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michael boussin
1 critique
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5,0
Publiée le 25 novembre 2021
Quel bonheur, quel kiffe d´avoir pu revivre les années 90, mon adolescence, la chance d´avoir pu grandir et suivre l´émergence de Joey Starr et Kool Shen, Supreme NTM. Ce film est puissant, dynamique, plongé directement dans leurs univers. La performance des deux acteurs est époustouflante, remarquable.
Nous sommes à la fin des années 80, dans les cités du 9-3. Le rap vient d’arriver en France. Didier et son ami Bruno, deux graffeurs, écrivent des textes qui expriment leur colère et leur mal-être ; leur ami Franck les met en musique. Un groupe se crée. Il s’appellera "Supreme NTM". Didier, Bruno et Franck prennent des noms de scène : ce sera JoeyStarr, Kool Shen et DJ S. Un manager prendra le destin du groupe en main ; un autre les fera signer chez Sony où ils sortiront leur premier album en 1991.
Jeune réalisatrice engagée, qui filme les banlieues depuis Regarde-moi en 2008, Audrey Estrougo s’est lancée un défi de taille : raconter, sans les trahir, les débuts du rap français et de son groupe le plus emblématique. Elle relève le défi haut la main grâce à une reconstitution soignée de l’époque (dont on peine à admettre qu’elle a déjà plus de trente ans alors qu’elle nous semble à nous, vieux quinquagénaires, si proche) et grâce à l’interprétation impeccable de deux jeunes acteurs prodigieux de talent : Théo Christine dans le rôle de JoeyStarr et Sandro Funtek dans celui de Kool Shen. Bizarrement, sur l’affiche, le second me semble ressembler plus à JoeyStarr que le premier. Etait-ce voulu ?
Critiquer ce film est pour moi une gageure. Car je ne connais rien au rap, un style dont le poids de mes préjugés et mes goûts musicaux m’ont toujours tenu éloigné. J’ai beau avoir essayé de l’écouter, je n’en apprécie ni les textes, ni les sons. Je veux bien entendre la rage qui s’y exprime mais je n’arrive pas à la comprendre et encore moins à la cautionner. Je ne suis pas fier de ce manque d’ouverture d’esprit et en fais un constat affligé.
Par conséquent, je suis bien en mal d’exprimer un avis éclairé sur ce film. J’en ai tout détesté parce que je n’en aime pas le sujet. Mais pour autant, j’imagine volontiers qu’un fan de rap l’appréciera. Et je ne l’en blâmerai pas. C’est sa came. Pas la mienne (sic).
Trainé par une amie,j'ai vu,sur un fond de tension dans les banlieues ce film insupportable,médiocre à l'image de celui qui a coécrit ce film c'est à dire Joey Starr.......
1989. Dans les cités déshéritées du 93, une bande de copains trouve un moyen d’expression grâce au mouvement hip-hop tout juste arrivé en France. Après la danse et le graff, JoeyStarr et Kool Shen se mettent à écrire des textes de rap imprégnés par la colère qui couve dans les banlieues. Leurs rythmes enfiévrés et leurs textes révoltés ne tardent pas à galvaniser les foules et … à se heurter aux autorités.
C’est Audrey Estrougo qui a fait ce biopic sur le groupe NTM. Elle a écrit le scénario avec Marcia Romano et en collaboration avec JoeyStarr, Kool Shen et DJ S. Suprêmes a été présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2021.
J’ai trouvé ce film bien même si j’en attendais mieux.
Pour ceux ne connaissant pas NTM, il s’agit d’un groupe de rap fondée en 1989, une époque où le hip-hop venait en immense majorité des États-Unis. Originaire de Seine-Saint-Denis, les deux rappeurs Joeystarr (Didier Morville) et Kool Shen (Bruno Lopes), ont imposé leur style afin de populariser cette musique dans l’hexagone. Le groupe sortira plusieurs albums jusqu’en 2001, date de leur séparation. Malgré quelques retours exceptionnels en 2008 et 2018, jamais il ne se reforma véritablement.
Suprême est donc là pour nous raconter cette genèse. En matière d’immersion, c’est plutôt une réussite. On retrouve bien l’esprit des années début 90. Même le grain d’image accentue cette impression. J’ai beaucoup apprécié les transitions entre les années. Des petits flashes récapitulatifs très bien fait. Par contre, j’ai trouvé que le rythme ne décollait jamais vraiment. Je pensais vivre plus d’intensité même si quelques scènes sont tout de même prometteuses, mais ce n’est pas assez. Je pense le problème vient en partie du déséquilibre entre les personnages. Alors que Joeystarr va avoir droit à un vrai travail, Kool Shen sera à peine exploré. Un véritable gâchis que je ne comprends vraiment pas. C’est un peu symbolique de cette dynamique de groupe peu perceptible. Le film a tout de même le mérite de montrer les côtés plus sombres des artistes et non faire un portrait aseptisé.
En termes de musique, elle sera bien présente. Concrètement, NTM n’est pas mon groupe de rap préféré. J’ai plutôt grandi au son de la Mafia K1 Fry. Je n’ai donc pas savouré spécialement tous ces passages. Je pense qu’un fervent fan serait déjà beaucoup plus réceptif. Par contre, si vous n’aimez pas du tout le rap, cela va être un peu embêtant tout de même. Les passages musicaux vont se répartir entre passages a cappella entre eux, des moments en studio, et bien sûr les concerts. En sommes c’est un panorama complet de ce que produire un artiste. On aura même l’honneur de voir Kool Shen développer sa prose en écoutant l’actualité.
