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PLR
465 abonnés
1 557 critiques
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2,5
Publiée le 2 septembre 2020
Le registre n’est pas celui du documentaire. Ça aurait pu. Scènes de la vie quotidienne dans une maternité. Mais comme ce n’est pas un documentaire mais une comédie dramatique (pas tant que ça finalement, on ne vas pas forcément s'en plaindre sur un tel sujet), le scénario fait des incursions en dehors des murs de l’hôpital pour y revenir rapidement. Sans grand-chose pour étayer et structurer un récit ou une fiction quelconque même inspirée du quotidien. On se contentera donc des moments d’émotion et de tendresse avec ces bébés. De tension aussi parfois car c’est la vie.
J’ai trouvé cette comédie dramatique pas mal, mais sans plus. Sur le fond, j’aime le sujet du milieu hospitalier. Ici, on sera axé sur un service de maternité et tous les problèmes vécus. Il y a vraiment matière à faire voir l’état de nos hôpitaux aujourd’hui. Cependant, je trouve que le film passe en partie à côté de cette problématique. On va se concentrer sur le personnage de Jeanne, avec au passage une prestation de Sandrine Bonnaire pas extraordinaire. Son histoire va être très développé. Au départ c’est le mystère sur son passé, puis au fur et à mesure le voile va se lever. Cette intrigue prend donc la majorité du temps. Malheureusement ça laisse donc peu d’espace pour voir tout ce qui ne va pas dans le système de santé actuellement. Attention, il y a quand même des aspects abordés pertinemment comme le manque de personnel, la fatigue, les conditions de travail… Mais il y a comme l’impression que l’intrigue de Jeanne prend trop de place, et éparpille le spectateur. Pour au final, ne pas apporter grand-chose. Surtout que je pense qu’il y avait du potentiel pour s’appuyer sur les personnages secondaires, qui eux sont ancrés dans la vie de l’hôpital. Brigitte Roüan ou encore Aure Atika ont des rôles intéressant. Je tiens aussi à saluer la belle performance de Kenza Fortas qui confirme son talent après avoir reçu en 2019 le César du Meilleur jeune espoir féminin dans le drame SHÉHÉRAZADE (2018).
Pas de doute, Sandrine Bonnaire, du haut de ses 50 printemps révolus, dégage toujours cette parfaite alchimie entre une sensibilité fragile pleine d'humanité et une force intérieure d'une puissance rare. Du coup, l'histoire de cette sage-femme totalement impliquée dans son métier et qui voit un passé surprenant resurgir dans sa vie fait mouche et ébranle l'âme. Cette plongée au coeur d'une maternité et de ses problèmes récurrents de baisse de moyens m'a vraiment beaucoup touché et malgré un scénario plutôt minimaliste, l'intensité du jeu et le charisme de l'actrice principale valent à eux seuls le déplacement. Une belle réalisation. Essentiel et poignant. Site CINEMADOURG.free.fr
Les parties relatives à l'hôpital et ses difficultés sont plus qu intéressantes et très bien filmées. On comprend la détresse des soignants. Mais sorti de l'hôpital, le film perd de sa saveur. On ne comprend pas bien leblien avec le personnage incarne par Sandrine Bonnaire, qui joue très bien cependant Bref avis mitigé pour ce film
Un film que l'on regarde sans déplaisir, avec une Sandrine Bonnaire intéressante, mais avec l'impression de l'avoir vu des dizaines de fois avant. Donc, de bonnes choses et d'autre beaucoup moins... et surtout des Marseillais qui parlent avec l'accent parisien: ridicule.
J'attendais beaucoup de ce film dans un tel climat à l'heure actuelle, et voilà comment on représente les auxiliaires de puériculture... A part les nombreuses pause cigarettes et la chorale... À l'hopital les soignants n'ont pas le temps de changer leurs protections hygiéniques alors allez fumer.... De plus les auxiliaires sont attentionnées certes mais c'est quoi cette scène où ellr s'allonge dans le lit de la patiente.... Vous vous rendez compte de l'image transmise des auxiliaires, d'anciennes toxico qui ne savent pas quoi faire de leur vie bravo on est déjà maltraités dans notre quotidien ce n'est pas ce film qui arrangera les choses!!!!
Un très beau film, touchant car plein d'humanité. C'est une fiction (on s'en doute ;-)) qui par delà la belle présence de toutes les actrices-eurs, instille du vrai amour en filigrane derrière la présence des enfants et des nouveaux nés dont la joie et l'innocence nous remplit de bien être (et en plus, ce n'est pas au spectateur de s'en occuper jour et nuit, donc que du bonheur !). Avec en prime un émouvant come back sur la jeunesse de l'héroïne ...
Film intéressant, bien joué. Il aurait pu se passer de l'histoire du passé de l’héroïne Sandrine Bonnaire qui n'apporte pas grand chose au film, déjà bien rempli avec toutes les histoires des patientes et de la maternité. Aure Atika et Sandrine Bonnaire toujours excellentes
En cette époque qui les expose particulièrement, Marion Laine rend un touchant hommage aux soignant(e)s. Si elle use bien de quelques clichés, comme avec ce médecin chef qui récite et applique sans scrupule les directives d’un système inique qui voudrait remplacer l’humain par des algorithmes de rentabilité financière, sa chronique hospitalière sonne juste pour décrire l’engagement de ces femmes qui se battent tous les jours pour donner la vie. Mais quand Norma, auxiliaire de maternité (Sandrine Bonnaire comme toujours lumineuse) doit se confronter aux errances de sa jeunesse, le film s’égare dans une émotion factice sur la filiation, la résilience du passé, qui surligne inutilement le propos.... C’est dommage !
Film plaisant à regarder. Dénonce une nouvelle fois la réalité des conditions de travail des sages femmes et leur manque de moyens. Tout basé sur le rendement. Un métier mal payé pour tant de responsabilité. Sandrine Bonnaire est émouvante.