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    So Long, My Son
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    4,2
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    130 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Quel scénario! Il nous perd, nous rattrape dans un montage magistral, servi par des acteurs splendides. Récital chinois en six enfants.
    HZ
    HZ

    6 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2019
    Ce film veut montrer les inconvenients de la politique d'un enfant par famille. Il est trop long et simpliste: Si l'enfant unique mort, quoi faire ?! Comme s'il est necessare que chaque personne laisse sa trace genetique sur cette planet ! Cependant il motre bin que les problemes de cette politique est surtout pour les femmes que les hommes.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    À travers une narration non linéaire d'une famille d'ouvriers chinois, 40 ans de politique de l'enfant unique et de primauté du collectif sur l'individu.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Un lourd deuil entrecoupé de flashback dans la Chine "denguiste", pays marqué dès lors par l'ouverture "à marche forcée" vers le libéralisme et le contrôle des naissances... Si la résilience est ponctuée d'épreuves, le sens de l'existence ne doit son salut ici que par le pardon et l'éclosion de la vérité... Et si cette fresque sur l'amitié peut paraître déroutante tant dans sa construction que sa compréhension, elle n'en demeure pas moins un indéniable chef-d'œuvre...
    🎬🎬🎬🎬
    Makimax74
    Makimax74

    4 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    le film est long, 3heures, et la narration avec des aller retour dans le passé casse le lenteur et permet l'explication de certaines scènes précédentes,, l'aspect sale délabré des decors va bien avec la manière décousue de raconter l'histoire. . mais l'histoire est complexe et le cadre politique ou sociale pas assez développé.l' errance du couple avec leur fils ou leur solitude est bien décrite mais il manque plein détails ou morceaux de scénario. beau film un peu fouillis
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Un chef d’œuvre total, subtil, violent, profond. Des personnages complexes et attachants. Une fresque grandiose. A voir absolument!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juillet 2019
    Immense fresque familiale, « So long, my Son » du réalisateur chinois Wang Xiaoshuai, justement récompensé lors de la Berlinale 2019 par deux Ours d’argent, pour chacun des deux actrice et acteur principaux du film.

    Deux familles pékinoises ont chacune un enfant, deux garçons, nés le même jour. Elles respirent le bonheur, se réunissent autour des gâteaux d’anniversaire, jusqu’à la survenue d’un drame terrible. L’un des deux enfants est retrouvé mort près d’un barrage, noyé.

    A partir de ce point de non retour, Wang Xiaoshuai tisse une sorte de labyrinthe autour de ces deux familles, ponctué de nombreux flashbacks. Parfois, on s’y perd un peu, mais ce n’est pas grave. C’est l’époque de l’enfant unique par famille, ce qui ne facilite pas les choses. Un adolescent remplace l’enfant mort, jusqu’à son prénom, mais la greffe aura du mal à prendre. Vingt ans plus tard, on sort du labyrinthe : l’émotion prend le spectateur à la gorge. Pékin est transformé. Peut-être faut-il voir dans l’œuvre de Wang Xiaoshuai, une immense allégorie de la Chine passée par des années de plomb, aujourd’hui ouverte au capitalisme financier mondialisé. Mais pour quel résultat ?

    Wang Xiaoshuai nous offre un happy end, ce qui n’est pas très courant pour le cinéma chinois, où l’on voit le plus souvent des réalisateurs qui mettent le doigt sur les difficultés de la société chinoise d’aujourd’hui, tels Jia Zhang-ke dans « les Eternels », ou Wang Bing avec « Argent amer » ou « les trois Sœurs du Yunan », ou bien encore Dong Yue avec « une Pluie sans fin ».

