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    So Long, My Son
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    130 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juillet 2019
    c'est tout en finesse, un regard très intéressant sur la société chinoise et la place des femmes et des hommes dans cette société au cours des trente dernières années. Un film très important
    Myriambalagan
    Myriambalagan

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2019
    Alors là bravo, j'ai dégusté ce film de 3h , chaque image, chaque regard, chaque expression sur les visages des acteurs remarquables. J'avais tout oublié de cette période en Chine...Les rapports humains sont donnés avec finesse, on partage ce qu'ils ressentent.
    Ce film m'a happée et il aurait pu durer une heure de plus je pense que cela m'aurait été agréable.
    abcdetc
    abcdetc

    4 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2019
    Je serai plus bref que le film.
    Si Wang Jing-chun et Yong Mei méritent leur Ours d'argent pour leur interprétation; le film ne mérite pas selon moi la pluie d'hommages qu'il a reçu à cause d'un scénario mal ficelé et trop tordu; et surtout d'un appui trop marqué sur la touche "attention, vous allez vous émouvoir".
    J'ai eu parfois l'impression d'être dans un truc étasunien...
    Bref, le cinéma chinois nous a proposé bien mieux
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2019
    Ce beau mélodrame sur fond de politique de l'enfant unique est parfois remarquable, avec certaines scènes poignantes. La photographie est digne d'éloges, en particulier dans la partie du film se déroulant dans un port. Le réalisateur instaure une distanciation avec les personnages qui peut décontenancer; l'empathie n'est pas totale, comme il se devrait dans un mélodrame. Mais le spectateur est souvent perdu par les ellipses et les flash-back. Mieux vaut être prévenu, d'autant que le film dure 3 heures. Cela posé, il s'agit tout de même d'un film à voir absolument, décrivant avec brio les affres d'un couple victime de la politique de l'enfant unique, entre autres malheurs. L'arrière fond politique des années 80 est superbement rendu, en particulier dans les scènes se passant dans l'usine.
    yeepee
    yeepee

    24 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2019
    Première remarque: la durée... Le premier travelling du film auquel on a droit, d'un bout à l'autre d'une cuisine décrépie, est aussi misérabiliste que superfétatoire. On comprend tout de suite qu' on va en baver! Et en effet, si la dernière partie, contemporaine, est (heureusement!!) bien rythmée, les 2h qui la précèdent sont longues, mais longues... !!! 慢死了!!!

    Deuxième remarque l'interprétation: c'est le point fort du film. Rien à redire, les interprètes sont bons et cerise sur le gâteau, le vieillissement des personnages est très bien maîtrisé, chapeau à tous!.

