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    Piranhas
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    3,5
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    80 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 juin 2019
    Naples, mafia, adaptation d'un livre de Roberto Saviano, la couleur est annoncé dix ans après Gomorra, réalisé par Matteo Garrone à partir d'un roman du même auteur. Cette fois c'est Claudio Giovannesi qui s'est emparé du projet, lui dont la notoriété est jusqu'ici restée cantonnée au milieu des festivals avec Ali a les yeux bleus (2012, festival international du film de Rome) et Fiore (2016, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes). Comment renouveler à sa modeste échelle, la teneur des images traduisent le petit budget alloué au film, le genre mafieux tant de fois magnifié par le passé ? Le scénario opte pour traiter le sujet à hauteur de ses personnages adolescents, sans accabler leurs actes ni les idéaliser. Ainsi, suite à une scène introductive nous offrant un cérémonial guerrier d'un clan victorieux, on s'attache à une tranche de vie de gentils perdants, tentant de s'incruster dans les cercles branchés de la nuit napolitaine sans en avoir les moyens. De cette frustration originelle va naître un ensemble de motivations, pour la plupart purement matérialistes, afin de se retrouver de l'autre côté de la barrière.
    On peut regretter le gros coup d'accélérateur mis alors dans cette quête, un deus ex machina simpliste permettant aux petits hommes de main subalternes de devenir aussitôt les rois du quartier. La spirale ultra rapide de la petite à la grande délinquance ne se soucie pas des sensibilités particulières, suppose qu'un dealer ordinaire est forcément habilité à prendre les armes du jour au lendemain. Passé ce défaut majeur rappelant l'ascension dans Scarface (l'ultra surcoté modèle du genre), on se laisse prendre quand même au charme de cette chronique criminelle. Notamment grâce aux traits si expressifs et diversifiés du rôle principal, ce Francesco Di Napoli, que l'on peut croire prédestiné à cette composition de baby boss. Il porte sur ses épaules l'ambiguïté de son rôle social, fils et frère attentionnés, amoureux transi, intransigeant chef de meute. Son idylle façon « Roméo et Juliette » avec une jeune fille d'un quartier ennemi passe crème car elle ne prend jamais le pas sur le propos d'ensemble.
    Une autre protagoniste impalpable domine le film : Naples, dont le portrait est de nouveau peu avenant voire rebutant, ses ruelles sombres, ses recoins glauques, ses dédales semblant vouer aux courses-poursuites et règlements de comptes. Comme si le cadre imposait ses codes aux individus et non l'inverse, comme si la saleté des lieux et des esprits étaient intrinsèquement liés. Pour témoin le fatalisme poignant de ce commerçant reprochant à Nicola et sa bande d'être devenus des racketteurs comme les autres, loin des promesses faites initialement. C'est ici le plus gros degré d'engagement du réalisateur, et d'un Saviano vivant sous protection policière depuis des années : affirmer l'impossibilité d'une mafia protectrice servant l'intérêt général, l'appât du gain rendant caduque toute intention d'être un bandit d'honneur. Aussi artisanale soit-elle, la mise en scène réserve suffisamment de fougue pour gagner notre intérêt, en dépit d'un cadre spatio-temporel mal défini (les smartphones vont à l'encontre d'un ancrage dans les 80's) et d'une fin abrupte qui divisera. Après avoir raconté le récit tragique du clan de Nicola, le scénario refuse de prendre partie et renvoie les différentes bandes dos à dos.
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Claudio Giovannesi fait le job, mais sa mise en scène sans surprise n’efface pas l’impression de déjà-vu. Une version junior de la Camorra.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 juin 2019
    Le recours aux figures du film de gangsters, son application à des personnages qui ont encore l’âge d’aller au collège devrait glacer le sang, mais Claudio Giovannesi se laisse prendre au piège qui guette les portraitistes des rois du crime : trop fasciné par la réussite, il ne parvient pas à mettre en scène ce qui est perdu.
    tarmokeuf
    tarmokeuf

    8 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2019
    Un Gomorra sans la puissance ni l'intensité de ce dernier. On suit malgré tout sans déplaisir les pérégrinations de cette "sympathique" bande de "cailleras" napolitaine. Le casting non professionnel tient la route ce qui prouve que le réalisateur est un talentueux directeur d'acteurs . Quelques longueurs et un certain manque de rythme (au contraire de la bande-annonce particulièrement accrocheuse) se font parfois gênants mais globalement, on ne s'ennuie pas. Napoli et les us locaux y sont pour beaucoup...
    Cool_92
    Cool_92

