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L'Info Tout Court
416 abonnés
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2,0
Publiée le 21 août 2020
En bref, on ne croit jamais à rien dans le troisième long-métrage de Marion Laine... Le récit maladroit de la réalisatrice fait patauger ses personnages, les rendant plus usuels que véritablement écrits. Son troisième film échoue ainsi sur tous les tableaux qu’elle s’entend nous conter : du quotidien d’une maternité à celui d’une femme au passé ridiculement mystérieux, tout sonne miraculeusement faux derrière une mise en scène d’une impressionnante platitude envoyant directement le film dans les grilles d’un programme dominical de France Télévisions.
Pas du tout opposé aux films de femmes pour les femmes !!! Souvent bien au contraire. J'avoue ne pas avoir été emballé par un scénario pas trop accrocheur, de la tristesse en général sauf les scènes de chant ou de découverte des bébés. Hormis les 10 dernières minutes, j'ai failli fermer les yeux... Choix musicaux discutables en dehors de "Mamy Blue". J'ai par contre beaucoup apprécié le jeu de Brigitte Rouan, Sarah Stern ou Kenza Fortas. Beaucoup de clichés !! **
Ayant un petit faible pour Sandrine Bonnaire, je suis allé voir « Voir le jour », le dernier film de Marion Laine. Comme indiqué dans la bande annonce, nous plongeons dans le quotidien d’une maternité à Marseille avec ses sages-femmes, ses puéricultrices, ses stagiaires et ses médecins … et ses impératifs administratifs (4 jours de séjour pour une césarienne et 2 pour un accouchement eutocique) sans compter la présence d’un comité anti-IVG aux portes de l’établissement. Jeanne (Sandrine Bonnaire) est auxillaire de puériculture, venue tardivement à ce métier. Elle élève seule, Zoé, sa fille de 18 ans qui veut « sauver les océans ». Le début du film peut-paraître un peu lent mais il est nécessaire pour bien montrer la constitution de l’équipe, la personnalité de ses membres et leurs responsabilités respectives, leurs points forts. La mort d’un des jumeaux d’une chanteuse vient troubler ce travail quotidien chronophage … et puis un soir un homme arrive qui demande à voir Norma … Tout le passé caché de Jeanne de « revoir le jour », nous expliquant le pourquoi de cette méduse attachée au rétroviseur de sa voiture et de son tatouage. Le film est très bien fait avec des actrices toutes excellentes et très justes, une photo de première qualité, des flash-backs mêlés à des scènes de rêve, et une bande musicale entraînante. Un très beau film plein d’humanité.
En cette époque qui les expose particulièrement, Marion Laine rend un touchant hommage aux soignant(e)s. Si elle use bien de quelques clichés, comme avec ce médecin chef qui récite et applique sans scrupule les directives d’un système inique qui voudrait remplacer l’humain par des algorithmes de rentabilité financière, sa chronique hospitalière sonne juste pour décrire l’engagement de ces femmes qui se battent tous les jours pour donner la vie. Mais quand Norma, auxiliaire de maternité (Sandrine Bonnaire comme toujours lumineuse) doit se confronter aux errances de sa jeunesse, le film s’égare dans une émotion factice sur la filiation, la résilience du passé, qui surligne inutilement le propos.... C’est dommage !
J’ai trouvé cette comédie dramatique pas mal, mais sans plus. Sur le fond, j’aime le sujet du milieu hospitalier. Ici, on sera axé sur un service de maternité et tous les problèmes vécus. Il y a vraiment matière à faire voir l’état de nos hôpitaux aujourd’hui. Cependant, je trouve que le film passe en partie à côté de cette problématique. On va se concentrer sur le personnage de Jeanne, avec au passage une prestation de Sandrine Bonnaire pas extraordinaire. Son histoire va être très développé. Au départ c’est le mystère sur son passé, puis au fur et à mesure le voile va se lever. Cette intrigue prend donc la majorité du temps. Malheureusement ça laisse donc peu d’espace pour voir tout ce qui ne va pas dans le système de santé actuellement. Attention, il y a quand même des aspects abordés pertinemment comme le manque de personnel, la fatigue, les conditions de travail… Mais il y a comme l’impression que l’intrigue de Jeanne prend trop de place, et éparpille le spectateur. Pour au final, ne pas apporter grand-chose. Surtout que je pense qu’il y avait du potentiel pour s’appuyer sur les personnages secondaires, qui eux sont ancrés dans la vie de l’hôpital. Brigitte Roüan ou encore Aure Atika ont des rôles intéressant. Je tiens aussi à saluer la belle performance de Kenza Fortas qui confirme son talent après avoir reçu en 2019 le César du Meilleur jeune espoir féminin dans le drame SHÉHÉRAZADE (2018).
