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Le Grand
1 abonné
82 critiques
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3,0
Publiée le 3 novembre 2024
Après la sortie de "Novembre", "Vous n'aurez pas ma haine" et la critique sévère qui l'accueille montrent combien le sujet reste trop délicat et trop difficile à traiter. Peut-être est-il prématuré d'en donner une version au cinéma en raison de l'impact très èmotionnel qu'il suscite toujours. Il est clair que la maniêre dont le mari réagit à la mort brutale de son épouse, victime du Bataclan, n'est pas comprise par de nombreux spectateurs. Je me garderai bien de les juger ou de parler comme une victime que je ne suis pas . Le film ne semble avoir comme seule volonté que celle de montrer une famille brisée par l'attentat. Et que peut faire un homme , comme nous tous , face à un évènement d'une telle ampleur qui le dépasse totalement et devant lequel il est totalement impuissant ? Déboussolé, il réagit avec ses propres moyens, son affect perso et la parcelle de dignité qu'il lui reste. C'est la réalité qui émerge de ce film à petit budget : des vies brisées, avec ses victimes qui doivent se reconstruire. Couvrir le drame du Bataclan sur le grand écran n'est pas simple, le faire demande plus de temps, plus de recul , et on ne peut le faire par le biais de petites productions même avec un bon casting. Il aurait fallu préparer un vrai grand film, même de 2h30, qui fusionne en un seul scénario parallèlement la traque des terroristes et le sort des victimes. Ce n'est pas le cas, ce que je regrette. Il aurait fallu , comme Rydley Scott sait le faire, prendre son temps, pour sortir une production digne du sujet et à la hauteur du drame. Pour ce faire, certaines reconstitutions tragiques s'imposeraient et le public n'y est pas prêt. Les réalisateurs non plus . D'où mon sentiment que ces 2 adaptations à l'écran sont venues trop tôt.
Même s’il n'a pas la force, ni l'impact émotionnelle de la lettre ouverte qu’Antoine Lieris publia sur Facebook 3 jours après la mort de sa femme, victime de l’attaque terroriste du Bataclan, ce récit ne mérite pas autant de négation à son égard Alors oui, on dirait un téléfilm mièvre et longuet mais « Vous n’aurez pas ma haine » a néanmoins réussi à me toucher.
Un film à la hauteur du roman ! Je ne comprends pas les notes …
9 ans après le message d’Antoine Leiris résonne plus que tout quand les terroristes semblent l’avoir emporté en semant la graine de la division et de la haine que l’auteur s’est refusé de semer à son tour. Notre société est plus antagoniste que jamais et pourtant la tolérance est ajd plus que jamais nécessaire
Émouvant Je trouve le personnage d'Antoine Leris très touchant. On le suit tiraillé entre l'envie de se battre pour son fil et son inéluctable tristesse
La lâcheté est d'après ce film mièvre une qualité première ! La nullité du jeux des acteurs vous convaincra de l'inverse. Rien n'est crédible, Camélia joue toujours aussi mal... Mais qui et pourquoi la fait tourner ? C'est promis je boycotte ses films, on ne m'y prendra plus !
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12 561 critiques
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2,0
Publiée le 21 août 2023
Plus le film avance, plus "Vous n'aurez pas ma haine" (2022), tirè d'un bouleversant roman du même nom, s'ègare dans une histoire qui verse dans le larmoyant et dans l’exagèration de l'èmotion! Constat terrible : le film se base sur les attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan où la mise en scène de Kilian Riedhof n'èpargne pas au public tout sentiment de malaise par rapport aux victimes! Seul Pierre Deladonchamps s'en tire bien dans un rôle particulièrement difficile! S'il y avait une seule bonne raison de voir le film, ce serait pour voir sa prestation de veuf et père dètruit! A la fin, on peut ècraser une larme à condition d'avoir bravè le grotesque spoiler: (les mamans et leurs tupperwares) et le pathos envahissant de certaines sèquences! Oui parce qu'on a bon coeur (oui la haine est propre à l'histoire) et qu'on n'a endurè la souffrance de Antoine Leiris et de l'amour qu'il portait à sa femme! Bref, prèfèrez largement le roman qui, même court, allait à l'essentiel des choses...
Film absolument insupportable à regarder. Le film met mal à l'aise, quand on le regarde on se sent gêné par autant de fragilité chez le personnage principal ... c'est un film que j'ai vu dans un avion (que beaucoup d'étrangers doivent regarder pendant leurs vols et ça me fait honte).
Il incarne le maux de notre société : des hommes fragiles, narcissiques, papas bobos à poussette etc à côté de la plaque qui chouinnes sans aucune dignité.