    286 abonnés 475 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2019
    Un bon film. Le sujet a été 1000 fois traité mais il est intéressant. La bande d'acteurs est vraiment bonne. Je n'ai pas aimé la fin, qui annonce un recommencement. Un bon moment malgré le manque d'originalité.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2019
    film intéressant malgré le sujet, bien joué et montre qu'en Italie la mafia n'est pa prête à disparaître. ...
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Dans le même style que Gomorra et Romanzo criminale, Piranhas (titre français stupide, La paranza de bambini-l 'escadron des enfants- est bien plus évocateur) tient son rang. Des adolescents napolitains décident de devenir des camoristes, en éliminant la concurrence. Le film montre bien qu'ils demeurent néanmoins des enfants, avec leurs parents, leurs amourettes....Sans gros moyens, le réalisateur nous fait découvrir Naples et ses turpitudes. Pour ces enfants, il n'y a évidemment aucun espoir, sinon celui de vivre vite, comme ceux de Da prisa, da prisa un vieux Carlos Saura, auquel le film fait penser. Triste, mais malheureusement réaliste. Les jeunes acteurs sont excellents. A voir.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2019
    Adapté d'un roman de Roberto Saviano, l'auteur de l'histoire de "Gomorra", "Piranhas" nous immerge dans le cadre ultra-réaliste des jeunes mafieux de Naples. Ces fils des quartiers, sans ambitions de s'envoler ailleurs, s'unissent pour ne faire qu'un et accèdent ainsi au réseau de la mafia napolitaine. La mise en scène de Claudio Giovannesi bluffe en transformant cette chronique sociale en récit d'apprentissage où l'innocence devient délinquance. Sans effets de frime, la caméra se concentre sur cette jeunesse bafouée et pleine de fougue, qui se précipite aveuglement vers le précipice de la violence et de l'argent facile. Certaines scènes ont un air de déjà-vu mais ce regard aiguisé sur ces corps appartenant encore au monde de l'enfance a de quoi susciter toute notre attention et notre effroi. Francesco Di Napoli, au coeur de tout cet embrigadement, fascine par son visage angélique et son aisance à dévoiler ses émotions. Dommage que la seconde partie du film manque d'impact à cause de ses quelques longueurs. Le film s'achève tout de même en coup de poing ; après cette accumulation de réussite facile vient le temps de la perte fatale, prévisible mais très bien amenée. "Piranhas" a un gout doux-amer ; touchant et effrayant à la fois...
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2019
    Adaptation d'un roman de Saviano, Piranhas démontre le talent de conteur de Claudio Govannesi après le très réussi et romantique Fiore. Du romantisme, mais noir, il y en a aussi dans Piranhas, qui est au fond un nouveau récit d'apprentissage de jeunes adolescents, mais dans le contexte particulier et mafieux de Naples. L'ascension résistible d'une bande de gosses qui veut tout, tout de suite et ne respecte rien, hormis leur mère. Juchés sur leurs scooters, ils sillonnent la ville (le vieux Naples, superbement filmé) à la recherche de sensations fortes, au sein d'un groupe "à la vie, à la mort." Non, nous ne sommes pas dans Bugsy Malone, le réalisme est de rigueur devant la caméra de Giovannesi avec l'interprétation impeccable de jeunes gens recrutés dans les rues napolitaines. Pas d'idéalisation, de caricature ni de misérabilisme dans Piranhas mais des échappées éphémères et bienvenues vers le romanesque dans une mise en scène fluide qui s'éloigne de l'âpreté d'un Gomorra. Glaçant est le qualificatif qu'on lit le plus souvent à propos du film qui n'est pourtant pas d'une extrême violence et qui n'oublie que ses "héros" ne sont que des gosses avec des préoccupations de leur âge (les fringues, les filles, la musique) mais fascinés par les armes dans un environnement où l'émancipation sociale passe par la délinquance, facilitée par une grégarité de survie et de virilité. Les questions morales, dans ce contexte, n'ont assurément pas droit de cité.
    Maelicia
    Maelicia

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Un bon film italien qui traitent des baby gangs à Naples: des adolescents qui s'organisent en bande de malfrats idéalisant la mafia pour l'argent facile et le pouvoir.
    De jeunes acteurs convaincants au service d'un phénomène tristement actuel.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2019
    Rien de bien nouveau dans cette guerre des territoires, si ce n'est que ça se passe à Naples et que les protagonistes sont des ados. Dans le déroulement de l'histoire, la narration est classique, on s'attend un peu à ce qui va se passer mais c'est bien fait, c'est prenant, le casting est judicieux, l'acteur jouant le rôle de Nicola en tête. Et effectivement les nombreux plans dans la ville nous imprègnent de l'atmosphère particulier des rues de Naples.
    jeff21
    jeff21

