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Catherine Dagois
3 critiques
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4,0
Publiée le 24 novembre 2021
Attention comme le rappelle la réalisatrice c'est un film sur Bruno et Didier pas sur Joey Starr et Kool Shen et c'est ça qui en fait une fable urbaine poétique et émouvante portée par des acteurs merveilleux Une belle réussite puissante qui touche en plein cœur.
J'ai trouvé le film hyper fort, les performances des deux acteurs sont impressionnantes. Mettre en lumière avec subtilité une période, une histoire, une rage, est un vrai défi que la mise en scène relève avec succès. Un grand bravo pour cette interprétation, ce témoignage et cette énergie !
On est très loin du budget de Bohemian Rhapsody donc il ne faut pas s'attendre à une reconstitution flamboyante, le film se concentre sur l'éclosion réjouissante du groupe, la vie familiale de JoeyStarr et leurs concerts. Le début est assez marrant avec l'écriture à l'arrache d'un texte à deux, un premier concert chaud et la signature en maison en disques sans le vouloir ou presque. Théo Christine et Sandor Funtek livrent une performance convaincante.
Malheureusement, plus le film avance, plus les faiblesses d'écriture apparaissent. Des personnages secondaires comme Lady V par exemple sont réduits à des silhouettes, les dialogues constituent un condensé des vannes de JoeyStarr avec son célèbre tube: "Va te faire cuire le cul!" et des flashs infos sur la violence entre les cités et la police parsèment le long-métrage d'une manière superficielle. L'influence que ce groupe a pu avoir sur la société française n'est pas creusée tout comme leur discours parfois contradictoire entre rébellion brutale et apaisement clair, les rapports compliqués de JoeyStarr avec la police et les femmes restent hors champ.
Un film émouvant et plaisant dans ses meilleurs moments principalement les scènes de concerts mais un peu complaisant et limité dans l'ensemble, pourquoi ne traiter que les trois premières années?
Biopic classique dans sa forme mais qui a le mérite de s'attarder un des plus grand groupe de rap français de l'histoire. S'attardant sur les débuts du duo Kool Shen/Joeystarr le tout est porté par deux acteurs de talents (mention spéciale à Théo Christine). On sent une vraie envie et une vraie cohésion dans le groupe qui a créé ce film. Dommage peut-être que la réalisation et le scénario soit trop classique.
Un biopic de grande qualité, très représentatif de toute l'histoire du groupe à travers ce qu'il a vécu, avec deux jeunes acteurs des plus prometteurs !
Vu grâce au Club 300. Voilà un film au bilan très mitigé. Certaines choses fonctionnent très bien comme la description de la tension sociale dans les banlieues ou encore l'interprétation de Sandor Funtek. D'autres ne fonctionnent pas ou très peu. Gros point négatif la qualité du son. Lors des séquences de rap bien souvent on ne comprend pas un traître mot (avouez que c'est ballot). Autre problème, le personnage de Joey Star. Constamment en rébellion, constamment énervé et agressif. Dur d'éprouver de l'empathie... Alors est-ce la "faute" de Théo Christine ou le personnage était-il réellement comme ça, je ne sais. Bref, un film qui laisse des regrets.
Supremes c'est un biopic extrêmement classique mais pas déplaisant. Une plongée prévisible et attendue dans l'ascension du groupe mythique NTM. Les amateurs du genre ne verront rien de bien nouveau, mais le grand public devrait être conquis.
Retracer la genèse du groupe culte de rap français NTM était un sujet en or en plus d’être alléchant. Kool Shen et Joey Starr ont tellement marqué la culture du rap et la culture tout court durant les années 90, imprégnant leur message fort dans la société, qu’un film retraçant leur parcours était presque évident. De plus les frasques du groupe ont autant marqué les esprits que leur musique ce qui ouvrait une voie royale aux scénaristes pour raconter leur histoire. Le résultat est-il à la hauteur ? Pas vraiment. Mais il faut nuancer car il est fort probable que lorsqu’on est fan de ce genre musical et encore plus de la musique de ce groupe, l’appréciation de cette œuvre s’en retrouvera différente. En attendant, pour les profanes et les allergiques à ce type de musique, « Suprêmes » est parfois insupportable et fatigant. Pourtant, des films sur le blues ou le jazz peuvent être pourtant passionnants même quand on n’est pas client de ce genre de musique (on pense par exemple à « Accords et désaccords » sur le jazzman Django Reinhardt ou à « Ray » sur Ray Charles). Ce n’est donc pas une excuse et même si c’est peut-être moins facile pour le rap, cette biographie aurait pu être plus avenante pour tous les publics et c’est l’un de ses défauts majeurs.
En effet, il y a donc trop de scènes de rap (la moitié du film facilement) et si elles étaient forcément nécessaires pour s’imprégner de ce qui fait la sève du groupe, ici on frôle l’indigestion pour ceux n’étant pas clients. Ajoutons à cela le bruit perpétuel et fatigant des scènes de groupes, violentes et au langage vulgaire, notre cerveau est souvent mis à rude épreuve, proche de la saturation. C’est d’autant plus dommage que la réalisation d’Audrey Estourgo est proche du sans faute. Elle déborde d’énergie tout en étant visuellement très stylisée, un peu comme un clip de rap américain. C’est rythmé, appliqué et en totale phase avec le sujet. Mais là où « Suprêmes » met tous ses points c’est dans ces moments les plus intimes. Les scènes entre Didier Morville aka Joey Starr et son père sont les meilleures du film (leur duel verbal en milieu de bobine est tétanisant) suivies par celles entre lui et son acolyte Kool Shen aka Bruno Lopes, où l’amitié est mise en exergue. Dommage qu’elles soient trop rares car elles sont d’une intensité émotionnelle incandescente.