    Troisième remarque le contenu: c'est là que je voudrais apporter quelques éclairages à ceux qui prennent Wang XiaoShuai pour un courageux dénonciateur du régime communiste... Rien n'est moins faux! Sachez que si tel était le cas, son film n'aurait jamais été autorisé à la diffusion en Chine. S'il l'a été, c'est qu'il colle parfaitement à la doctrine "Travail, Famille, Patrie" de Xi Jinping, et surtout, qu'il attaque frontalement la politique de Deng Xiaoping, le premier président chinois à avoir ouvert la Chine sur l'extérieur, aussi honni par le président actuel que Barack Obama l'est par Donald Trump!
    Pour qui connait bien la Chine et fait preuve d'un peu plus de subtilité que nos critiques de France, on voit très vite ce que vante ce film: les valeurs chinoises et en contrepoint, le rejet de l'occident.
    Cela commence avec la citation de Deng Xiaoping comme "horrible" instigateur de la politique de l'enfant unique (qui dans les faits nous a évités 500 millions d'humains supplémentaires sur la planète: on peut lui dire mille fois merci à Deng XiaoPing, sans lui la planète qu'homo sapiens détruit à vitesse grand V serait encore plus mal!!)
    Cela continue avec un hommage à Mao (salut à la statue du grand leader depuis la voiture avec un côté "mon pauvre vieux, si tu voyais comme ils nous ont dévoyé notre pays avec le capitalisme!")
    Et cela finit avec le personnage de Moli, spoiler: la belle apprentie, qui passe du statut d’héroïne qui rachète la faute initiale en donnant un fils de substitution à un couple en souffrance, au statut de traître à la patrie qui part émigrer à l'étranger et fait/adopte (on ne sait pas trop) un enfant sur place. Ça c'est le pompon pour notre brave Liu Yuajun ne peut réprimer un sourire de mépris appuyé en voyant le gamin sur skype! Heureusement, la morale est sauve, qques minutes plus tard le fils abandonné par Moli, son fils d'adoption à lui, un enfant chinois bien de chez nous, avec une fille bien de chez nous se rappelle à lui.
    Le message de Xi Jinping, qui est raccord avec le film est le suivant: soyez patriote, faites des gosses et oubliez l'étranger, la Chine a connu bien des vicissitudes mais elle a déjà pris sa revanche économique et continuera sur sa lancée. Ne cédez pas aux mirages de l'étranger (comme le fait Moli qui se perd) mes chers compatriotes, respectez le pays et sa doctrine. Vous rencontrerez des épreuves, qui n'en a pas, mais vous pourrez être fier de votre patrie! Pas comme Deng Xiaoping qui avait imposé:
    - la limitation du nombre de mandats en tant que président (non mais quelle absurdité! C'est bien mieux que je sois président à vie!)
    - la limitation du nombre de naissances (encore une absurdité! )
    - l'ouverture au monde extérieur (peut-être la pire des absurdités, on est bien mieux à rester centré sur nos "valeurs", plutôt qu'à chercher à apprendre et partager avec l'étranger!!)
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2019
    Après Zhang Yimou et Jia Zhangke, entre autres, au tour de Wang Xiaoshuai de livrer une fresque virtuose sur la Chine des 40 dernières années. Mélodrame familial autour de la perte et de l'absence, le film raconte l'évolution sociale et politique d'un pays où le sens du collectif a toujours eu la primauté sur le développement individuel, tout du moins jusqu'à une période récente. Le récit de Wang est sinueux, usant jusqu'à l'excès de flashbacks et d'ellipses, laissant parfois le spectateur dans une zone de flou jusqu'à ce que le puzzle narratif se révèle dans ses grandes lignes, après 3 heures de projection. Ces moments d'incertitudes, géographique et temporelle, ne nuisent cependant pas à la puissance de cette aventure humaine qui s'articule autour de la politique de l'enfant unique, qui ne prit fin qu'en 2011. Film sur le deuil, So long, my Son, est aussi une oeuvre vibrante sur la permanence du couple, sur l'amitié, sur le pardon et sur la résilience. Wang n'a pas peur de jouer sur le registre sentimental, notamment dans la dernière partie, sommet d'émotion et de mélancolie alors que les deux personnages principaux, les parents (admirablement interprétés), sont désormais vieux et sereins. So long, my Son forme un tout qui peut paraître hétérogène et parfois opaque mais c'est la somme des tranches d'existence qui constituent son trésor, convoquant le ressenti plutôt que l'analyse. Que le réalisateur n'ait pas cherché à faire des compromis scénaristiques et de montage pour se rendre plus compréhensible aux yeux du public occidental est digne d'éloges, autant que sa volonté de ne pas édulcorer un discours politique que la censure chinoise a dû moyennement goûté. Ce qui reste du film, c'est son humanisme et son portrait d'une génération sacrifiée, peut-être moins violemment que la précédente, au temps de la Révolution culturelle, mais de manière plus sourde et intime.
    Logi L
    Logi L

    33 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Ce film est d’une pudeur qui ne protège pas le regard ni les sentiments. Bien au contraire, tout s’observe avec plus d’attention et d’émotion.
    Les plans sont à la hauteur de la longueur de ce film, que je n’ai (presque) pas vu passer!
    Tout est en justesse et le contexte historique est bien illustré à travers l’histoire.
    Très belle œuvre!
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2019
    Voici l'histoire sur près de quarante ans d'un couple, Liu Yaojun et Wang Liyun, employés dans un conglomérat industriel d’État, soumis à la politique de l'enfant unique, confronté à la perte irréparable de leur garçon.

    La littérature a sur le cinéma un avantage : il existe des romans plus ou moins longs alors que les films ont tous, peu ou prou, la même durée. Vous me direz qu'il y a des films qui durent quatre heures - voire quatorze comme récemment "La Flor" - et vous aurez raison. Je vous rétorquerai que quatre-vingt-dix minutes est la norme et je n'aurai pas tort.

