Un ofni qui vaut surtout pour Arletty alors en tout début de carrière. Adapté d'une pièce de boulevard ce film est aussi connu pour être l'archétype du film charnière entre muet et parlant, notamment en ce qui concerne la musique qui est surtout utilisé entre les dialogues. Arletty n'est pas la plus belle dse actrices de l'époque mais sa présence est indéniable. La mise en scène est audacieuse parfois et ose notamment un certain érotisme (pour l'époque !). Ce film est un vaudeville très plaisant et reste une curiosité cinéphile de choix.
Une histoire légère et complètement farfelue. On se serait bien passé du rôle assez lourd (c'est le cas de le dire) de Madame Gras, mais sinon cette galerie de jeunes filles décontractées qui font la fête, qui lèvent la jambe, qui fument et qui boivent fait plaisir à voir. Arletty se détache du lot avec ses tenues excentriques parmi lesquelles du très moulant et du transparent (on lui voit même un sein nu, un très court instant). La mise en scène est inventive. Une charmante surprise !
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1,5
Publiée le 6 octobre 2020
Surtout connu pour "Jean de la Lune" avec Renè Lefèvre & Michel Simon, Jean Choux filme dans "Un Chien qui rapporte" de vèritables partis pris de mise en scène! Hèlas, son film, tirè de la pièce de Gerbidon et Armont, a terriblement vieilli et laisse souvent le spectateur à la dèrive, souvent agacè par la musique, le son (à vous dègouter du klaxon !) et par de nombreuses scènes rèpètitives! Le public dècouvre les dèbuts timides de Arletty, Paulette Dubost...et de ce chien unique et incomparable! Vous avez envie de quelque chose, le chien en question vous le rapporte! Mais il faut payer 500 Francs la semaine! Alors Arletty va -elle tomber sur un os ? En attendant le cinèphile attentif aperçoit furtivement sa poitrine derrière un paravent! Pas de quoi crier au scandale! Au final on sort exaspèrè par l'aspect film faussement audacieux! Les klaxons à rèpètition dans le final risquent d'en ènerver plus d'un! Et pourtant la Rue de Saint-Senoch est considèrèe comme l'un des quartiers les plus calmes du 17ème...
Nous sommes en 1930 et le cinéma parlant vient de naître. Son arrivé bouleverse les codes du cinéma, qui ne sait pas très bien comment utiliser ce nouvel outil. Car au-delà du simple enregistrement des voix des acteurs, cette révolution apporte aussi les sons, les bruitages et la musique qu'il faut aussi maîtriser désormais dans le montage du film. Si certains on vu cette arrivée comme la mort du septième art pour les plus septique, ou une manne financière pour les plus opportunistes. Pour d'autres, et visiblement Jean Choux, cela a été l'ouverture de nouvelle voix d'expérimentations dans le langage cinématographique. "Un chien qui rapporte", une pièce de théâtre de boulevard d'origines, aurait pu n'être que des acteurs dans une chambre qui jouent leurs textes. Mais le réalisateur en fait un film expérimental, dans ses cadrages, dans son montage, mais surtout dans l'utilisation des sons. Et ce n'est pas pour rien que le cinéaste a préféré terminer son générique en se créditant comme monteur sonore et non réalisateur. Surement conscient que le cinéma expérimental n'attire pas vraiment les foules dans les salles, il contrecarre ce problème en choisissant un sujet très frivole. Cette histoire de femmes chasseuses de riches maris, est donc un bon prétexte pour filmer de façon très lubrique des jeunes femmes en petites tenues et permettre aux hommes (et aux femmes aussi, avec un des second rôle ouvertement bisexuelle dans le film) de se rincer l'oeil, à une époque où l'érotisme était réservé aux galeries d'arts où aux clichés distribués sous le manteau. Si Jean Choux avait vécu dans les années 70, surement se serait-il lancé dans les prémices du cinéma X. Nous assistons de ce fait à un film qui fait le grand écart entre un film expérimental élitiste qui se cherche (pas toujours avec bonheur), et un film des plus racoleur. Impossible de ne pas parler ici d'Arletty dont c'est son premier grand rôle au cinéma et qui a déjà sa gouaille et son phrasé légendaire. Mais celle-ci n'était pas une débutante pour autant. Forte de 15 ans d'expérience au théâtre, elle avait toujours refusé de faire du cinéma avant l'arrivée du parlant. Autre dame du cinéma, avec plus de 100 film dans sa carrière, la truculente Madeleine Guitty dans le rôle de Madame Gras, la concierge qui rêve en parodie du cinéma muet, où les années d'expériences de théâtre transparaissent dans son jeu inoubliable. Le film lui n'est certainement pas inoubliable et même très certainement oublié. Mais son intérêt reste dans ses recherches visuelles et sonores et pour la découverte d'Arletty évidement.
Premier role principal d'Arletty. Elle nous offre une interpretation très drole d'une dame qui loue un chien pour trouver l'amour. Un peu lourdingue par moment mais c'est u très bon film
Vient de passer au cinéma de minuit sur la 5. Comme l'indique plus bas la critique oui la mise en scène est farfelue et inventive ! Mais ce qui m'a vraiment estomaqué c'est la liberté du corps des actrices (pas seulement Alrletty) pour l'époque c'était sacrément audacieux ! Une belle chanson, de l'accordéon, et ces accents parigots à jamais disparus... mais jamais jamais de nostalgie : ça semble moderne. Plein de dynamisme.