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C'est remarquablement joué en particulier par "Colin", très bien monté et l'arrière plan de la ville est à la fois présent (ce n'est pas tout à fait nulle part pour être partout) et discret. Les parents se font tailler un monumental short et c'est ma foi assez jubilatoire mais le fils ne sort pas indemne non plus.
Décidément Bajon peine à incarner le personnage du jeune qui fuit ses parents, pas plus que dans La prière. Dommage, car à partir d'un bon roman, sur le thème inépuisable de l'argent et la famille Lioret avait de quoi se mettre sous la dent. Mais le démarrage poussif de l'histoire, le montage maladroit dans le traitement des flasbacks et le jeu à plat de son interprète principal sont rédhibitoires pour en garder un grand souvenir. TV - mars 20
Vu sur Arte, peut être que le personnage principal n'est pas assez habité, celui nuit à l'histoire….Pour le reste le scénario est subtil et se dévoile peu à peu au travers de flash back parfois "confus", mais émouvants ….L'histoire de famille, m'a fait penser à du Simenon, subtile, dévoilée au fur et à mesure...le film fonctionne bien, même si l'on pense parfois et pour cause à un téléfilm, monotonie des plans, musique trop discrète….A noter que la scène de librairie a aussi été tournée à Brest, elle est magnifique (la librairie)…..Bon, le film n'est pas inoubliable, mais il se suit avec un certain plaisir, et à part le jeu de l'acteur principal trop uniforme, c'est intéressant;....A vous de voir
Sympathique histoire de famille bien ficelée et porté par une révélation : Anthony Bajon parfait dans le rôle de l'écrivain de retour dans sa famille fortunée.
Ce téléfilm est surement un peu trop conventionnel dans son ensemble mais il se laisse regarder jusqu'à la fin sans regarder la montre grâce notamment à des moments délicieux et des instants qui laissent le téléspectateur réfléchir.
Ce téléfilm est surement un peu trop conventionnel dans son ensemble mais il se laisse regarder jusqu'à la fin sans regarder la montre grâce notamment à des moments délicieux et des instants qui laissent le téléspectateur réfléchir.
"Les grandes histoires sont toujours des histoires de famille et de trahison", dit la grand-mère, qui pousse son petit-fils à balancer.
C’est évidemment vrai pour beaucoup de familles où règne le non-dit, donc l’original, potentiellement intéressant. C’est évidemment faux aussi (doublement), quand on pense aux grandes histoires issues de réalités non familiales, et aux grandes histoires irréelles sorties de l’imagination du poète.
Ce film braque donc la caméra sur des Thénardier d’un certain genre, misérables modernes, et elle y reste, longuement, sans digressions, pleine évidemment de flashbacks. Et ça vous scotche. Ce n’est pas trop émouvant : c’est surtout énervant ––on a souvent envie de baffer ! Ça reste bon. C’est bien joué. Bravo Arte !
Il semble qu’il y ait juste deux petits problèmes. On n’est pas surpris par le premier, commun à trop de films français : certains acteurs marmonnent beaucoup ––où c’est la prise de son ? Le deuxième problème est Valérie Karsenti, bonne actrice bien sûr, mais que beaucoup ne sauront plus séparer du personnage immense de Liliane qu’elle incarne dans Scènes de Ménages (série M6) ––on imagine que c’est embêtant pour elle !
A.G
C’est évidemment vrai pour beaucoup de familles où règne le non-dit, donc l’original, potentiellement intéressant. C’est évidemment faux aussi (doublement), quand on pense aux grandes histoires issues de réalités non familiales, et aux grandes histoires irréelles sorties de l’imagination du poète.
Ce film braque donc la caméra sur des Thénardier d’un certain genre, misérables modernes, et elle y reste, longuement, sans digressions, pleine évidemment de flashbacks. Et ça vous scotche. Ce n’est pas trop émouvant : c’est surtout énervant ––on a souvent envie de baffer ! Ça reste bon. C’est bien joué. Bravo Arte !
Il semble qu’il y ait juste deux petits problèmes. On n’est pas surpris par le premier, commun à trop de films français : certains acteurs marmonnent beaucoup ––où c’est la prise de son ? Le deuxième problème est Valérie Karsenti, bonne actrice bien sûr, mais que beaucoup ne sauront plus séparer du personnage immense de Liliane qu’elle incarne dans Scènes de Ménages (série M6) ––on imagine que c’est embêtant pour elle !
A.G
Ce film mériterait un prix pour son scenario ne serait ce que pour la trouvaille des clefs de l'appartement de la grand mère sans parler de la qualité dés flash back
Poussif. Ennuyeux.
