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David REMY
1 critique
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1,0
Publiée le 9 novembre 2024
Vous n’aurez pas ma haine" se présente comme un drame poignant sur le thème du deuil, mais il échoue à véritablement toucher le spectateur. Le film, qui aborde l'histoire d'un père endeuillé après l'assassinat de son fils, se perd dans un récit trop convenu et prévisible. Les performances des acteurs manquent de profondeur, laissant les émotions superficielles et peu convaincantes. La mise en scène, bien que soignée, ne parvient pas à compenser un scénario excessivement lourd et répétitif. Les dialogues, souvent cliché, n'apportent rien de nouveau au genre, rendant l'expérience fastidieuse. Au lieu d’offrir une réflexion émotive sur le chagrin et la résilience, le film se contente d'énumérer des clichés sans jamais vraiment explorer les vérités humaines qu'il veut aborder. En somme, "Vous n’aurez pas ma haine" est une œuvre qui, malgré ses bonnes intentions, sombre dans l'ennui et l’insignifiance.
Qui part guilleret avec l'idée de passer un bon moment sur un film qui traite du drame d'Antoine Leiris? Comment rejouer avec justesse un drame si récent, encore présent, dont les principaux protagonistes, bien vivants, en vivent les contingences au quotidien? Faut-il faire du cinéma sur ce thème? Peut être que la mise en image de ce drame vécu dans une recherche de survie, à priori impossible, nous permet de nous questionner sur une possible résilience...est t'elle possible, en serions nous, nous même, capable, le souhaiterions nous? mais il faut vivre ou survivre à l'évènement! chacun sa manière. L'exercice du cinema sur ce thème est n'est ni simple, en aucun cas bankable (les critiques sont ditihyrambiques! ou presque) J'ai trouvé ce film évidement bouleversant dans le thème, joué de manière juste dans toutes les situations auxquelles un tel drame, exposent avec un énorme travail de direction d'acteur (comment cet enfant a t"il pu être dirigé de la sorte pour jouer ce rôle plus que secondaire, à son âge, avec autant de d'expression de réalisme?). La question qui nous gratte est sans doute le postulat de départ : vous n'aurez pas ma haine! aurais-je retenu cette posture de vie en pareil cas? pas sur. Celle que j'aurai retenu aurait t'elle permis de survivre ? pas sur non plus. Quant au jeu d'acteur, aurait t'il fallu en faire plus dans le ton, ou directement faire jouer Antoine? Avec une recherche de réalisme absolu, pourquoi dévoyer le sentiment réel? pour faire du cinéma? C'est du cinéma! du bon.