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VinceHanna
70 abonnés
106 critiques
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0,5
Publiée le 8 novembre 2022
Film sans intérêt, ou alors il faut être un lâche. Ce genre de comportement n'a aucune chance d'être réaliste. Largement évitable. Encore un film politiquement correct et complètement éloigné de la réalité.
J’ai beaucoup hésité à aller voir ce film dont la bande annonce m’avait semblé alléchante en raison de la note des spectateurs (1,6…), qui est très rarement si basse sur votre site ! J’ai alors lu certaines critiques pointant l’aspect totalement raté, voyeuriste ou tirant sur la corde sensible de ce film. J’ai tout de même choisi d’aller en salle et en suis sorti bouleversé par le courage dont a fait preuve le personnage campé par Pierre Deladonchamps (à l’aise dans tous les registres). Certains trouvent la mise en scène misérabiliste, maladroite et pour ma part bien au contraire, elle se concentre sur le vertige, le combat et la dignité d’un homme sensible et non pas fragile. Dans quel état aurions nous été à sa place ? Certains à l’heure des chaînes d’informations continues n’ont plus conscience de la souffrance quotidienne qui nous est donnée à voir comme un spectacle. Il y a des humains derrière ces tranches de vie. Antoine Leiris est comme son personnage le dit « ´ un homme normal » avec un besoin et une envie féroces de témoigner. Il choisit la vie et le bonheur avec et pour son fils plutôt que de vivre dans la haine et le ressentiment. Il rompt ainsi la chaîne de la violence et refuse de se faire l’écho recherché par les agresseurs et ce faisant guide son fils vers un bonheur possible; celui de regarder du côté du beau et comme il le dit « de la musique, de la littérature, etc… » Il faut beaucoup de courage et d’amour pour son fils pour accepter la disparition de l’amour de sa vie. Ce film s’adresse aux optimistes, à ceux qui refusent que le monde soit celui décrit dans les «breaking News ». Antoine Leiris a compris cela dans son malheur et s’est servi naturellement des réseaux sociaux et des médias pour diffuser un message inhabituel, exploiter l’horreur pour en faire un miracle ! Il y trouve une rédemption et nous montre que l’humain est le centre de tout et le remède pour appréhender l’autre comme un potentiel frère et non un ennemi. Il y a du Terrence Malick dans cette approche du réalisateur. Un message généreux et pour certains désuet. Ceux qui acceptent de s’émouvoir encore seront sensibles à ce joli film, sincère et essentiel. Nous ne sommes pas ennemis, nous vivons sur la même planète et cette dernière souffre principalement d’une chose ; si nous ne regardons plus autrui avec bienveillance ou tout du moins sans méfiance immédiate alors nous aurons donné une leçon de vie essentielle à nos enfants ; l’espoir de la confraternité ! Allez voir ce film généreux et acceptez que vos émotions sortent sans vous sentir ridicules ; personne ne vous verra dans le noir. Merci au réalisateur et à ses généreux acteurs, vous êtes des témoins !
Un film nécessaire, à la fois poignant, bouleversant et remarquablement interprété. C'est un sujet réel et oh combien difficile. J'ai été vraiment touchée et très remuée. Armez vous de courage pour aller le voir. Il est regrettable qu'il soit aussi peu distribué.
Certains passages sont bouleversants et poignants, d'autres sont mal joués (Deladonchamps surjoue notamment au début) mais on se prend à l'histoire et on compatit à la détresse du personnage principal.
J'ai beaucoup aimé ce film très émouvant. Par contre je ne comprends pas le choix des actrices qui jouent Hélène Leiris et sa famille. En effet, pourquoi avoir choisi des arabes alors qu'elle était blonde et ne ressemblait en rien à camillia jordana. Au moins Pierre Deladonchamps, sans ressembler à Antoine Leiris, se rapproche quand même davantage. On peut se poser des questions sur le message qu'on a voulu nous faire passer...
On se souvient tous que trois jours après l’attentat du Bataclan, Antoine Leiris avait posté sur Facebook un texte poignant. Sa compagne, la mère de son petit garçon, âgé d’un an à peine, venait de décéder. Aux auteurs de l’attentat, il écrivait : « Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. (…) Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’aie peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu » Quatre mois plus tard, il publie chez Fayard un court essai dans lequel il raconte les douze premiers jours « d’une vie à trois qu’il faut poursuivre à deux ». Succès de librairie immédiat.
Son adaptation au cinéma est une fausse bonne idée. Bien sûr, elle parie sur la notoriété de son auteur et de son texte, espérant attirer une audience captive de lecteurs curieux. Le pari ne va pas de soi : tous les lecteurs d’Antoine Leiris iront-ils voir ce film ? Leur émotion n’aura-t-elle pas déjà été entamée par les autres films consacrés aux attentats du 13 novembre 2015 dont les hasards de la programmation provoquent la sortie en masse ces dernières semaines : "Revoir Paris" avec Virginie Efira, "Novembre" avec Jean Dujardin ?
