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tpguillaume
5 critiques
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4,0
Publiée le 8 novembre 2022
J’ai beaucoup hésité à aller voir ce film dont la bande annonce m’avait semblé alléchante en raison de la note des spectateurs (1,6…), qui est très rarement si basse sur votre site ! J’ai alors lu certaines critiques pointant l’aspect totalement raté, voyeuriste ou tirant sur la corde sensible de ce film. J’ai tout de même choisi d’aller en salle et en suis sorti bouleversé par le courage dont a fait preuve le personnage campé par Pierre Deladonchamps (à l’aise dans tous les registres). Certains trouvent la mise en scène misérabiliste, maladroite et pour ma part bien au contraire, elle se concentre sur le vertige, le combat et la dignité d’un homme sensible et non pas fragile. Dans quel état aurions nous été à sa place ? Certains à l’heure des chaînes d’informations continues n’ont plus conscience de la souffrance quotidienne qui nous est donnée à voir comme un spectacle. Il y a des humains derrière ces tranches de vie. Antoine Leiris est comme son personnage le dit « ´ un homme normal » avec un besoin et une envie féroces de témoigner. Il choisit la vie et le bonheur avec et pour son fils plutôt que de vivre dans la haine et le ressentiment. Il rompt ainsi la chaîne de la violence et refuse de se faire l’écho recherché par les agresseurs et ce faisant guide son fils vers un bonheur possible; celui de regarder du côté du beau et comme il le dit « de la musique, de la littérature, etc… » Il faut beaucoup de courage et d’amour pour son fils pour accepter la disparition de l’amour de sa vie. Ce film s’adresse aux optimistes, à ceux qui refusent que le monde soit celui décrit dans les «breaking News ». Antoine Leiris a compris cela dans son malheur et s’est servi naturellement des réseaux sociaux et des médias pour diffuser un message inhabituel, exploiter l’horreur pour en faire un miracle ! Il y trouve une rédemption et nous montre que l’humain est le centre de tout et le remède pour appréhender l’autre comme un potentiel frère et non un ennemi. Il y a du Terrence Malick dans cette approche du réalisateur. Un message généreux et pour certains désuet. Ceux qui acceptent de s’émouvoir encore seront sensibles à ce joli film, sincère et essentiel. Nous ne sommes pas ennemis, nous vivons sur la même planète et cette dernière souffre principalement d’une chose ; si nous ne regardons plus autrui avec bienveillance ou tout du moins sans méfiance immédiate alors nous aurons donné une leçon de vie essentielle à nos enfants ; l’espoir de la confraternité ! Allez voir ce film généreux et acceptez que vos émotions sortent sans vous sentir ridicules ; personne ne vous verra dans le noir. Merci au réalisateur et à ses généreux acteurs, vous êtes des témoins !
Après la sortie de "Novembre", "Vous n'aurez pas ma haine" et la critique sévère qui l'accueille montrent combien le sujet reste trop délicat et trop difficile à traiter. Peut-être est-il prématuré d'en donner une version au cinéma en raison de l'impact très èmotionnel qu'il suscite toujours. Il est clair que la maniêre dont le mari réagit à la mort brutale de son épouse, victime du Bataclan, n'est pas comprise par de nombreux spectateurs. Je me garderai bien de les juger ou de parler comme une victime que je ne suis pas . Le film ne semble avoir comme seule volonté que celle de montrer une famille brisée par l'attentat. Et que peut faire un homme , comme nous tous , face à un évènement d'une telle ampleur qui le dépasse totalement et devant lequel il est totalement impuissant ? Déboussolé, il réagit avec ses propres moyens, son affect perso et la parcelle de dignité qu'il lui reste. C'est la réalité qui émerge de ce film à petit budget : des vies brisées, avec ses victimes qui doivent se reconstruire. Couvrir le drame du Bataclan sur le grand écran n'est pas simple, le faire demande plus de temps, plus de recul , et on ne peut le faire par le biais de petites productions même avec un bon casting. Il aurait fallu préparer un vrai grand film, même de 2h30, qui fusionne en un seul scénario parallèlement la traque des terroristes et le sort des victimes. Ce n'est pas le cas, ce que je regrette. Il aurait fallu , comme Rydley Scott sait le faire, prendre son temps, pour sortir une production digne du sujet et à la hauteur du drame. Pour ce faire, certaines reconstitutions tragiques s'imposeraient et le public n'y est pas prêt. Les réalisateurs non plus . D'où mon sentiment que ces 2 adaptations à l'écran sont venues trop tôt.