    64 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2019
    Plonger dans la guerre des clans de Naples en suivant la trajectoire et l’ascension d'ados en mal de reconnaissance qui finissent par devenir de véritables meurtriers pour préserver leurs intérêts de dealers de drogues. Ce film est terrible car il mêle à juste titre la jeunesse incrédule et belle à la criminalité et à la cruauté la plus sinistre.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Le film commence mal. . des gros plans, sur des ados qui se provoquent...
    le regard ne peut se satisfaire des images...Et cela dure ainsi les trente premières
    minutes.....On nous parle de Naples, on ne voit pas Naples. La suite est du même
    style.
    Le scénario infime, consiste à nous montrer des jeunes, qui vont en
    discothèque, se font des rails, qui roulent en scooter dans les rues, rançonnent des
    commerçants..... Si vous cherchez autre chose passez votre chemin....
    Ce n'est pas Gomorra, ...qu'on regarde le fond ou la forme…
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Nicola a quinze ans à peine. Avec quelques camarades de son âge, il passe ses journées à arpenter les rues de Naples en scooter. Ses aînés de la Camorra terrorisent les commerçants du quartier en exigeant d'eux le paiement du "pizzo" pour les prémunir d'une insécurité qu'ils sont les premiers à nourrir.
    Les familles de la Camorra se livrent une guerre à mort qui crée, au gré des assassinats et des arrestations, un vide de pouvoir dont Nicola et sa bande entendent profiter pour se tailler une place au soleil.

    Naples ou l'enfance d'un chef. On se souvient du film élégiaque de Eric Valli tourné dans les montagnes himalayennes en 1999. La comparaison s'arrête au titre. "Piranhas" (étrange traduction de "La paranza dei bambini" qui fait plus spontanément penser à un film d'horreur dans la forêt amazonienne qu'au portrait d'un jeune caïd napolitain) raconte, comme son affiche l'annonce, "l'ascension des baby gangs". Cette histoire n'est guère crédible où l'on voit des gamins qui se disputent un pot de Nutella avant d'aller assassiner leurs rivaux. Mais elle peut se réclamer de Roberto Saviano, l'auteur de "Gomorra", dont elle constitue l'adaptation à l'écran d'un roman publié en 2016.

    Des histoires de jeunes mafiosi, on en a déjà vu beaucoup. Sans remonter à "Gomorra" ou à "Suburra", on avait bien aimé l'automne dernier "Frères de sang", un petit film italien passé inaperçu.

    De ce côté-ci des Alpes, "Piranhas" souffre de la comparaison avec "Shéhérazade" sorti l'an passé. Ses héros se ressemblent : l'un comme l'autre sont des chiens fous à peine sortis de l'enfance, en mal de référent paternel, qui s'éveillent à l'amour (si Viviana Aprea n'a pas le bagout de Kenza Fortas, César du meilleur espoir féminin pour son rôle dans "Shéhérazade", elle est d'une beauté à couper le souffle). Mais "Shéhérazade" atteint, dans sa dernière demie heure une densité émotionnelle que "Piranhas" n'approche pas.

    La fin de "Piranhas" est étonnante. Jusque là, le film avait déroulé un scénario ternaire bien huilé : l'ascension, la gloire, la chute. On se dirigeait tranquillement vers une scène finale qu'on s'imaginait déjà. Et soudainement, dans les deux derniers plans, le scénario prend une autre bifurcation, aussi surprenante que déconcertante. S'il ne l'avait pas fait, on aurait regretté son manque d'audace ; mais la façon dont il le fait l'expose au reproche de l'incohérence.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2019
    J’ai du mal à croire à la réalité de ces événements napolitains qui voient une jeunesse devenir l’égale de ses aînés et aspirer aux plus importantes responsabilités au sein de la Camorra. Le fait est encore à l’état d’embryon mais le réalisateur nous montre que Nicola et ses copains apprennent très vite comment prendre le contrôle de certains quartiers de Naples. Là où une fusillade entraîne un nouveau bain de sang qui sera lavé quelques jours plus tard par des représailles tout aussi sanglantes. De provocation en défi, les gamins sont entrés dans une spirale infernale. Et même quand pour adoucir peut-être un peu le ton, le réalisateur se la joue romantique, la violence gangrène toujours les relations amoureuses. L’ensemble est assez formel, linéaire, et malgré la fascination de Claudio Giovannesi, pour son jeune comédien Fransesco Di Napoli, le cinéaste brosse un portrait édifiant d’une société déjà décomposée et proche de l’explosion. Ca n’a rien de rassurant…
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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