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    Au crépuscule
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 347 abonnés 4 137 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    “Au crépuscule” est un film qui se déroule en Lituanie au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Dans une photographie austère, des villageois isolés sont encore marqués par la guerre. Leur quotidien n’est déjà pas guidé par le bonheur, que des soldats soviétiques s’installent et ordonnent une compensation financière pour le régime. Parmi tous ces êtres tristes, Ondé possède encore la candeur de sa proche vie d’enfant. Chaque jour qui passe, il découvre un monde cruel où chacun perd peu à peu l’espoir d’une vie meilleure. Lent et morose au plus haut point, il faut beaucoup d’énergie pour s’accrocher à l’intrigue. “Au crépuscule” manque véritablement d’empathie et il aurait été appréciable d’apercevoir une lueur de positivité.
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    Aubert T.
    Aubert T.

    123 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2021
    J'ai beau être très amateur des films de Sharunas Bartas, je reconnais cette fois-ci être circonspect par ce long métrage où le réalisateur semble cumuler tous les stéréotypes du cinéma des anciens pays de l'est destiné à l'unique jury d'un festival : contexte historique plombant, oppression, visages pas possibles et taiseux, plans quasi immobiles. Et puis la lumière d'hiver, bien sûr.

    Bartas ici radicalise son style - ou bien, selon d'autres points de vue, compile tous les clichés auxquels on le rattache. Je penche hélas pour cette seconde possibilité.
    traversay1
    traversay1

    3 531 abonnés 4 819 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    Au crépuscule ne risque pas de contenter ceux qui jugent le cinéma de Sharunas Bartas ennuyeux comme la pluie (pour rester poli). En revanche, il devrait séduire ceux qui placent le cinéaste lituanien au plus haut, du côté de Bela Tarr, par exemple, voire de Tarkovski. Le thème du film est plus qu'intéressant dans la Lituanie rurale de 1948, alors que les Soviétiques dépossèdent les paysans de leurs terres, dans un contexte de grande pauvreté. En contrechamp, des partisans luttent dans la forêt et trahissent leur cause, parfois. Au crépuscule procède par allers et retours entre ces deux univers très proches géographiquement, par le biais d'un adolescent qui perd peu à peu de son innocence. C'est lent, contemplatif, nourri de plans fixes, de trognes spectaculaires et dépourvu ou presque de dialogues. Et toujours très cohérent dans une esthétique qui privilégie le vert et le gris, hormis quelques scènes éclairées à la bougie. Sans pouvoir être qualifié de radical et loin d'être inaccessible, le film ne fait cependant rien pour susciter l'émotion dans une morne mise en images en guise de signature. Au regard de son sujet et en dépit d'une action précipitée sur la fin, Au crépuscule ressemble beaucoup trop à ce que l'on peut attendre de Sharunas Bartas. On a le droit d'aimer ce cinéma intemporel et stagnant mais aussi de le trouver passablement monotone et assommant (toujours pour rester poli).
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    347 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2021
    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un village isolé en Lituanie, alors que la misère ne laisse place à aucune liberté, le jeune Unte et le mouvement des Partisans dans lequel il s’est engagé, doivent faire acte de résistance face à l’emprise de l’occupation soviétique. De cette lutte désespérée dépend l’avenir de tout un peuple.


    C’est une réalisation de Sharunas Bartas qui c’était déjà fait remarquer plusieurs fois à la Quinzaine Des Réalisateurs dont la dernière fois pour Frost en 2017. Il a écrit le scénario avec Ausra Giedraityte. Au crépuscule a eu le Label "Les fidèles" au Festival de Cannes 2020.



    J’ai été intéressé par le sujet mais j’ai trouvé l’ensemble moyen.



    On va être plongé après la Seconde Guerre mondiale, à la fin des années 40 en Lituanie. En 1940, elle fu annexé de force par l’URSS. Une période mal vécue par le peuple à cause des nombreuses oppressions du régime soviétique. Cela ne dura pas longtemps car en 1941, c’est l’Allemagne Nazi qui l’envahi. Au début vu comme un soulagement, cette occupation va être un massacre avec des centaines de milliers de juifs tués. Elle sera reprise en 1945 par l’armée Soviétique. Une partie de la population commença à lutter contre ce nouveau passage en URSS. Dans ce film, on va notamment parler des Frères de la forêt, une guérilla résistant aux Soviétiques. Il y a 31 ans, la Lituanie était la première république soviétique à déclarer son indépendance, deux années avant la disparition de l'URSS.