    Pourquoi cette laborieuse entrée en matière ? Parce que "So Long, My Son" fait plus de trois heures et a exactement la durée qui convient à son propos. Comme "Autant emporte le vent", comme "Docteur Jivago", "So Long, My Son" suit ses personnages pendant plusieurs décennies et avait besoin d'au moins trois heures pour raconter leur histoire.

    Il aurait pu le faire en suivant paresseusement la chronologie - comme le faisait d'ailleurs les chefs d’œuvre susmentionnés. Mais ce simplisme n'est plus de mise. Les modes de narration se sont sophistiqués. "So Long, My Son" est construit sur une succession d'ellipses et de flashbacks particulièrement complexes. Il serait croustillant d'en reproduire la succession sur l'axe du temps. Mais ce découpage, aussi complexe soit-il, n'en demeure pas moins parfaitement lisible : un détail vestimentaire, un élément du paysage ou du climat, un calendrier permettent rapidement au spectateur de se repérer dans le temps et dans l'espace. Et il s'avère d'une redoutable efficacité car il donne de l'épaisseur à une histoire qui, si elle avait été racontée dans l'ordre chronologique, n'aurait pas eu le même relief.

    Sans doute est-ce donner dans cette critique trop de place à un élément bien technique.
    Car "So Long, My Son" est un film dont les qualités ne se limitent pas à son seul découpage. C'est un film politique. C'est en même temps un film profondément émouvant.

    Comme dans ses précédentes réalisations, le réalisateur Wang Xiaoshuai, né avec la Révolution culturelle en 1966, entend faire résonner la petite histoire avec la grande. Le destin de Liu Yaojun et Wang Liyun est celui de tant de Chinois ordinaires nés au mitan du siècle. Ils connurent dans leur jeunesse les camps de rééducation. Ils durent s'employer aux champs ou à l'usine. Ils furent ensuite confrontés au démantèlement de leurs unités de travail, seuls les plus malins réussissant à tirer parti des opportunités offertes par le capitalisme naissant.

    Le destin de Liu Yaojun et Wang Liyun a été brisé par la politique de l'enfant unique qui leur interdit d'avoir un second enfant quelques mois avant de perdre le premier dans des circonstances dramatiques. Le drame que constitue pour un couple la mort brutale de leur enfant, la difficulté à s'en relever est déjà, en soi, un sujet poignant. Mais "So Long, My Son" lui en greffe plusieurs autres avec l'éducation d'un autre enfant dont on découvrira bientôt les origines et la douloureuse réconciliation avec un couple d'amis dont le fils porte la responsabilité de la mort de leur fils.

    Leur dignité face aux épreuves, leurs douleurs tues, leur résilience pour employer un mot à la mode sont si édifiantes qu'elles frisent l'académisme. Mais nos dernières réserves sont emportées par un épilogue à faire pleurer les pierres.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2019
    Dans une Chine qui ne s’est jamais remise de sa politique de l’enfant unique, un couple vu à travers le prisme du temps et de l’évolution de la société. On comprend tout de suite que c’est la perte d’un enfant qui va être le fil conducteur de cette histoire, et qu’il s’est passé quelque chose de pas très net lors de l’accident. spoiler: Une bonne partie de notre réflexion porte justement sur ce fait qui ne sera dévoilé que dans les toutes dernières minutes, et c’est justement de cet instant précis que va dépendre une bonne partie du film. C’est assez habile
    . Sur une quarantaine d’année, entre flash-back et réalité, nous suivons donc ce couple malheureux, qui va dans les premiers temps essayer de se révolter contre le régime, puis s’enfoncer lentement dans une espèce de dépression. Les acteurs sont d’une justesse incroyable. La lenteur, juste et nécessaire, nous permet d’admirer la très belle photographie du film. 4,5 étoiles
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Dans les années 80, alors que la Chine a instauré la politique de l'enfant unique, le fils de Lyun et Yaojun se noie.