Le seul motif pour lequel j'ai regardé ce film est le lieu du tournage. J'ai aussi grandi à Brest et vit à Paris.
Premièrement, je suis un peu déçu de ne pas en voir plus sur la ville, ce qu'elle a aussi de beau. Mais ce n'était peut-être pas l'idée.Si quelque chose est bien retranscrit c'est à quel point on s'ennuie dans cette ville. A l'inverse de Paris où l'on est assailli de stress. Etait-ce cela ? Fallait-il que le film soit ennuyeux ?
J'ai bien 15 ans de plus que le personnage principal mais je m'y suis retrouvé sur plusieurs points de sa vie. J'espère toutefois être beaucoup moins mou et ne plus l'être. Je me questionne à savoir si ce chamallow est l'acteur lui-même ou le personnage qu'on lui a demander d'incarner, un jeune complètement abattu par sa soi-disant méchante mère.
Parce que franchement, à part pour la dernière scène (quand ils veulent "lui parler"), sa mère a des craintes tout à fait légitimes. Je trouve par ailleurs que c'est la meilleure actrice du film. Elle apporte un peu de dynamisme mais le soufflé retombe très vite.
Le père je trouve sa dernière scène très peu crédible.
Si le rythme c'est molasson au max (il y a 30 minutes de film à couper au minimum), s'il est coûteux à regarder, côté scénaristique ce n'est vraiment pas bon non plus. On se tape des flashback à gogo alors que de construire le film de façon chronologique serait bien plus simple.
Un détail : mais le jeunôt laisse sa voiture au parking de la gare et il prend le train pour partir définitivement à Paris... Combien ça lui coûterait ça ? C'est cher de laisser une voiture là-dessus. Peut-être que son père est censé aller la chercher après enfin ça colle pas terrible.
L'histoire de l'histoire à écrire n'est pas non plus captivante.
Pas de musique non plus, ce qui ajoute à l'ennui.
En résumé, passez votre chemin, même si vous êtes de Brest car vous serez déçus.
Le seul motif pour lequel j'ai regardé ce film est le lieu du tournage. J'ai aussi grandi à Brest et vit à Paris.
Premièrement, je suis un peu déçu de ne pas en voir plus sur la ville, ce qu'elle a aussi de beau. Mais ce n'était peut-être pas l'idée.Si quelque chose est bien retranscrit c'est à quel point on s'ennuie dans cette ville. A l'inverse de Paris où l'on est assailli de stress. Etait-ce cela ? Fallait-il que le film soit ennuyeux ?
J'ai bien 15 ans de plus que le personnage principal mais je m'y suis retrouvé sur plusieurs points de sa vie. J'espère toutefois être beaucoup moins mou et ne plus l'être. Je me questionne à savoir si ce chamallow est l'acteur lui-même ou le personnage qu'on lui a demander d'incarner, un jeune complètement abattu par sa soi-disant méchante mère.
Parce que franchement, à part pour la dernière scène (quand ils veulent "lui parler"), sa mère a des craintes tout à fait légitimes. Je trouve par ailleurs que c'est la meilleure actrice du film. Elle apporte un peu de dynamisme mais le soufflé retombe très vite.
Le père je trouve sa dernière scène très peu crédible.
Si le rythme c'est molasson au max (il y a 30 minutes de film à couper au minimum), s'il est coûteux à regarder, côté scénaristique ce n'est vraiment pas bon non plus. On se tape des flashback à gogo alors que de construire le film de façon chronologique serait bien plus simple.
Un détail : mais le jeunôt laisse sa voiture au parking de la gare et il prend le train pour partir définitivement à Paris... Combien ça lui coûterait ça ? C'est cher de laisser une voiture là-dessus. Peut-être que son père est censé aller la chercher après enfin ça colle pas terrible.
L'histoire de l'histoire à écrire n'est pas non plus captivante.
Pas de musique non plus, ce qui ajoute à l'ennui.
En résumé, passez votre chemin, même si vous êtes de Brest car vous serez déçus.