    On retrouve dans ce très long métrage d’un peu plus de trois heures, mais qui passent relativement vite, les ingrédients des films asiatiques concernant la famille, sorte de pivot sans lequel la société se désintègrerait. Car c’est souvent autour du cercle familial que les cinéastes, qu’ils soient japonais, chinois ou coréens, bâtissent leurs scénarios. Une équipe d’acteurs remarquables, un directeur de la photographie qui nous offre des portraits d’une sensibilité inouïe, c’est aussi cela « So long, my son » !
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2019
    « So long, my son » n’est pas le premier film Wang Xiaoshuai, qui a été très longtemps censuré par l’état.
    Il nous présente une grande fresque de la Chine des années 1970 jusqu’à nos jours … avec une critique très édulcorée puisque le film se termine sur le boom économique et industriel de la Chine et l’essor international de Pékin et même si on aperçoit une statue de Mao, on n’a jamais le ressenti réel du peuple chinois.
    On suit le parcours de 2 couples d’ouvriers dont les enfants Liu Xing et Shen Moli curieusement nés le même jour sont les meilleurs copains … jusqu’au jour où Liu Xing va se noyer sous les yeux de son ami qui porte depuis un lourd secret. Après la noyade les 2 couples n’ont plus aucune relation et on va suivre la vie des parents de Lu Xing - Liyun et Yaojun (tous les 2 primés pour leur interprétation à la Berlinade de 2019) – qui vont quitter Pékin, seront lauréats du prix du planning familial (Liyun ayant subi un avortement très hémorragique pour se conformer à la politique de l’enfant unique édictée en 1978) puis tous les 2 ayant « accepté » de démissionner pour augmenter le rendement de l’usine. Liyun et Yaojun ont par ailleurs « adopté » un fils de substitution mais qui s’avèrera difficile et rétif, ne remplaçant pas leur Liu Xing jusqu’au jour où il quittera la maison … Là « le temps s’arrêtant et attendant la vieillesse », Liyun et Yaojun vont vivoter humblement mais dignement grâce à un petit atelier de mécanique près du port… avec le sourd espoir de revoir un jour leur fils.
    Le récit n’est pas linéaire et pour ma part, j’ai eu quelques difficultés à situer certains personnages : Moli, la jeune intellectuelle reçue au Toefl et promue à des études à l’étranger et qui vient faire un « stage de formation » sous la coupe de Yaojun avec qui elle aura une liaison, est-elle une étrangère ou un membre de la famille du couple ami puisqu’on la revoit à la fin du film via une communication Skype émanant des USA … dans ce cas, on comprend assez mal pourquoi la direction de l’usine l’ait ainsi curieusement placée sous la tutelle d’un allié de la famille ? Idem pour un jeune aux cheveux longs écoutant des cassettes « interdites » et qui doit de ce fait purger 30 ans de rééducation mais qui réapparait à la fin du film et semble également faire partie de la famille du couple ami et qui ayant suivi la ligne du parti baigne – malgré sa peine –comme son beau-frère dans l’argent grâce à l’immobilier ? De même on ne comprend pas bien pourquoi la mère de Shen Moli (bien sûr devenu un brillant jeune médecin) alors qu’elle ne sait pas qu’elle est malade et qu’elle ne connait apparemment pas le secret de son fils vis-à-vis de Liu Xing, désire rapidement revoir ses anciens amis avec – petite note ironique au passage – les faisant loger dans l’ancienne cité ouvrière là où tous les 4 vivaient et qui elle n’a pas changé du tout …
    Certes ce film de 3 h 5 minutes aux images parfaites est très plaisant à regarder mais on en sort quelque peu déçu de ne pas en avoir appris plus sur le vécu réel du peuple chinois !
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2019
    Il y a des films qui, par leur ampleur, leur richesse et leur force vous emportent et vous sidèrent. ‘’So long, my son’’ de Wang Xiaoshuai fait partie de ces films-là. Récompensé par le prix d’interprétation masculine (pour Wang Jinchun) et le prix d’interprétation féminine (pour Yong Mei) à Berlin, le film accomplit la prouesse de s’imposer comme une fresque intimiste : à la fois film sur un drame familial et film sur les bouleversements de la Chine à partir des années 80.

    L’histoire est celle d’un couple chinois. Wang Liyun et Liu Yaojun ont un fils Liu Xing, et ne peuvent en avoir d’autre à cause de la politique de l’enfant unique. Suite à la mort accidentelle de Liu Xing, Liyun et Yaojun vont tenter de se reconstruire sur une période de plus de 30 ans. Une reconstruction qui va de pair avec la métamorphose profonde et les mutations de la Chine.

    ‘’So long, my son’’ est avant tout un drame puissant sur un terrible événement pour ses personnages principaux : la mort de leur enfant. Logiquement, ‘’So long, my son’’ est un film sur la douleur et sur l’impossibilité d’oublier le passé. Le drame et sa force sont décuplés grâce à l’audace scénaristique de Wang Xiaoshuai qui est de raconter la vie des deux héros sur plus de trente ans d’existence. Trente ans où Liyun et Yaojun n’ont jamais quitté leur deuil. Trente années qui, malgré les changements ne semblent pas avoir (aux premiers abords) cicatrisées la blessure du couple. ‘’Pour nous, le temps s’est arrêté’’ dit tristement Liyun. Comme si les deux protagonistes étaient à jamais emprisonnés dans cette horrible journée où leur fils s’est noyé. Les incessants retours en arrière ne sont pas là par hasard : si la vie de nos héros continuent, une partie de Liyun et Yaojun est restée au bord du lac où se trouvait le corps de Liu Xing. Un enfant qui fatalement hante encore et encore les esprits de Liyun et Yaojun. Ainsi, des années plus tard, le couple héberge un fils de substitution et lui ont donné le nom de leur défunt enfant (l’origine de l’enfant sera révélé plus tard dans le film). Mais ce nouveau Liu Xing n’a cruellement jamais pu remplacer le premier Liu Xing. Et cet enfant ne semble pas avoir pu consoler le couple (surtout que l’enfant en grandissant va rentrer en conflit avec ses parents).

