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David Locke
1 abonné
22 critiques
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0,5
Publiée le 16 juillet 2022
Tout est superficiel dans ce film. A aucun moment on ne retrouve l'esprit d'une époque, ça semble se passer aujourd'hui. Sinon tout est gentillet, et on enfile les clichés comme des perles. Il n'y a pas le moindre souffle de vie dans ce film. J'imagine que ces années étaient festives, joyeuses et destroy. On ne ressent qu'un immense vide, plombé par un pathos lourdaud et pas très subtil - la quête de reconnaissance par son père. Sinon, l'acteur qui joue le manager aux cheveux longs est catastrophique. J'ai jamais vu de toute ma vie quelqu'un jouer aussi mal. Ça pourrait être anecdotique mais c'est trop, il plombe toutes les scènes où il apparaît et ça en devient gênant. Que personne n'ait su lui dire qu'il devait apprendre un minimum à jouer avant de penser à faire l'acteur en dit long sur l'état du cinéma français.
Si tous les détails ne relèvent peut être pas de la réalité et si, bien qu'il joue très bien, l'acteur qui incarne Joey Starr ne reflète pas forcément l'image qu'on peut avoir de lui (contrairement à celui jouant le rôle de Kool Shen vraiment bien choisi je trouve), l'ensemble est vraiment divertissant et ravira les fans du 1er album culte du groupe NTM.
Ce film, sorti en 2021, s’adresse essentiellement aux amateurs de hip-hop. Pour les autres, la désillusion risque d’être grande. En effet, la réalisatrice Audrey Estrougo fait le pari de décrire les débuts du groupe de rap français Suprême NTM à la fin des années 1980. Validé par Kool Shen et JoeyStarr en personne, le scénario s’attarde sur leurs premiers concerts dans les MJC tout en essayant de restituer le contexte social et politique de l’époque. C’est bien là que le bât blesse, car l’histoire ne parvient qu’à de rares moments à prendre une direction plus intéressante (comme la relation conflictuelle entre Didier Morville et son père ou bien les rapports complexes du groupe avec l’industrie musicale). Bref, une œuvre remplie d’énergie malgré sa faible profondeur qui se laisse autant écouter que regarder.
Entrons tout de suite dans le vif du sujet. Oui il faut trouver un intérêt au rap pour pouvoir apprécier ce film qui raconte la formation et les débuts du groupe "NTM". Evidemment, il est ici question de réussite sociale, de confrontation entre jeunes de banlieue, de violence verbale… Personnellement, je ne cautionne pas l'intégralité du récit mais ce qui me pousse à apprécier le film c'est la structure du montage, la profondeur et l'étude du caractère des deux principaux protagonistes. C'est même parfois touchant. Les afficionados du groupe kifferont à coup sur !
Mouai sans plus l'histoire est plus centrée sur Didier que sur NTM. Il aurait pu au moin laisser l'entrée sur scène à la fin avec un bon son et une grosse ambiance bah non même pas. Film vraiment décevant j'en attendais tellement plus.
"Suprêmes" est un biopic sur les débuts du groupe NTM avec un récit qui se concentre sur la période 1989-1992. S'ils ne sont pas précurseurs du RAP en France, JoeyStarr et Kool Shen ont réussi à se faire une place en imposant leur style et leur franc-parler. On découvre deux jeunes issus de l'immigration habitant dans une banlieue difficile qui font des bêtises jusqu'à ce qu'ils découvrent la musique. Le début d'une success-story habituelle avec la musique ou le sport qui sauve des vies. S'ils ne se représentent pas comme tels, ils sont le symbole d'une jeunesse abandonnée, la voix de ces banlieues en colère. Le choix de la période n'est pas anodin puisque Audrey Estrougo calque l'explosion de ce groupe avec les émeutes dans les cités suite à des bavures policières. Le RAP permet alors à ces jeunes stigmatisés de s'exprimer. Les clichés persistent, mais ils parviennent à se faire un nom malgré leurs textes crus que certains comparent à des appels à la violence. Si le processus de création musicale est quasiment inexistant dans le film, ce qui est dommage, on y retrouve l'âme de la musique du groupe. Sur un plan plus personnel, la réalisatrice dresse le portrait de deux gamins perdus et difficiles à gérer. Le personnage de JoeyStarr a plus de matière notamment par rapport à la difficile relation qu'il entretient avec son père qui le rejette constamment malgré tous ses efforts pour le rendre fier. Pour ce qui est des acteurs, ils s'en sortent bien même s'ils n'ont pas le charisme ou la prestance de leurs aînés. Par contre, j'ai trouvé étrange de voir un Kool Shen qui ressemble plus à JoeyStarr que JoeyStarr lui-même. Au niveau des traits du visage, c'est frappant... S'il y avait beaucoup de choses à approfondir comme le processus de création musicale, car j'aurais aimé voir plus de scènes en studio notamment pour la naissance de certains classiques comme dans "Straight Outta Compton", "Suprêmes" couvre l'essentiel de cette période et reste un biopic assez solide.
Film vide, plat, aucune émotion même si on essaie de nous tirer une larme avec les scènes père fils. Si vous n'êtes pas les plus grands fan de NTM passez votre route.
Un bon biopic à la réalisation assez sobre. Les deux comédiens sont impeccables et s'approprient parfaitement leurs personnages, tant dans les moments intimistes que dans l'énergie scénique.
Film raté et trop politisé qui gâche le récit d’un biopic prometteur sur l’un des plus grands groupes du rap français. Je peux pas en dire plus car sinon je vais encore recevoir un mail de censure de l’équipe d’allociné…
Hyper déçu... Le film n'apporte rien, aucunes émotions, aucunes infos qu'on ne connait pas déjà. A la fin on se dit simplement mouais, film insipide et sans fond. En espérant que quelqu'un d'autre qui aime le rap et l'histoire d'NTM se chargera de faire un vrai biopic et pas un doc sur la jeunesse de J.S.
Ouais, bof. D'habitude les biopics me donnent envie d'en savoir plus sur les protagonistes, de mieux connaître leur œuvre, d'admirer la légende, et là... rien. On y voit une bande de sales gosses aux égos surdimensionnés et sans talent profiter non sans ingratitude d'une voie royale offerte par l'industrie du disque qui cherche à combler le vide en matière de gangsta rap français. A aucun moment on appréhende le génie des artistes, l'engouement du public, l'étincelle qui ouvre les portes de la gloire. Le propos est pauvre à tout point de vue, comme si le scénariste n'y croyait pas lui-même (Joe Starr souffrirait-il du complexe de l'imposteur ?) C'aurait pu, ç'aurait dû être bien... mais ça ne l'est pas.
Le projet de s'attaquer au monument du rap Français était plus que casse-gueule, Audrey Estrougo s'en tire très très bien malgré un scenario légèrement convenu il se dégage de ce petit biopic une énergie assez sidérante tout en évitant le politiquement correct des biopics Américains. Les débuts chaotique du groupe est très bien retranscrit. Camper deux bêtes de scènes et deux "gueules" comme Joey Starr et Kool Shen était probablement encore plus casse-gueule pour les deux jeunes acteurs qui devaient s'y coller, ils s'en tirent la aussi avec les honneurs, leurs énergies est contagieuse surtout lors des concerts. Une bonne surprise.