Une très belle découverte du cinéma français. Ces temps ci il y a peu de qualité dans la production française, mais là, avec ce film et quelques autres sortis cet été de disette Cinématographique, ça remonte mon avis sur l'espoir que je porte à la filière. C'est sobre, réaliste sans pathos (un des gros défauts du ciné français) avec une approche humaine et un peu social de ce beau métier mal considéré de l'univers médical de la naissance. Des personnages crédibles et sensibles, 3 formes de naissance (réelles ou symboliques : naissance des enfants, naissance adulte avec le départ du cocon familial, renaissance personnelle via la reconversion), on passe un moment avec les personnages arrachant, entre Joies, failles, luttes et bonheur de faire le plus beau métier du monde, sans s'apesantir, avec une certaine légèreté bienvenue. Bravo, sans histoire précise mais remplis des petites histoires de la vie quotidienne
Une ode à ce merveilleux travail que de donner la vie et à ce métier très féminin. Un très beau film réalisé par une femme montrant la difficile réalité du terrain et les conditions dans lesquelles exercent le personnel de nos maternités ; on n'est bien loin de l'émission édulcorée Baby boom (même si émouvante).
En filigrane, l'histoire intime de Jeanne.
Une bonne distribution et mention toute particulière à Sandrine Bonnaire qui excelle comme toujours.
Belle histoire. Les scènes d'hôpital sont très crédibles, on pourrait même se croire devant un documentaire. Il y a les naissances des bébés, et la renaissance de l'ex chanteuse de rock, qui tire un trait sur ses démons après avoir repris contact avec un ancien membre du groupe.
Je suis allé voir ce film sans grandes attentes, et bien j'ai adoré. J'ai été surpris, ému, enthousiasmé. Je ne connaissais pas Sandrine Bonnaire, elle m'a impressionné. En raison du rythme du film, plutôt lent, j'étais content de l'avoir vu au cinéma et non à la télévision. En tout cas ce film change des films américains !
Cela a commencé comme un malentendu puisque je me suis trompée d'horaire de séance et que la film a commencé alors que je pensais voir un autre film ... et quelle heureuse erreur !!! Un film de femmes, de mères, de transmission autour de la maternité que tous les hommes devraient voir car eux aussi sont une partie de cette histoire sans toujours en avoir conscience. Encore une rôle magnifique de subtilité pour Sandrine Bonnaire. Une délicate réalisation qui suggère bien les tourments intérieurs sans trop en faire. Une bande son qui nous replonge dans nos souvenirs et un bel hommage aux mères et au monde des infirmières. J'ai apprécié la subtilité de ce film qui aborde des douleurs profondes et parfois violentes sans jamais tomber dans le pathos, et en laissant toujours cette part au sourire lumineux de cette si grande actrice. On finit le film sans une once de tristesse ou de lourdeur. Un très beau travail d'auteurs.
VOIR LE JOUR est un très beau film qui prend tout son sens en ces temps troublés et douloureux que nous vivons. L'implication humaine et professionnelle des personnages, leur complexité, sont magnifiquement montrées. Leur lutte nécessaire pour le respect et la reconnaissance de leur travail est mise en valeur de façon concrète et palpable. Mais le film vaut surtout par la magnifique interprétation de SANDRINE BONNAIRE qui trouve là un de ses plus beaux rôle auquel elle apporte une palette infinie de nuances.C'est vraiment une grande!
un bon film, bien joué ou le climat hospitalier est bien analysé.... un film sur le magnifique moment de la naissance vu du côté des parents mais aussi et surtout du côté des sages femmes et puéricultrices... leurs difficultés au quotidien dans leur vie professionnelle et leur de vie de femme, UNE BELLE REUSSITE ! Bravo Sandrine Bonnaire !