    Mais le drame qui va frapper le couple est aussi intimement lié à l’histoire de la Chine de Deng Xiaoping. C’est la deuxième grande force du film : toujours lié et entremêlé le destin dramatique des héros avec celui de leur pays. Dans les séquences qui se déroulent avant la tragédie, Liyun attend un second enfant. La politique de l’enfant unique lancée en 1979 en infligeant des amendes aux couples qui ont plus de deux enfants force Liyun à avorter. L’avortement l’a rend stérile. Le couteau s’enfonce un peu plus dans la plaie quand leur enfant meurt peu de temps avant. Ne nous le cachons pas, si le film de Wang Xiaoshuai n’a pas eu trop d’ennuis avec la censure (alors que son film est assez virulent avec la Chine des années 80 et son communisme vain), c’est parce que ce dernier n’est jamais dans l’opposition de la Chine actuelle. Wang Xiaoshuai n’est pas que dans la critique, il aussi dans le constat. Ce qui est fascinant dans le film, c’est sa capacité à capter toute la transformation d’un pays à la croissance spectaculaire (parallèlement à l’emprisonnement spirituel et à ‘’l’immobilisme’’ du couple). Cette croissance est aussi dû à l’émergence de cadres très dynamiques. Plusieurs générations apparaissent à l’écran, chacune incarnant une époque de la Chine. La première génération est celle d’ouvriers qui vivaient dans des conditions très précaires et qui va être frappée par plusieurs crises (l’usine qui engageait les héros sera obligée de diminuer ses postes). Cette Chine ouvrière qui voit justement ses symboles ouvriers s’effondrer est là même décrite dans ‘’Une pluie sans fin’’ réalisé par Dong Yue et sorti en 2017 (où l’on voyait à la fin du film la destruction d’une usine). Pourtant au sein de cette masse ouvrière va émerger une jeunesse dynamique qui restera pas longtemps affiliée éternellement aux usines. Cette seconde génération est incarnée par le personnage de la belle Moli (Xi Qi), dont l’arrivée à l’usine de Liyun et Yaojun s’avérera fondamental pour la suite de l’histoire. D’abord apprenti de Yaojun, Moli ne va pas en rester là en sortant de sa condition social modeste et migrer aux Etats-Unis (la diaspora chinoise est la plus importante dans le monde). Idem avec l’ami d’enfance du premier Liu Xing Shen Hao qui deviendra médecin. Ces divers protagoniste représentent le fossé qui existe entre la Chine des années 80, assez repliée sur elle-même et la Chine actuelle, plus libérale et capitaliste (malgré la présence quelque peu paradoxale de la dictature communiste). La sortie et le succès de ‘’So long, my son’’ en Chine est l’exemple même des changements et des bouleversements qu’à connu la Chine (à commence bien sûr par l’abolition de la politique de l’enfant unique).