Caine78
On n'avait plus de nouvelles de Philippe Lioret depuis son beau « Le Fils de Jean », réalisé trois ans auparavant. Celui-ci nous revient directement à la télévision, ce qu'on peut toujours regretter, mais sans doute n'aurait-il pas eu la même audience s'il était sorti en salles. D'ailleurs, on y retrouve les qualités habituelles du bonhomme : subtilité, justesse, sobriété... S'il n'a pas l'air de grand-chose à première vue, « Paris-Brest » se montre finalement assez complexe dans le regard qu'il porte à ses personnages et aux relations humaines en général, notamment à travers un regard acéré sur la famille, sur lequel il se retient toutefois d'être démonstratif ou caricatural, d'autant qu'il se double d'une belle description sur la solitude, sans grands discours, mais avec une vraie sensibilité. Au contraire (c'est peut-être ce que certains lui reprocheront), nous sommes régulièrement dans le non-dit, l'ellipse, la subjectivité, laissant libre cours aux spectateurs pour deviner l'imposant passif. Parfois un peu abrupts, les flashbacks se montrent souvent pertinents, cassant le risque de trop tomber dans une forme de routine, de platitude, tout en se montrant éclairants, notamment dans la relation que Colin entretient avec sa grand-mère, ses parents ou son ex-petite amie. Sans être la plus belle réussite de son auteur, ce « portrait de famille » parfois cinglant, assez bien interprété (les performances de Valérie Karsenti et Gilles Cohen sont notamment à saluer), fait ainsi preuve d'un tact constant et d'une grande intelligence, notamment dans la description de son héros, dont la personnalité attachante permet une identification presque immédiate. Presque trente ans de carrière, et Lioret continue son sans-faute.
Il n'y a qu'avec sa grand mère que Colin se sent lui-même car sinon, il hait ses parents très cupides. Quant à sa petite amie, elle ne l'aimait pas assez pour le suivre alors qu'il part à la Sorbonne poursuivre des études de lettres. C'est à Paris qu'il va écrire son premier roman relatant ce qu'il connait, à savoir sa vie familiale et ce livre a pour titre Paris Brest. Si l'interprétation de Colin par Anthony Bajon est un peu molle, l'histoire se laisse regarder sans ennui.
Ce film est un petit bijou ! L'histoire est bonne et humaine, les acteurs sont convaincants et on passe vraiment un très bon moment grace à ce film de Mr Lioret ! Encore une fois... bon il est vrai que le personnage principal n'est pas très attachant car il est mou et plutot froid mais sa relation avec sa grand maman est tellement belle qu'on s'y attache quand même ! Un joli téléfilm qui vaut bien des films à gros budgets...
J'ai trouvé que ce téléfilm était très bien exécuté et la prestation du jeune A. Bajon très bonne.
Entremêlé de flash-backs, l'histoire de famille qui nous est racontée, se déroule sous nos yeux sans accrocs.
Les personnages sont attachants et on se projette facilement dans cette histoire d'héritage et de gros sous.
Entremêlé de flash-backs, l'histoire de famille qui nous est racontée, se déroule sous nos yeux sans accrocs.
Les personnages sont attachants et on se projette facilement dans cette histoire d'héritage et de gros sous.
Yves G.
Colin (Anthony Bajon) vient d’avoir dix-huit ans. Il ne supporte plus la mesquinerie de ses parents et rêve de quitter Brest pour aller poursuivre ses études à Paris et y réaliser le rêve de sa vie : l’écriture. Deux êtres le retiennent : sa grand-mère et sa fiancée.
Pourtant Colin franchira le pas. Cinq ans plus tard, il est de retour chez lui et solde ses comptes.
Même s’il est peu à peu éclipsé par une génération de réalisateurs plus jeunes, Philippe Lioret reste l’un des grands noms du cinéma social français. On a tous vu et aimé "Welcome" en 2009 où Vincent Lindon campait un maître nageur généreux. Philippe Lioret a souvent adapté des écrivains français contemporains : Olivier Adam ("Je vais bien, ne t’en fais pas"), Emmanuel Carrère ("Toutes nos envies"), Jean-Paul Dubois ("Le Fils de Jean"). Son dernier film, produit pour la télévision, est tiré d’un roman de Tanguy Viel, un des auteurs-étendards des Editions de Minuit, qui depuis une vingtaine d’années y publie des romans faussement policiers aux thèmes récurrents : les drames intimes, les secrets de famille, les inégalités sociales…
Aussi ai-je profité de sa diffusion en replay – jusqu’au 25 avril – pour voir ce "Paris-Brest" sur Arte. J’y étais d’autant plus incité que le rôle titre était confié à un acteur prometteur, Anthony Bajon, nommé cette année et l’année précédente au César du meilleur espoir masculin pour "Au nom de la terre" et "La Prière", deux films que j’avais adorés.
"Paris-Brest", un titre trompeur. Car il ne s’agit pas d’un aller-simple mais d’un aller-retour entre deux époques que cinq ans séparent : l’époque où Colin décide de quitter Brest et celle où il revient de paris. Et car la sécheresse du récit et le drame à son mitan n’ont pas la légèreté d’une friandise sucrée.