    Le réalisateur suit l'évolution de ce couple et son entourage marqués par cette disparition. Toute la dramaturgie est basée sur la violence de la politique de l'enfant unique (abandonnée en 2015), sans réelle réflexion sur le régime chinois dans son ensemble. L'enfant est donc au centre du film : l'enfant perdu, l'enfant avorté, l'enfant adopté, l'enfant illégitime, l’enfant coupable. Cela donne une fresque dramatique, un peu lourde, construite, astucieusement mais aussi de façon alambiquée, en flashback, bénéficiant d'une très belle photo, parfaitement interprétée dont on se demande si elle nécessitait vraiment ses plus de 3 heures de développement.
    Sanscrierart
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Très belle histoire dans l’époque d’enfant unique, les acteurs sont superbes. J’étais touchante. Il faut savoir un peu de background de China avant, vous pouvez comprendre cette histoire mieux
    Nathalie C
    Nathalie C

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Les deux acteurs principaux sont magnifiques! Le scénario en puzzle,mêlant les époques, est très efficace et tient en haleine. Un très beau film, qui nous fait mieux appréhender cette période de l’histoire de la Chine. À méditer quand certains parlent aujourd’hui de réduire la natalité à l’échelle de la planète...
    Damien D
    Damien D

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Une épopée épurée à hauteur d'Hommes. On en sort un peu différent. 30 années d'Histoire de Chine défilent à travers l'amitié et les douleurs de deux familles ouvrières.
    Dominique B
    Dominique B

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Film bouleversant dont chaque plan est captivant. La douleur est intense , et la vie ,et la mort, avancent inexorablement. Et pourtant , l’égoïsme n’est pas toujours vainqueur dans la Chine modernisée à cadence rapide.
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2019
    Dans une interview parue dans Télérama, le réalisateur raconte à quel point il a dû batailler avec la censure de son pays pour l’aboutissement de chacun de ses films. Ainsi, ce sont, entre autres, les autorités en charge des cultes qui sont intervenues pour faire retirer de « So long, my son » une scène montrant une femme sortant d’un temple bouddhiste puis passant devant une église en faisant un signe de croix. Dans la version telle qu’elle nous est proposée, il reste néanmoins une scène se déroulant dans un temple bouddhiste ainsi qu’un plan très fugitif sur une église, mais rien de plus.
    Compte tenu de ces tracasseries et des compromis qui en découlent, « So long, my son » n’en demeure pas moins un film remarquable qui nous fait découvrir, en une longue fresque, tout un pan de l’histoire de la Chine sous l’angle de la politique de contrôle des naissances qui y a sévi entre le début des années 80 et 2015. On le sait, durant cette longue période, les couples étaient tenus de n’avoir qu’un seul enfant, sous peine de sanction. On voit ainsi, dans ce film, comment les couples obéissants étaient récompensés, entre autres, par une remise de diplôme et les insoumis réprimés.
    Mais, si le film est passionnant, malgré quelques longueurs, c’est aussi et surtout parce qu’il s’attache à raconter l’histoire d’un couple parmi beaucoup d’autres. Or ce couple connaît la pire épreuve qui soit : leur enfant unique, leur garçon, décède tragiquement à la suite d’une noyade. Peut-on imaginer drame plus terrible que celui-là ? Or, le cinéaste montre, presque aussitôt, le même couple, quelques années plus tard, en charge d’un garçon, d’un adolescent en pleine crise, qui porte le même prénom que l’enfant décédé.
    Wang Xiaoshuai a savamment construit son film, osant toutes sortes d’ellipses, d’allers et retours dans le temps, pour nous faire percevoir ce qui s’est passé et comment le couple en deuil a pu accueillir un autre enfant sous son toit. Bien d’autres événements éprouvent, au fil du temps, cet homme et cette femme qu’on voit vieillir à l’écran puis rajeunir à l’occasion de flashbacks. Difficile de ne pas être profondément touché, voire bouleversé, par ces deux-là, par leur fidélité l’un à l’autre, fidélité qui leur permet de tenir bon au milieu des tourmentes. Et puis, et c’est sans nul doute la scène la plus belle et la plus poignante du film, voici que, alors qu’ils sont âgés, tous deux apprennent enfin la vérité entière sur ce qui s’est passé le jour où leur fils est mort. Ce sont la culpabilité d’une part et le pardon de l’autre qui sont alors à l’œuvre. La scène est inoubliable, elle illumine le film.
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