Je suis plus réservé concernant le casting. Déjà par Théo Christine qui ne m’a pas convaincu en Joeystarr jeune. Il n’est pas mauvais en soi mais je ne voyais pas l’aura du rappeur sortir de lui. C’est un peu le même problème avec Sandor Funtek sauf que lui n’a pas trop l’occasion d’enrichir un Kool Shen qui n’est pas une priorité du film. Comme son compère, je ne pourrais pas dire qu’il est mauvais, c’est juste il n’est pas fait pour ce rôle. Félix Lefebvre va beaucoup plus se distinguer dans son rôle secondaire. Pour ma part j’ai vraiment aimé la performance de l’acteur ayant remporté le César de la Révélation masculine de l'année dans Été 85.
Bruno Lopes, alias Kool Shen, Didier Morville, alias Joey Starr, fin des années 80, le roupe NTM est formé. Fan de ce groupe, ce biopic sur les débuts du collectif m'a laissé perplexe. Il manque quelque chose pour transcender ce film un peu trop sage à mon goût, y mettre un peu de souffre. Et pourtant, les deux acteurs (Théo Cristine et Sandor Funtek) adoptent bien les tics et expressions de leur personnage. Malgré les images d'archives qui restent d'actualité, le récit est un peu scolaire quand il montre l'ascension du groupe. Maintenant, si les deux rappeurs sont satisfaits de cette adaptation, tant mieux ! Personnellement je reste sur ma faim à l'image du rapport père/fils de Didier Morville, traité avec beaucoup plus de réalisme et de manière moins aseptisé dans sa biographie (la première).
Un film sincère et bien produit mais un peu trop propre sur lui. Tout sent la reconstitution. Et il y a surtout une grosse erreur de casting. L'acteur qui joue Joey starr est bon , investi, sincère. Il joue bien. Mais justement, il joue ,sans réussir à vraiment incarner . Pas par manque de talent, il en a , mais il a beau tout faire il a le charisme d'un joli chiot labrador, alors qu'on attend un jaguar!! Rien à faire on n'y croit pas. Il manque le charisme , la voix de Joey starr. Tous les autres acteurs sont très bien, Sandor funtek en tête. Mais il manque l'essentiel. Et pourtant je ne suis pas une fan de Joey starr. Je n'ai pas de disque d'NTM. Joey starr m'a souvent énervée mais il a un putain de charisme, animal, puissant, effrayant même parfois, drôle, sensible et intelligent. Ici c'est fade et on ne peut croire que ses acolytes aient besoin de lui. Un joli film quand même. Mais qui manque de saveur. Je ne comprends pas ce casting. C'était envoyer l'acteur au casse pipe.
Très bon film biopic qui retrace effectivement le début agité du collectif 93 NTM ainsi que de suprême,le film est bien agencé grâce à Théo Christine qui incarne bien la rage que présentait Joey Starr lors de ses débuts ainsi que Sandor Funtek qui représente la sagesse de Kool Shen. Le film est correctement scénarisé mais on peut tout de même y nourrir quelques regrets comme le manque réel de représentation de la vie du groupe en "dehors" rap puisque les personnages du groupe sont avant tout des taggers urbains voulant faire entendre leur voix.
Bonne note tout de même pour la réalisatrice qui a su se mouiller en prenant des risques c'est une fierté pour la culture urbaine française d'avoir cette représentation.
Wahooo, quel film ! Une claque ! Quel retour en arrière ! Tout est respecté, décors, époque, vocabulaire... Les deux acteurs principaux sont des phénomènes tant sur le jeu d'acteur que quand ils chantent ! J'ai eu la chance les rencontrer et ils ont la tête sur les épaules, avec une touche d'humour et très sympatiques.
fans de rap, de hip-hop, de culture urbaine et des années 90, vous êtes ici chez vous. les acteurs sont intenses, donnent tout. la réalisation est efficace et intelligente. la réalisatrice a travaillé avec les acteurs de façon à ce que la bande devienne réellement amis et ça se voit à l'écran.
le bémol se situe plutôt dans le rythme. je trouve que c'est beaucoup de violence (physique, sonore, lumière...). Plus de plans calmes auraient été les bienvenus. à moins que cet effet serve le propos : se battre pour se faire entendre/comprendre.
Rempli d'une énergie brute et communicative, le film m'a fait découvrir les membres d'un groupe sur lequel j'avais plutôt des a priori. C'est là sa force, on se concentre sur l'humain et ça change tout ! Les dialogues sont drôles et enlevés, on ne s'ennuie jamais.
Ce film est vraiment superbe, j'ai adoré ! Les scènes de concert sont tops ! Allez le voir pour le jeu des acteurs principaux qui est tout simplement époustouflant. Pas facile d'incarner de telles figures du rap, et pourtant... Ce film c'est l'histoire de NTM mais aussi l'histoire d'une amitié... Merci !
Un film super, dynamique et qui donne la pêche ! Le duo d'acteurs offre une performance époustouflante. On s'y croit vraiment. En plus de l'énergie, le film résonne complètement avec la France actuelle. ça fait plaisir et c'est nécessaire !