    Dans ‘’So long, my son’’, tout les éléments inhérent au drame sont à mettre en relation avec le climat de la Chine de l’époque. On a vu que la tragédie que va vivre Liyun et Yaojun est dû à la politique chinoise menée à cette époque là. Mais le troisième axe abordé par le film (à savoir une rupture entre deux familles) est lui aussi étroitement relié à cette politique. Les deux couples du film se considèrent presque comme une seule famille et leurs enfants (Liu Xing et Shen Hao) sont nés le même jour et sont unis comme des frères. Mais là où Liyun et Yaojun se tiennent assez éloignés de la sphère politique, Li Haiyan, la mère de Shen Hao est au contraire très à cheval sur l’application des règles du partie. C’est donc Li Haiyan, qui conseille et organise l’avortement de Liyun (qui voulait accepter d’avoir un second enfant). Rendue stérile à cause de l’avortement, Liyun verra ainsi ses deux enfants mourir sur une période de temps très courte (et ne pourra donc pas en avoir d’autres). Si Li Haiyan n’avait pas autant insisté, Liyun aurait pu avoir son second enfant. Dès lors, quelque chose se cassera entre les deux couples. En choisissant de couper les ponts avec le passé (en l’occurrence avec Haiyan), Liyun et Yaojun croient pouvoir oublier la tragédie passée. En déménageant loin, en abandonnant tout contact avec leurs amis (Moli exceptée), le couple meurtri chercher à se reconstruire, en vain. Une nouvelle fois, Wang Xiaoshai est d’une grande justesse puisqu’il parvient à comprendre les subtilités qui peuvent habiter une embrouille. Ici, la rupture est presque tacite : elle ne se fait dans les cris. Au contraire, les deux couples s’efforcent de maintenir des liens. Mais rien n’y fait. Quand deux amis ou deux amants ne peuvent plus cohabiter ensemble et que le courant ne passe plus, la séparation qui s’ensuit n’est pas forcément le fruit d’âpres disputes et d’assiettes qui cassent. L’impossibilité de communiquer, l’impression qu’un mur s’est bâti… tout cela est suffisant pour casser des histoires d’amitié et d’amour. C’est ce qui se passe avec les deux couples. Jamais Liyun et Yaojun n’iront déchaîner leur colère contre Li Haiyan (c’est même plutôt Moli qui sera en colère contre Haiyan). Malgré cela, Liyun et Yaojun perdront tout contact avec Haiyan.

    Mais un pays comme la Chine a changé. Alors pourquoi pas Liyun et Yaojun ? Ils ont certes connu l’horreur et la solitude. Mais sont-ils vraiment emprisonnés à jamais dans leur passé ? Non, le temps cicatrise même les plaies les plus profondes. Bien sûr, jamais le souvenir du premier Liu Xing ne disparaîtra totalement. Mais la vieillesse sera bénéfique pour le couple. Ce dernier comprendra son erreur à avoir voulu chercher à tout abandonner. En se réfugiant dans leur propre tristesse, Liyun et Yaojun ont négligé la terrible culpabilité de Haiyan. Tous auraient pu se consoler mutuellement, se soutenir dans cette dure épreuve plutôt que de couper les ponts. spoiler: Liyun et Yaojun vont découvrir dans les derniers instants du film que, peut-être, ils n’étaient pas les plus hantés par la mort de leur fils. La fin est un modèle dans la gestion de nos émotions. Le réalisateur fait de nouveau surgir le pathos en mettant en scène la douloureuse confession de Shen Hao (qui avoue avoir ‘’tué’’ son ami Liu Xing étant enfant). Mais cette fois-ci, il n’est plus temps pour le couple vieillissant de vivre reclus. Ayant compris que les victimes (eux) ont parfois un destin plus enviable que les coupables (Shen Hao, qui fut hanté pendant toute sa jeunesse de son crime), Liyun et Yaojun pardonnent. Les dernières images, terriblement émouvantes sont une ode à la vie, et non à la mort (qui aura bien assez hanté le film comme cela). Les vivants sont réunis pour faire la fête et accueillir le nouveau né de Shen Hao. Et si les souvenirs peuvent s’inviter (ici, il s’agit du souvenir de l’amour qu’à ressenti Yaojun pour Moli, autrefois), nos héros, vieillissant certes, sont enfin concentrés sur le présent.
    Tout a changé : y compris leur tristesse. Le temps a triomphé des douleurs, et l’harmonie est enfin atteinte.

    Wang Xiaoshuai a souvent été dans l’ombre de Jia Zhangke chez les cinéphiles. Pourtant, avec ‘’So Long, my son’’, il semblerait que l’élève dépasse son maître. Car Wang Xiaoshuai, tout en scrutant le destin de la Chine ne perd jamais de vue son couple de héros, là où Jia Zhangke a tendance parfois à plus scruter le décor et la toile de fond que ses protagonistes. Maniant en maître les ellipses et les flash-back (ce qui peut même créer du mystère spoiler: autour de l’identité du second Liu Xing et du secret de Shen Hao
    ), Wang Xiaoshuai accouche d’une magnifique fresque hantée. Force aux deux comédiens, qui délaissent tout effet de manche superfétatoire pour atteindre un naturel bouleversant. Et puis un film où il est possible d'entendre la musique de ''Méga-Man 2'' ne peut pas être un mauvais film!
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2019
    Xiaoshuai Wang n’a pas eu les honneurs d’une sélection à Cannes cette année mais son film So long, my son a très bien été reçu au festival de Berlin. Jingchun Wang et Mei Yong, ses deux interprètes principaux, ont ainsi respectivement reçu l’Ours d’argent du meilleur acteur et de la meilleure actrice lors la dernière Berlinale. Ces deux comédiens trouvent dans le mélodrame familial mis en images un vaste terrain de jeu avec, en toile de fond, la politique de l’enfant unique en Chine. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2019
    Jeu des acteurs, réalisation, image époustouflants ! Une surprise totale. Certains plans séquences sont hallucinants de qualité. On se demande comment le réalisateur a pu atteindre un tel niveau de finesse quand on sait que le cinéma chinois n'a jamais vraiment été une référence en la matière. Une preuve que les chinois progressent dans tous les domaines à la vitesse de la lumière.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 juillet 2019
    Surpris que le film se développe pendant une heure entière autour de 2 personnages sans intérêt, j'ai quitté la salle. Cependant, ce film plaîra à qui aime s'apitoyer sur le sort de son égal.
    mutabilis
    mutabilis

