la virée à la plage pour suivre le mari et tenter de savoir s'il a effectivement une maîtresse, avec le papa à la libido élevée bien au-dessus des normales de saison (à cet âge, papy...), on reste un poil gênés, presque interdits, devant tant d'absurdité pour un drame "psycho" à la Coppola. Pour une comédie Farrelly, cela ferait un bon scénario, mais pour tenter de réfléchir sur la psychologie de la relation père-fille dans la confiance du couple, on a du mal. Les seuls gags moins "too much" sont les répliques assassines du personnage de Bill Murray, qui semble en vitesse de croisière (normal, maintenant) mais éclipse tout de même sa partenaire dès qu'il rentre dans le cadre, le manque de personnalité (l'exaspération) que nous inspire le personnage de la jeune fiancée y est certainement pour beaucoup. Évidemment, côté technique, c'est du bon Sofia Coppola, entre vintage et symphonie de la ville (quand ils sont à New-York). Mais ce qui plombe lourdement On the Rocks, c'est son scénario qui prend un bon vieux whiskey (Lost in Translation) et y met beaucoup trop de glaçons désagréables (les ajouts inutiles). On le préfère sec, merci.
Une histoire pas si lisse que ça. Le sujet parait pourtant classique, du vaudville, quoi de plus "banal". L'action est centrée sur un écart générationnel. D'ailleurs je trouve qu'il à le mérite de reconnaitre aux nouvelles générations l'envie de dépasser tout cela.. C était peut être une partie du but à mon sens. De montrer que l'homme se trouvera toujours des excuses pour ne pas assumer ses erreurs.. Assumer un échec personnel, reconnaitre ses torts au lieu de rejeter la faute sur autrui.
Ce film essaye de casser ce schéma et d'ouvrir un champ plus constructif. Le paternel emblématique, le beau fils perçu comme un rival et la femme comme la victime du grand méchant loup. Ce film dit implicitement: "Les hommes ne sont pas des agneaux mais tous ne sont pas des loups" ?. Un film qui n'a pas pour but de réhabiliter l'homme mais bien d'ajouter au nuancier masculin, d'autres couleurs.
Le réalisateur est un maître de la maladresse humaine. Il en est question ici une fois de plus. Comment recoller les morceaux avec sa fille et atteindre une forme de rédemption et acquérir le pardon avant de casser sa pipe. J'ai beaucoup apprécier car le spectaculaire n'a pas sa place ici, sauf dans l’immense complexité des relations humaines.C'est subtilement mis en scène dans les échanges des acteurs.
L’intérêt de ce film tient essentiellement au personnage et à l’interprétation de Bill Murray. Pour le reste c’est plutôt agréable à suivre mais étrangement classique pour Sofia Coppola qui nous avait habitué à plus d’excentricité en particulier dans sa réalisation.
J’ai trouvé cette comédie dramatique très bonne. Il faut dire je suis fan de Bill Murray et le voir en grande forme m’a fait vraiment plaisir. J’avais été déçu par sa dernière performance dans THE DEAD DON'T DIE (2019), mais là il remonte en flèche. Il retrouve le bagou qu’on lui connaît si bien, et son aisance si naturelle. Je me suis régalé à chacune de ses répliques notamment un échange mémorable avec la police. Sa complicité avec Rashida Jones fait plaisir à voir. Les deux font une belle paire. Elle arrive à sortir du lot malgré le charisme de son « père ». Cela fait depuis REQUIEM FOR A DREAM (2001) que je n’avais pas vu Marlon Wayans dans un rôle sérieux, et je dois dire qu’il n’a pas oublié d’être un bon acteur. En somme le casting est d’un très grand niveau, mais ce film ne se résume pas à ça. J’ai beaucoup apprécié l’histoire. La suspicion d’être trompé est vieille comme le monde mais quand une thématique est bien abordée, je dis « oui ». Cela va nous permettre de parler de la confiance en amour. Quelle sont ses limites, est-elle justifiée, peut-on être aveugle dans une relation et se confier totalement à l’autre. L’attitude de la femme permet de s’identifier à elle dans ses doutes. C’est une réflexion intéressante. Surtout que celle-ci va déborder sur un autre axe important, la relation père fille. Comme je vous disais, la complicité entre Bill Murray et Rashida Jones va nous aider à vivre cela. Ça va rajouter un dynamisme sans pour autant étouffer la trame principale. On est beaucoup sur du non-dit et la capacité à encaisser. Pour nous compter cela, j’ai apprécié le bel équilibre avec ce drame qui est teinté d’humour fin.