La lâcheté est d'après ce film mièvre une qualité première ! La nullité du jeux des acteurs vous convaincra de l'inverse. Rien n'est crédible, Camélia joue toujours aussi mal... Mais qui et pourquoi la fait tourner ? C'est promis je boycotte ses films, on ne m'y prendra plus !
C'est horrible de si peu aimer ce film dont j'approuve une partie de l'idéologie. Mais là rien ne va : Seul Camélia Jordana et "son enfant" s'en sortent bien d'un point de vue qualité de jeu, la réalisation est mal faite, on ne voit que mal les étapes du deuil et pour le peu que je n'approuve pas (et que PERSONNE ne devrait approuver) tout est gâché.
Si vous voulez un (très) bon film sur ces attentats atroces qui laisseront un traumatisme éternel à la France tournez vous plutôt vers Novembre. Ce sont deux films incomparables, mais qui traitent avec courage là où l'autre avec complaisance.
Je ne comprends pas pourquoi ce film a une note aussi basse, moi j'ai bien aimé, il fait son deuil comme il peut, et bravo à la petite Zoé qui joue très bien ... Par contre je n'ai pas aimé Novembre, comme quoi tous les goûts sont différents.
Mon dieu quel film répugnant plein de patos avec des acteurs médiocres et peu crédibles et payé une nouvelle fois avec les impôts de tous. En revanche j'ai lu le livre super bien écrit et émouvant. Quelle déception.
Encore faudrait-il faire la définition du courage, est-elle si binaire? Bien facile de s'imaginer une revanche, un combat... bien plus difficile de dépasser cet état pour se sauver, au sens noble du terme. Je n'ai aucune idée de ce qu'on vécu ces personnes. je n'ai aucun jugement. Mais j'ai peur. J'ai peur de ce monde et que ce film soit si mal noté. Et puis arrive le paradoxe, encore pire... Un livre, un film, du business sur le malheur inexplicable.
Qui part guilleret avec l'idée de passer un bon moment sur un film qui traite du drame d'Antoine Leiris? Comment rejouer avec justesse un drame si récent, encore présent, dont les principaux protagonistes, bien vivants, en vivent les contingences au quotidien? Faut-il faire du cinéma sur ce thème? Peut être que la mise en image de ce drame vécu dans une recherche de survie, à priori impossible, nous permet de nous questionner sur une possible résilience...est t'elle possible, en serions nous, nous même, capable, le souhaiterions nous? mais il faut vivre ou survivre à l'évènement! chacun sa manière. L'exercice du cinema sur ce thème est n'est ni simple, en aucun cas bankable (les critiques sont ditihyrambiques! ou presque) J'ai trouvé ce film évidement bouleversant dans le thème, joué de manière juste dans toutes les situations auxquelles un tel drame, exposent avec un énorme travail de direction d'acteur (comment cet enfant a t"il pu être dirigé de la sorte pour jouer ce rôle plus que secondaire, à son âge, avec autant de d'expression de réalisme?). La question qui nous gratte est sans doute le postulat de départ : vous n'aurez pas ma haine! aurais-je retenu cette posture de vie en pareil cas? pas sur. Celle que j'aurai retenu aurait t'elle permis de survivre ? pas sur non plus. Quant au jeu d'acteur, aurait t'il fallu en faire plus dans le ton, ou directement faire jouer Antoine? Avec une recherche de réalisme absolu, pourquoi dévoyer le sentiment réel? pour faire du cinéma? C'est du cinéma! du bon.
Merci. Il fallait du courage pour aborder, avec intelligence, un sujet si contemporain et chaud. Je dits merci parce-que ce film permet de "préserver la mémoire"de ce terrible acte, Les français on souvent la mémoires courte.
Un film à la hauteur du roman ! Je ne comprends pas les notes …
9 ans après le message d’Antoine Leiris résonne plus que tout quand les terroristes semblent l’avoir emporté en semant la graine de la division et de la haine que l’auteur s’est refusé de semer à son tour. Notre société est plus antagoniste que jamais et pourtant la tolérance est ajd plus que jamais nécessaire