    J’ai aimé me pencher sur ce pendant de l’histoire. On ne va pas se mentir. En France, l’histoire post Seconde Guerre mondiale en URSS, n’est absolument pas explorée. Il est donc intéressant de mettre un coup de projecteur sur cette période méconnu. On peut observer le traumatisme laissé par les Soviétiques après leur premier passage. L’occasion aussi de voir ce qui sera le futur affrontement des blocs ouest/est. Deux façons de voir la vie, l’une à travers la liberté, l’autre la collectivisation. Malheureusement, tout cela est mis dans un récit assez lent. Déjà que le style est assez froid, cela n’aide pas à se plonger dedans.



    Les personnages choisis, porteurs de la ruralité, sont bien représentatifs de la Lituanie à l’époque. Je les ai bien aimés, notamment le jeune Marius Povilas Elijas Martinenko. Même si par moments il est trop timide, son père, joué par Arvydas Dapsys, va bien contrebalancer cela. Il va faire preuve d’une belle force de caractère. À noter que le casting est composé d’une majorité de non professionnels

    La grosse déception vient plus du fond. En effet, comme dit auparavant, ces résistants à l’empire soviétique avaient un gros porté idéologique. Ils rejetaient en bloc la doctrine venant d’URSS. Cependant, cette partie idéologie n’est pas du tout approfondie. On va vraiment se contenter des affrontements sans trop analyser ce qu’il y a derrière. J’étais vraiment déçu car pour moi c’était la clé du succès de Au Crépuscule. Cela aurait été une superbe valeur ajoutée dans un monde actuellement en scission vis-à-vis du mode de vie libéral et capitaliste.
    FaRem
    FaRem

    8 545 abonnés 9 449 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    L'histoire se déroule en 1948, quand, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le pays était sous domination soviétique. Unte et son père Jurgis vivent dans une ferme qui est le témoin de va-et-vient des deux camps avec d'un côté, des membres des autorités soviétiques qui collectent des fonds de force et de l'autre, des résistants qui se cachent dans les bois près de la maison. Même s'il montre très peu l'ennemi, Sharunas Bartas ne prend pas parti et met surtout l'accent sur la misère avec le quotidien morose de ces gens qui n'ont que peu d'espoir. Unte, qui est le plus jeune, se rend compte que l'avenir ne sera pas forcément radieux. S'il est question de résistance dans le synopsis, il ne faut pas s'attendre à une lutte armée. Comme dit juste avant, le réalisateur ne prend pas parti et surtout ne glorifie personne. Il n'y a qu'à voir comment les partisans sont représentés pour s'en rendre compte... Si c'est intéressant de découvrir cette période précise dans ce pays précis, le film ne dégage pas grand-chose. Peu d'empathie pour les personnages à part quand Jurgis se montre un peu humain, et peu d'enjeux puisque tout se limite à quelques allers-retours entre la maison et les bois. Ce n'est même pas que le film est mauvais, mais on n'apprend rien et l'on s'ennuie énormément.
    Yves G.
    Yves G.

    1 446 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1948, alors que la Lituanie vient d’être libérée du joug de l’occupation nazie, elle tombe sur celui, aussi féroce, des Soviétiques. Une poignée de partisans tente, dans les forêts, de combattre l’occupant, plaçant les habitants dans une situation délicate. Jurgis Pliauga, qui est devenu propriétaire terrien grâce au mariage d’une riche héritière confite en religion, est de ceux-là. Il héberge sur ses bois une petite troupe famélique de partisans et les ravitaille. Mais l’étau se resserre autour de lui et de Unte, son fils adoptif, quand arrive un peloton de soldats soviétiques.

    Šarūnas Bartas (que j’ai le snobisme d’orthographier avec son macron sans qu’on y voie, j’espère, de biais politique) est le plus grand réalisateur lituanien contemporain. C’est en tous cas le plus connu hors des frontières. La Cinémathèque lui avait consacré en 2018 une rétrospective permettant de découvrir l’œuvre ambitieuse de ce cinéaste intimidant.