Histoire extravagante avec un Bill Murray fidèle à lui-même, décalé à souhait. Un "road movie" de l'appartement new-yorkais aux rues de NYC avec un crochet au Mexique.
Après les ratages Bling Ring et Les proies, revoilà Sofia Coppola. Elle convoque de nouveau Bill Murray pour une comédie douce amère sur le couple et les relations père/fille, plus dans la veine de Lost in translation. Genre finalement où elle se sent le mieux. En tout cas dans celui où je l'apprécie le plus. Un peu long au début, on se laisse séduire petit à petit par les personnages, et même si le tout reste assez léger on est pris par le récit. Il faut dire que Bill Murray nous délecte, comme à son habitude, en cabotinant à souhait. Rashida Jones est également très bien. Le duo fonctionne parfaitement. On retrouve aussi dans le rôle de la grand-mère l’actrice de, entre autres, Cosmos 1999 et Mission Impossible, Barbara Bain. Sans doute pas le meilleur opus de la réalisatrice mais un film très agréable, mélancolique et souvent drôle, qui se laisse regarder avec un certain plaisir. On aurait bien aimer le voir en salle...N’en attendant rien, On the rocks est pour moi une belle petite surprise. Même s'il ne marquera les esprits plus que cela...
4 561 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 17 novembre 2020
Ce film semble avoir été réalisé 1000 fois auparavant il n'y a rien de vraiment nouveau. Techniquement j'ai été très surpris par les problèmes de son constants. Il y a plus de quelques fois où des dialogues ont été ajoutés à une scène et cela est évident pour le public. C'est assez surprenant de la part d'une réalisatrice très respectée. Une chose qui s'est vite fatiguée c'est l'idée stéréotypée selon laquelle les hommes trichent. Toutes les 5 minutes on nous rappelle que les hommes trichent et qu'ls n'ont pas le choix. C'est un mensonge que l'on répète sans cesse. Aujourd'hui on n'est pas censé stéréotyper un groupe mais apparemment il est toujours acceptable de stéréotyper les hommes. La vérité est que les femmes mariées sont aussi nombreuses que les hommes à tricher sinon plus et les études le montrent. Ironiquement On The Rocks fait un tel effort pour être politiquement correct mais décide qu'il est parfaitement normal que les stéréotypes le plus infondés s'applique aux hommes...
On constate que la cinéaste lorgne clairement sur le film qui est souvent considéré comme son meilleur, "Lost in Translation", mégalopole, monde nocturne, un couple et surtout le retour de Bill Murray. Deux paramètres mènent le récit, le suspense autour de l'éventuelle infidélité et le relation père/fille. Malheureusement le suspense est fantoche car le mari/Wayans force tant les "indices" qu'on y croit forcément pas (le code modifié de son portable, sa gêne quand il parle de sa collaboratrice), et la relation père/fille n'est pas franchement traitée (papa divorcé et évidemment sa faute au goujat !) le personnage de Bill Murray n'arrive pas avant une demi-heure et son personnage repose sur le charme de l'acteur qui s'amuse à jouer au dandy sans franchement y croire. Les quelques instant de grâce sont trop peu nombreux, le propos trop sage et sans enjeu, pas très intéressant en somme. Site : Selenie