Et dans ces rapports humains nécessaires à la vraie captation de l’ADN du groupe, l’équipe du film frappe très fort avec le choix de Théo Christine pour le rôle de Joey Starr. Le jeune acteur découvert chez André Téchiné est incroyable de vérité, de rage et de douleur. Il vole la vedette à tous ses partenaires pourtant tous très bons. Une nomination aux prochains Césars semble évidente et incontournable. Mais le revers de bâton de cette composition fascinante est que le scénario n’en a que pour lui et que parfois le film ressemble davantage à une biographie du rappeur plutôt que du groupe auquel il appartient, le personnage de Kool Shen étant plus en retrait. Félix Lefebvre, révélé dans le sublime « Été 85 » de François Ozon est de son côté étonnant dans le second rôle du manager pubère. On apprécie aussi la contextualisation sociale de la naissance du groupe que l’on met adroitement en parallèle avec la montée des violences policières et des émeutes dans les cités. Il y a donc de bonnes choses mais le film se fait trop souvent désagréable dans sa fureur et aurait dû avoir la patte moins lourde sur les concerts pour davantage fédérer tous les publics. Cet avis reste donc plus subjectif qu’à l’accoutumée. C’est comme si un film sur un deejay techno avait la moitié de ses scènes dans un night-club aux sons de beats assourdissants, il n’est pas certain que les allergiques à ce type de musique apprécient en dépit d’éventuelles qualités cinématographiques...
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j'ai eu l'occasion de voir se films en avant premières en présence des acteurs principaux organisé par le kinepolis le films est plutôt bien même si le petit reproche serais qu'il parle surtout de joey star et de sa vie et qu'a aucun moment le vie de kool shen ne sois pas décrite ,lui qui est pourtant la tète pensante du groupe que se sois pour les musiques de fond ou les paroles. a part ca nous faire revenir dans les année 90 aussi bien au niveau des décors vêtements ou divers archives est une très bonne idée et part la même occasion rendre un hommage a se groupe qui en a marqué plus d'un . les acteurs s'en sorte plutôt bien surtout Théo Christine qui c'est vraiment bien imprégné du rôle de Joey star et sando funtek qui essaye tant bien que mal de resonné son amis et le faire revenir dans le droit chemin pour le bien de leurs groupe t par la même occasion assuré leurs avenir de rappeurs .
J'ai eu l'honneur et le privilège de voir l'avant première du biopic du groupe de rap NTM. C'est une vrai réussite, un film très réussi, de la réalisation aux choix des acteurs '' un joey starr et un kool Shen plus vrai que nature ''. Ce film mérite d'être vue et un 5 étoiles. A voir Vraiment, même si vous n'êtes pas fan...!
C'est de la bombe bébé. supers duos d'acteurs pour incarner le groupe NTM et ses débuts. Une belle immersion, c'est du vrai rap des gars du quartier. On est dedans. le film est même trop court, on redemande. Félicitations !!!!
Alors 👏👏👏🎬🎬🎬 à Audrey Estrougo pour cet excellent film avec des comédiens magistraux dont 2 de Rouen présents pour cette avant-première du 28/09/21 au Pathé Docks 76 (salle la plus pleine sur l'ensemble de la France 🙂).
Tout y est, la douleur, la colère, la révolte, les rires, l'émotion mais également l'époque d'une descente aux enfers des cités qui a permis la naissance de SUPRÊMES NTM et par la même d'exprimer la révolte de toute une génération.
Ces mêmes textes percutants d'une jeunesse en colère résonnent tjrs bien tristement pour celle d'aujourd'hui 😢
Suprêmes a le mérite de retracer le parcours du groupe Suprêmes - NTM d'un point de vue intime. La veine biopic permet d'entrer dans la complexité de JoeyStarr (notamment ses efforts de valorisation auprès de son père qui rejette violemment son côté déjanté) et Kool Shen (à la plume aiguisée), qui ont participé au scénario. Le film dresse aussi le portrait d'une époque, lorsque les banlieues abandonnées à leur sort se révoltaient via la musique et les émeutes. Les textes de rap expriment la rage des jeunes et leurs rythmes enfiévrés finissent par galvaniser les foules, ce qui agace les autorités qui cherchent à les contrôler. Les deux acteurs, Théo Christine et Sandor Funker, sont remarquables, totalement investis dans un biopic parfaitement chronologique (de la création du groupe en 1988 et ses essais pathétiques de sortir du lot au premier concert au Zénith en 1992, donc pas jusqu'à la séparation du groupe en 1999), quelque peu appliqué dans sa mise en scène mais qui se muscle quand il s'agit de rendre compte du talent sur scène des deux rappeurs. On sent comment ces deux jeunes de Seine Saint-Denis ont pu devenir les porte-parole des révoltes de leur génération. Par contre, même si le duo rejette toute récupération et que le film commence sur des images d'archives de Mitterrand parlant des difficultés des banlieues, le contexte politique (la montée de l'extrême-droite) est pratiquement absent. A voir ce qu'en fera la série coproduite par Arte et Netflix sur le même sujet. (compte-rendu du festival de Cannes sur Africultures)