    C’est que le cinéma de Bartas n’est pas gai. Mieux (ou pire) : il affiche une austérité revendiquée avec ses longs plans fixes sans dialogue.

    Avec "Au crépuscule", Bartas traite pour la première fois d’un sujet historique. Et non des moindres. La Lituanie, comme les deux autres pays baltes, tire une fierté légitime de la résistance qu’elle a opposée à ce qu’elle appelle la « double occupation », nazie d’abord, soviétique ensuite et aux souffrances que ces deux occupations successives lui ont infligées.
    Bartas évite de tomber dans le défaut de magnifier la Résistance. Il fait au contraire du petit groupe de patriotes perdus au fond des bois un portrait dénué de tout héroïsme, presque pathétique. On ne voit pas de fiers combattants, mais de pauvres hères, transis de froid, méconnaissables sous leurs guenilles, que la foi dans leur cause a abandonné depuis longtemps cédant la place à l’obstination têtue de survivre malgré tout. Refusant tout manichéisme, Bartas montre que cette petite troupe est divisée par des rivalités sordides et que la médiocrité, voire la duplicité, y a tout autant sa place que dans le camps adverse.
    Même situation dans la famille de Jurgis, elle aussi déchirée par un long passif.

    Le problème reste la forme de ce cinéma là.
    Bartas reste fidèle à sa façon de tourner. Il filme la campagne lituanienne des années quarante, ses mornes plaines enneigées écrasées sous un ciel bas et lourd, comme il tournait déjà ses films précédents. Aucun lyrisme dans ce cinéma là. Aucun recul sur une situation historique plus large – au grand dam d’un auditoire qui ne connaît pas toujours les subtilités de l’histoire lituanienne et qui parfois peine à distinguer les uniformes des uns et des autres.

    "Au crépuscule" dure plus de deux heures. On en sort marqué, essoré par les demi-jours laiteux de l’hiver balte. On n’a pas appris grand-chose de l’histoire méconnue de ce pays. Et on se sent un peu frustré de ne pas avoir non plus été touché par cette histoire pourtant édifiante.
    mem94mem
    mem94mem

    115 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2021
    "Au crépuscule" film au plus près l'âme traumatisée de ces paysans plusieurs fois victimes. Le travail sur la lumière est magnifique. Le scénario nous tient parce que l'issue est annoncée tragique, jusqu'où les autorités soviétiques vont-elles aller dans ce pillage méthodique ? Pourquoi l'acte de rébellion est-il aussi impossible ? Grande réussite. Film puissant.
    mat niro
    mat niro

    350 abonnés 1 810 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2022
    Ce film lituanien est d'une lenteur incommensurable tant le réalisateur Sharunas Bartas prend son temps pour y développer son histoire. Et pourtant, il y avait matière à mettre de l'intensité chez ce groupe de résistants refusant, à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale, de se plier à l'occupant Soviétique. Cette lutte n'est abordée que sous l'angle de la suspicion entre membres du village local. spoiler: "In the dusk" n'aborde frontalement le sujet principal que dans ses dernières minutes où l'on peut enfin ressentir une pointe d'émotion et de compassion pour ces combattants
    . Pour le reste, cette oeuvre de 127 minutes se résume à des conversations sans grand intérêt, laissant le spectateur à son ennui.
    beida
    beida

    5 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    Une vraie purge. Lumière blafarde, personnages blafards et inexpressifs, et surtout rythme de tortue, pour un film désincarné. Une authentique punition.
    Kevin M.
    Kevin M.

    7 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    Sharunas Bartas, dans la lignée d'Elem Klimov, filme la guerre à hauteur d'homme et c'est brillant, glaçant et sublime!
    Yug ECOCHE
    Yug ECOCHE

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2021
    Dépaysant au premier abord car l'histoire de la résistance à l'occuparion soviétique en Lituanie n'est pas forcément très connue. Filmée au plus près des hommes et des femmes miséreux mais parfois sublimes. Et qui essaient de chanter les "forêts bruissantes de Lituanie". Austérité, ascèse : le spectateur est invité à contempler la lutte désespérée des Partisans qui n'ont cependant rien d'héroïques
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