    25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2019
    Il y a très longtemps que je ne m'étais pas aussi ennuyée. C'est long, avec des scènes où il ne se passe rien, personne ne bouge ni ne parle, le tout pendant 3 heures ! c'est insupportable et je ne comprends pas l'enthousiasme des critiques. Malgré cela ce n'est pas un mauvais film, il y a le côté documentaire qui est intéressant, encore qu'il serait possible de réaliser un vrai documentaire beaucoup plus vivant.
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2019
    Nous avons vaincu notre réticence devant la longueur du film : passer 3 heures de (bon) cinéma dans une salle climatisée, il y a pire ! Plus que la fraîcheur du lieu, la promesse de voir une fresque sur une cinquantaine d'années de l'histoire récente de la Chine nous a attirées. Nous avons un faible pour les films qui racontent l'histoire des "gens" sur fond d'Histoire avec un grand H, quelque soit le pays. Et puis, le lavage de cerveau que peut exercer une dictature entraînant l’obéissance aveugle de certains est un phénomène toujours fascinant !
    Nous suivons les destinées de quelques familles d'ouvriers, de la Chine post-maoïste, mais toujours communiste, à nos jours. De la politique de l'enfant unique pendant les réformes autoritaires de Deng aux jeunes en scooters bruyants, cheveux teints et t-shirts à paillettes singeant leurs congénères des pays capitalistes.
    Mais un des intérêts du film est justement de ne pas suivre un récit chronologique. La tragédie est mise en scène dès les premières images. Les allers-retours dans le temps peuvent perturber la compréhension du spectateur, ils soutiennent en fait son attention.
    Nous pensons quand même que certaines scènes très appuyées de ce mélodrame passeraient difficilement dans un film européen. Ne sommes-nous pas plus indulgents pour un film relatant un tel enchaînement de malheurs parce qu'il est chinois ? Accident tragique, destin tragique de ceux qui ont subi un régime autoritaire, fatalité sociale et historique...
    http://www.matchingpoints.fr/2019/07/17/cinema-so-long-my-son/
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2019
    C'est vrai qu'il y a des longueurs, notamment au début, mais n'étaient elles pas nécessaires à cette fresque exigeante, sur la vie de deux couples chinois au début des années 1980 ???( Il s'agit surtout de l'un des deux couples, celui rongé par la culpabilité)...Après la mise en scène est magnifique, soignée, à la façon d'un Michael Cimino, dans les portes du paradis (sans l'aspect épique)…Le choix des musique est délicat et essentiel...l'image est souvent mélancolique, dans des clairs obscurs ocres et clairs ….Le film demande de l'immersion, et cela devient un puissant mélodrame, une histoire humaine, comme la Chine, dut en voir de milliers...toute une époque ronge par la culpabilité, suite à un accident…..Les personnages vibrent, et le montage du film est comme un rébus, qui devient lumineux à la fin du film ( le désordre chronologique des flash back offre sa solution, comme dans un polar, oui mais bien sûr, c'était donc de cela que parlait le film…???? Soyez patients avec ce film et vous serez récompensé...L'histoire de la Chine, elle, passe vraiment en second plan (ne vous attendez pas à apprendre certaines, choses, juste un clin d'œil à Mao)….J'ai noté aussi la beauté des paysages , notamment le port où vit le couple maudit ( ces nuées de bateaux de pêches, au crépuscule, ou sous l'éclatant soleil)….C'est une belle et grande fresque humaine, très intimiste ( au sens moral et sentimental) et qui malgré sa longueur mérite la subtilité de son dénouement, limpide et humaniste …..Ne soyez pas comme moi effrayé de sa longueur, (3 heures 10), on sort avec une âme plus riche de cette histoire chinoise...Si vous avez du temps ???? Je conseille….
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