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ederrenak
5 critiques
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0,5
Publiée le 27 novembre 2022
Déçu par ce film larmoyant et donneur de leçon ; qui veut faire l'ange fait la bête disait Pascal, qui se veut magnanime et miséricordieux tombe dans la lâcheté et la dhimmitude béate. C'est en tout cas l'impression que je retire de ce film embarrassant, desservi par un scénario lourd, un pathos envahissant et des acteurs peu crédibles (Camélia Jordana, aïe..).
Adaptation du livre d'Antoine Leiris, ce film n'est pas un chef-d'oeuvre mais il ne mérite pas un tel lynchage. En effet, on peut lui reprocher son côté larmoyant mais la situation vécue ne justifie-t'-elle pas ces effusions lacrymales? Pierre Deladonchamps n'est pas si mauvais que cela. Il donne même une belle leçon de résilience suite à ce drame sans surjouer. Psychologiquement, c'est assez minimaliste mais Kilian Riedhof signe un film avec des instants poignants, notamment sur les troubles chez l'enfant engendrés par la perte du repère maternel. Quant à Camélia Jordana, difficile de la juger alors qu'elle n'apparaît que 10 minutes dans ce long-métrage...
Petit film pour petits bobos avec, j'ose espérer en étant sur de me tromper, un petit budget ! En tout cas, de bien petits acteurs et une bien petite mise en scène pour dépeindre ce drame immense. Donc en gros, pas d'amalgame, pas de rébellion, beaucoup de pleurnicheries et pas beaucoup d'intérêt. Un film pour les électeurs de le France Insoumise qui vieillira donc très vite et très mal !
Incroyable ! Avec un titre pareil, un thème aussi sensible et encore frais, je suis resté à distance. La faute à qui ? A l’interprétation de Pierre Deladonchamps trop lisse, fade, presque transparent ? L’acteur a beau se démener, l’incarnation fait défaut pour que je sois transporté par son personnage. Le réalisateur Kilian Riedhof est en grande partie responsable et dans sa direction d’acteurs et dans son traitement. La couverture musicale ne peut pas compenser ce manque de relief, de corps. Tout partait bien jusqu’au drame puis peu à peu le récit s’enfonce dans une sorte de ventre mou lénifiant. J’aurais aimé être perclus d’émotion, en vain. Par contre, mention toute particulière à l’actrice baby Zoé Ioro ! J’ai été épaté par sa prestation, une prestation rare pour un enfant de cet âge.
Ce film est passé à côté d'une narration entre ses personnages, on imagine peu en tant que spectateur qu'ils soit aussi arrogant et détestable envers sa famille malgré son deuil. On passe à côté de son parcours intérieur dans sa lutte du "Vous n'aurez pas ma haine". Le montage aurait pu être changer pour amener moins tôt les informations importante qu'on puisse donner à un enfant qui lutte lui aussi contre l'absence de sa mère, cela aurait eu d'avantage d'impact émotionnel au spectateur. c'est dommage que ce texte sublime soit si peu mit en avant, l'idée de la voix off aurait du être exploitée dès le début.
Même s’il n'a pas la force, ni l'impact émotionnelle de la lettre ouverte qu’Antoine Lieris publia sur Facebook 3 jours après la mort de sa femme, victime de l’attaque terroriste du Bataclan, ce récit ne mérite pas autant de négation à son égard Alors oui, on dirait un téléfilm mièvre et longuet mais « Vous n’aurez pas ma haine » a néanmoins réussi à me toucher.
« Toute sa vie mon petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre ! » Quelle beauté d’âme et quelle force dans cette réaction spontanée d’une victime du Bataclan ! Le film retrace le cauchemar vécu par Antoine Leiris et les treize jours qui ont suivi l’assassinat de sa femme. Un film difficile, que j’ai trouvé volontairement sobre et pudique, et dont je ne m’explique pas la sévérité des critiques dont il a fait l’objet, certains allant même jusqu’à l’accuser de lâcheté, là où je ne vois que pudeur et grandeur d’âme !