Malheureusement le résultat est décevant. La construction du récit est certes intelligente qui entrelace les deux temporalités. Mais c’est bien la seule subtilité d’une réalisation sinon bien paresseuse. D’habitude si juste, Philippe Lioret cède à la simplicité, réduisant ses personnages à des caricatures univoques : les parents de Colin sont mesquins, sa grand-mère est généreuse, sa fiancée est égoïste. Il n’est pas jusqu’au personnage de Colin lui-même qui manque d’épaisseur. Quand au « drame » autour duquel l’intrigue se noue, il n’a rien de bien dramatique ni de bien surprenant.
Pourtant Colin franchira le pas. Cinq ans plus tard, il est de retour chez lui et solde ses comptes.
Même s’il est peu à peu éclipsé par une génération de réalisateurs plus jeunes, Philippe Lioret reste l’un des grands noms du cinéma social français. On a tous vu et aimé "Welcome" en 2009 où Vincent Lindon campait un maître nageur généreux. Philippe Lioret a souvent adapté des écrivains français contemporains : Olivier Adam ("Je vais bien, ne t’en fais pas"), Emmanuel Carrère ("Toutes nos envies"), Jean-Paul Dubois ("Le Fils de Jean"). Son dernier film, produit pour la télévision, est tiré d’un roman de Tanguy Viel, un des auteurs-étendards des Editions de Minuit, qui depuis une vingtaine d’années y publie des romans faussement policiers aux thèmes récurrents : les drames intimes, les secrets de famille, les inégalités sociales…
Aussi ai-je profité de sa diffusion en replay – jusqu’au 25 avril – pour voir ce "Paris-Brest" sur Arte. J’y étais d’autant plus incité que le rôle titre était confié à un acteur prometteur, Anthony Bajon, nommé cette année et l’année précédente au César du meilleur espoir masculin pour "Au nom de la terre" et "La Prière", deux films que j’avais adorés.
"Paris-Brest", un titre trompeur. Car il ne s’agit pas d’un aller-simple mais d’un aller-retour entre deux époques que cinq ans séparent : l’époque où Colin décide de quitter Brest et celle où il revient de paris. Et car la sécheresse du récit et le drame à son mitan n’ont pas la légèreté d’une friandise sucrée.
Malheureusement le résultat est décevant. La construction du récit est certes intelligente qui entrelace les deux temporalités. Mais c’est bien la seule subtilité d’une réalisation sinon bien paresseuse. D’habitude si juste, Philippe Lioret cède à la simplicité, réduisant ses personnages à des caricatures univoques : les parents de Colin sont mesquins, sa grand-mère est généreuse, sa fiancée est égoïste. Il n’est pas jusqu’au personnage de Colin lui-même qui manque d’épaisseur. Quand au « drame » autour duquel l’intrigue se noue, il n’a rien de bien dramatique ni de bien surprenant.
Un film court et bien construit. Avec d'excellents acteurs très bien dirigés. L'intrigue fonctionne bien avec des petits retournements qui donnent du rythme. Film hyper réaliste. Une belle surprise (même quand on est pas breton !).
Film correct mais qui s'oublie vite après visionnage car anecdotique.
Déjà vu Anthony Bajon dans un rôle où il était plus crédible. Un acteur qui a de l'avenir mais il faudra plus de diction et trouver un scénario et un rôle plus forts. Ici, en apprenti écrivain, il n'est pas assez crédible.
Bref, on ne ressort pas de ce film en ayant éprouvé quoi que ce soit sinon être un peu blasé de film au scénario survolant les choses.
3/5
Déjà vu Anthony Bajon dans un rôle où il était plus crédible. Un acteur qui a de l'avenir mais il faudra plus de diction et trouver un scénario et un rôle plus forts. Ici, en apprenti écrivain, il n'est pas assez crédible.
Bref, on ne ressort pas de ce film en ayant éprouvé quoi que ce soit sinon être un peu blasé de film au scénario survolant les choses.
3/5
Étudiant, Colin rêve de fuir Brest et sa famille pour devenir écrivain à Paris. Mais sa grand-mère, Manou, la seule des siens dont il est proche, cherche à le retenir. Devenue riche sur le tard, la vieille dame ne cache pas son hostilité envers sa fille et son gendre, les parents de Colin, chez qui l’obsession de l’argent et de la réussite sociale l’emporte sur tout autre sentiment. Cinq ans plus tard, Colin vit à Paris, mais reste hanté par ce qu’il a fait pour y parvenir. À la veille de Noël, il revient au bercail, officiellement pour revoir sa sœur, qui vient d’avoir un enfant. Il espère aussi retrouver Élise, dont il était amoureux et qu’il a attendue en vain à Paris. Ses parents sont désormais installés dans le bel appartement de Manou qui, elle, végète dans une maison de retraite, à 25km de Brest. Au réveillon, Colin annonce qu’il s’apprête à publier un roman sur leur famille…
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