J'ai honte que ce film français tourne à l'international ...
Incroyable ! Avec un titre pareil, un thème aussi sensible et encore frais, je suis resté à distance. La faute à qui ? A l’interprétation de Pierre Deladonchamps trop lisse, fade, presque transparent ? L’acteur a beau se démener, l’incarnation fait défaut pour que je sois transporté par son personnage. Le réalisateur Kilian Riedhof est en grande partie responsable et dans sa direction d’acteurs et dans son traitement. La couverture musicale ne peut pas compenser ce manque de relief, de corps. Tout partait bien jusqu’au drame puis peu à peu le récit s’enfonce dans une sorte de ventre mou lénifiant. J’aurais aimé être perclus d’émotion, en vain. Par contre, mention toute particulière à l’actrice baby Zoé Ioro ! J’ai été épaté par sa prestation, une prestation rare pour un enfant de cet âge.
C'est horrible de si peu aimer ce film dont j'approuve une partie de l'idéologie. Mais là rien ne va : Seul Camélia Jordana et "son enfant" s'en sortent bien d'un point de vue qualité de jeu, la réalisation est mal faite, on ne voit que mal les étapes du deuil et pour le peu que je n'approuve pas (et que PERSONNE ne devrait approuver) tout est gâché.
Si vous voulez un (très) bon film sur ces attentats atroces qui laisseront un traumatisme éternel à la France tournez vous plutôt vers Novembre. Ce sont deux films incomparables, mais qui traitent avec courage là où l'autre avec complaisance.
Je ne partage ni ne comprends certaines critiques qui descendent ce film magnifique. Il nous permet de ressentir et d'imaginer l'angoisse, l'attente, la peur, la reconnaissance du corps, l'acceptation, les cauchemars et la traversée de souffrance d'un homme qui se retrouve seul avec son fils, à qui des terroristes ont arraché la vie de leur femme et mère. Ce film nous permet de comprendre, autant que faire se peut le périple douloureux de ceux qui restent, pour survivre à un tel évènement . Comment continuer à vivre et se reconstruire? Pierre Delalonchamps est un formidable acteur, tout en nuances, juste et jamais dans l'excès, ainsi le film ne sombre pas selon moi dans le pathos malsain et voyeuriste. Il porte le film avec brio, on l'accompagne, on a envie de l'aider, on souhaite qu'il parvienne à s'en sortir avec son adorable petit garçon qui joue trop bien. J'ai adoré, je ne peux que vivement conseiller ce film superbe.
C'est bizarre le rejet qu'inspire ce film. Tout d'abord chapeau à la jeune actrice qui joue l'enfant. Elle est extra. Pour faire bref, j'ai vu un film sur un combat intérieur. L'histoire d'un homme que tout aurait pu pousser à la colère, à la haine donc et qui décide très vite du contraire. J'ai vu une lutte pour garder la tête hors de l'eau. Sans trop savoir s'il y est finalement arrivé. Je suis moins sévère que la majorité des critiques. A voir.
Petit film pour petits bobos avec, j'ose espérer en étant sur de me tromper, un petit budget ! En tout cas, de bien petits acteurs et une bien petite mise en scène pour dépeindre ce drame immense. Donc en gros, pas d'amalgame, pas de rébellion, beaucoup de pleurnicheries et pas beaucoup d'intérêt. Un film pour les électeurs de le France Insoumise qui vieillira donc très vite et très mal !
Adapté du livre éponyme d'Antoine Leiris, "Vous n'aurez pas ma haine" raconte comment cet homme a réagi à la suite de la perte de sa femme qui était l'une des victimes du Bataclan. Cet homme s'est notamment fait connaître après avoir posté un message sur les réseaux sociaux qui a été très partagé dans le monde entier. Si la première partie sur l'angoisse de l'attente est forte, la suite ne m'a pas vraiment touché à part les scènes avec le petit. Je n'ai pas envie de juger la réaction, car il s'agit d'une histoire vraie et que l'on ne peut pas se mettre à sa place hormis si l'on a vécu la même chose, mais j'ai eu un peu de mal avec le traitement du sujet. Le film est plus axé sur la soudaine célébrité d'Antoine que sur son deuil même si les deux sont liés puisque cela fait partie du processus. Ce qui est gênant dans le film, c'est qu'on a l'impression qu'il prend un certain plaisir dans cette situation. L'attention des autres, ses apparitions dans les médias, on dirait vraiment qu'il aime cela. C'est peut-être sa façon de gérer son deuil et de penser à autre chose, mais j'ai été mal à l'aise devant ces scènes. Si le film est regardable, je l'ai trouvé maladroit et pas très interprété.