Fidèle au livre, Vous n’aurez pas ma haine suit pas à pas Antoine depuis le matin de ce funeste vendredi 13 dont on sait par avance que ce sera le dernier qu’il partagera avec sa femme. On le scrute, avec un voyeurisme malaisant, tandis qu’il apprend les fusillades au Stade de France puis au Bataclan, comme nous l’avons tous fait ce soir-là et comme nous en avons tous gardé le souvenir si précis. Mais on sait que l’inquiétude vite levée que nous avons tous plus ou moins vécue aura pour lui des suites autrement dramatiques. On le suit ensuite durant les jours qui suivent les attentats entamer avec résilience un long deuil, entouré de la sollicitude de ses proches, avec son fils désormais orphelin.
L’écriture de ce texte soulevait deux questions intéressantes : pourquoi Antoine Leiris l’a-t-il écrit ? quelles conséquences a-t-il eues sur sa vie ? Hélas le film ne répond ni à l’une ni à l’autre. Ou bien il y répond mal. Ou bien encore les réponses qu’il y donne sont d’une telle banalité qu’elles n’ont aucun intérêt.
On ne saura rien du passé d’Antoine Leiris sinon qu’il était encalminé dans l’écriture d’un roman qui n’avançait pas. On ne saura pas ce qui l’a incité à écrire ce texte sur Facebook. Il dira plus tard l’avoir écrit d’un trait durant la sieste de son fils. On ne saura pas surtout ce qui l’a incité à y faire preuve d’une si grande magnanimité à l’égard des assassins de sa femme. Car c’est bien là le point le plus intéressant de ce texte, sur lequel le film ne nous dit rien : qu’y avait-il, dans la vie d’Antoine, dans ses engagements politiques, dans sa philosophie de vie, qui l’a incité à faire preuve d’une telle lucidité et d’une telle intelligence ?
On ne saura guère plus des conséquences de la publication de ce texte et de la soudaine notoriété qu’elle a conférée à Antoine Leiris. On le voit faire la tournée des plateaux. Il est désormais reconnu dans la rue par des inconnus. Et après ?
Faute de creuser ces sujets-là, "Vous n’aurez pas ma haine" s’enlise dans un pathos sirupeux, certes efficace (il faut avoir un cœur de pierre pour ne pas verser sa larme) mais sans grand intérêt.
Un film qui a tout faux ! Mièvrerie, sensiblerie, et auto-flagellation à tous les étages. La mise en scène est très maladroite, approximative, timorée. Pierre Deladonchamps incarne mal son personnage et on ne croit jamais à celui de Camelia Jordana. Ce film produit l'effet contraire de son scénario. On a justement envie de crier, de se révolter face à l'injustice, face à la mort des innocents du 13 novembre. Impossible d'oublier ni de pardonner ni d'exorciser tout ce qui s'est passé ce soir-là.
Le film suit une ligne narrative sans surprise. C’est triste, et on savait que cela serait triste. C’est un choix du réalisateur, à respecter. Quant à l’acteur… putain l’acteur !!!!! Bravo M. Deladonchamps !!
Un beau film poignant et triste sur le deuil d'un homme, incarné par le merveilleux Pierre Deladonchamps. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2022/11/vous-naurez-pas-ma-haine-de-kilian.html
Très difficile de "noter" cette adaptation du livre écrit par Antoine Leiris suite à la perte de sa femme dans les terribles évènements du "Bataclan". Cette écriture a probablement été pour lui une manière de surmonter, de "survivre"..... Maintenant son rôle repris par Pierre Deladonchamps me semble tout à fait honorable, et celui de Camelia Jordana, sa femme Hélène, ne m'inspire pas de commentaire particulier, cette famille étant tout à fait "classique". Le sujet étant si "intense" et subjectif, outre le rôle principal, c'est le jeune "Melvil" joué par Zoé Lorio, qu' il faut souligner, vu son age ! Tout le reste est occulté, et une gêne est présente en permanence, peut être une pudeur, qui n'arrive pas à vraiment trouver son expression dans cette dramatique.....Difficile....!!**
Ce film est passé à côté d'une narration entre ses personnages, on imagine peu en tant que spectateur qu'ils soit aussi arrogant et détestable envers sa famille malgré son deuil. On passe à côté de son parcours intérieur dans sa lutte du "Vous n'aurez pas ma haine". Le montage aurait pu être changer pour amener moins tôt les informations importante qu'on puisse donner à un enfant qui lutte lui aussi contre l'absence de sa mère, cela aurait eu d'avantage d'impact émotionnel au spectateur. c'est dommage que ce texte sublime soit si peu mit en avant, l'idée de la voix off aurait du être exploitée dès le début.
Film poignant qui montre le désarroi d'un homme dont la femme a été tuée au bataclan et qui se retrouve seul avec son petit enfant, ce film est dérangeant car il va au fond de cette détresse humaine...
Le film traite plutôt bien les émotions par lesquelles passe le père de famille qui a perdu sa femme au bataclan mais cela manque de consistance . Les autres membres de la famille ( et de l’ami rescapé)souffrent aussi et ce n’est pas assez mis en avant comme si seul le père était en grande souffrance c est dommage On a le sentiment de survoler un sujet d une extrême gravité