Film poignant interprété avec force, justesse, humilité et un talent fou ! L'histoire est bouleversante et traitée avec délicatesse. Bravo à Pierre Deladonchamps qui multiplie les rôles aussi variés que pertinents, bravo au tout jeune enfant du film ! Peu de battage, de promos, de pub pour ce film qui mérite tout autant la lumière , voir davantage que d'autres + " commerciaux " !!!
J'avoue ne pas comprendre les critiques négatives. J'ai beaucoup hésité à aller voir le film en raison de la mauvaise note sur AlloCiné (1,6) mais je ne regrette pas. J'avais beaucoup aimé les livres et le documentaire d'Antoine LEIRIS et le film reprend quasiment toutes les scènes du premier livre. La morale du film est la même que celle défendue depuis toujours par Antoine : il ne veut pas que son fils de 17 mois grandisse dans la haine des autres. Antoine a donc créé une bulle où ils sont bien tous les deux, n'hésitant pas à pleurer ensemble quand le chagrin est trop lourd à porter. Chacun réagit différemment par rapport à un drame aussi soudain. Antoine a choisi de ne pas se focaliser sur la haine des terroristes mais de continuer à vivre dans le souvenir d'Helene. Le film résume bien ce sentiment et je suis donc étonnée des commentaires négatifs. Je n'apprécie pas particulièrement Camélia Jordana mais je trouve qu'elle joue très bien Hélène. Elle est lumineuse dans le film et je lui trouve des airs avec la vraie victime. Surtout sur la photo où elle pose avec le bébé collé contre elle.
Tiens, ça sent le troll à chemise noire du côté des mauvaise notes... J'imagine la discussion à la fin de soirée du comité de quartier Marine Mon Amour : "On met bien le mot lâcheté ou collabo hein, et pas d'allusion raciste sinon ça va se voir... Mais non Bryan, on s'en fout que ton profil montre que t'avais aucune chance d'aller voir ce film !"
Vous n’aurez pas ma haine est un film bouleversant. Il s’agit de l’adaptation sur grand écran du livre éponyme d’Antoine Leiris, où ce dernier raconte comment ces mots « vous n’aurez pas ma haine » lui sont venus en novembre 2015, lorsque la folie meurtrière lui a pris sa femme Hélène. Pierre Deladonchamps incarne ce papa qui tente de tenir pour son fils et de se reconstruire. Magnifique.
Je ne partage ni ne comprends certaines critiques qui descendent ce film magnifique. Il nous permet de ressentir et d'imaginer l'angoisse, l'attente, la peur, la reconnaissance du corps, l'acceptation, les cauchemars et la traversée de souffrance d'un homme qui se retrouve seul avec son fils, à qui des terroristes ont arraché la vie de leur femme et mère. Ce film nous permet de comprendre, autant que faire se peut le périple douloureux de ceux qui restent, pour survivre à un tel évènement . Comment continuer à vivre et se reconstruire? Pierre Delalonchamps est un formidable acteur, tout en nuances, juste et jamais dans l'excès, ainsi le film ne sombre pas selon moi dans le pathos malsain et voyeuriste. Il porte le film avec brio, on l'accompagne, on a envie de l'aider, on souhaite qu'il parvienne à s'en sortir avec son adorable petit garçon qui joue trop bien. J'ai adoré, je ne peux que vivement conseiller ce film superbe.
Très difficile de "noter" cette adaptation du livre écrit par Antoine Leiris suite à la perte de sa femme dans les terribles évènements du "Bataclan". Cette écriture a probablement été pour lui une manière de surmonter, de "survivre"..... Maintenant son rôle repris par Pierre Deladonchamps me semble tout à fait honorable, et celui de Camelia Jordana, sa femme Hélène, ne m'inspire pas de commentaire particulier, cette famille étant tout à fait "classique". Le sujet étant si "intense" et subjectif, outre le rôle principal, c'est le jeune "Melvil" joué par Zoé Lorio, qu' il faut souligner, vu son age ! Tout le reste est occulté, et une gêne est présente en permanence, peut être une pudeur, qui n'arrive pas à vraiment trouver son expression dans cette dramatique.....Difficile....!!**