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Zipzap
9 abonnés
222 critiques
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4,0
Publiée le 1 août 2020
Porté par une écriture ultra précise que les acteurs semblent s'approprier avec jubilation, Chambre 212 rappelle furieusement le cinéma de Bertrand Blier que Honoré remercie (avec d'autres comme Bergman et Allen) à la fin de son film. D'ailleurs, la courte apparition de Carole Bouquet apparait plus que logique en regard du ton du film. Rythmé dans ses échanges comme une horloge suisse labellisée par Francis Veber, cette chambre 212 nous conte avec malice et profondeur l'usure du couple, à coup de formulations exquises comme "… avec une telle espérance de vie, il est impossible qu'on ne soit pas sujette (les femmes) à la désillusion".
Avec l’histoire de cette femme qui (re)découvre son mari rajeuni dans une chambre d’hôtel Christophe Honore fait un film certes original, enlevé mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. La faute à une mise en scène qui fait trop théâtre filmé, le film se repose quasi entièrement sur ses dialogues et ses acteurs. Certes ces derniers sont excellents Chiara Mastroianni en tête, elle qui a reçu grâce à ce film un prix mérité à Cannes. Mais j’ai eu l’impression que le film finissait par tourner en rond et n’a pas su finalement si bien développer son concept pourtant attrayant et qui m’avait emballé dans la première partie.
Christophe Honoré s'amuse de l'usure du couple en jouant à remonter le temps. Dix premières et dernières minutes prometteuses mais le cœur du film est ennuyant à mourrir avec une galerie de personnages fantaisistes qui manque d'intérêt et d'émotion.
Chambre 212 ou un film léger, poétique, tout en fantaisie - peut-être parfois trop - où l'on retrouve l'atmosphère éthérée des réalisations de Gondry. L'ambiance onirique permet malgré tout à Christophe Honoré de bâtir une réflexion sur le couple et le mariage, sur le poids du passé et des souvenirs (plus d'infos sur Pamolico, blog de critiques : https://pamolico.wordpress.com/2020/06/24/chambre-212-christophe-honore/)
Comment rater un film quand on a une bonne idée de départ et quelques bons acteurs? Des situations et dialogues parfois intéressants et bien vus, gâchés par une succession de longueurs, lourdeurs spoiler: (les amants qui se comptent jusqu'à 14 derrière le bar) , maladresses, mauvais gôut, scènes inutiles ou gadgets spoiler: (C.Cotin qui garde avec elle son enfant/poupée jusque dans la rue, qui chante au piano dans le bar) surprenante chez un réalisateur qui n'en n'est pas à son coup d'essai. Ce n'est pas qu'on s'ennuie, c'est qu'on est consterné. Mais c'est vrai qu'à force d'être surnoté par une certaine critique, on n'a pas besoin de se surpasser. Il arrive même à donner à son 'héro' (Richard à 25 ans) un air stupide et benêt après avoir pris un coup dans le nez (même auparavant, sa coupe de cheveu lui donne l'air bête). Quant à la 'Volonté' il est tellement mauvais en Charles Aznavour qu'il met mal à l'aise. Musique de générique de fin à fuir.
J'ai adoré ! J'ai beaucoup ri, ai aimé ce format de film métaphorique et perché, les acteurs sont excellents, la foule d'amants très drôle , j'ai aimé les musiques... une très bonne soirée .
Si ce film était signé Claude Lelouch, il aurait été éreinté par la critique.... Il a de la chance, Christophe Honoré ! Mais, justement, il manque ici la patte d'un Claude Lelouch et le charme séducteur qu'il peut insuffler à ses films - pas toujours, certes. Ici, on sent trop l'effort de la construction. Ça devient plutôt lourd et un peu ennuyeux... Camille Cottin, top ! Et joliment filmée et mise en valeur. Chiara Mastroiani, toujours belle et profonde. En revanche, Benjamin Biolay, sans doute mal dirigé, fait peine à voir. Vincent Lacoste, plutôt insignifiant. On comprend Maria...
C'est un cinéma clivant : on apprécie, ou on recuse. Honoré a le mérite de s'inscrire dans une démarche audacieuse c'est à saluer. Je m'inscris dans le cas présent dans la première catégorie. Pourquoi ? Peut-être par la poésie qui s'en dégage, sûrement par l'émouvante sincérité des acteurs. Un doux parfum de liberté, d'une légèreté refoulée.
Un film cynique et à la fois incroyablement prétentieux et terriblement vide. Des dialogues insipides, des personnages imbuvables et des acteurs qui récitent leur texte comme dans une classe de CM2. Et le seul qui n'a pas l'air de réciter (Benjamin Biolay) marmonne. Insupportable !
Un film assez énigmatique, une sorte d'introspection sur la vie de couple. Le casting est plaisant mais le propos est curieusement présenté. Je n'ai tout simplement pas adhéré au principe même de la mise en scène.
C'est long, je n'ai toujours pas compris ce que voulait dire se film, c'est nombriliste, ça n'a aucun interet et donc ça mérite une mauvaise note et parfois je me demande que si des acteurs.trices soit disant professionels.elles jouent aussi mal je peux le faire ausi et surtout prendre leur cachet...
Rare intelligente et sensibilité... Humour qui au cours d'un bon éclat de rire soulage des tensions ! Un duo Biolay-Lacoste tout aussi bon que Mastroiani-Cottin ! Bravo à Honoré pour l'allusion à "couple ouvert à deux battants" !
Un film sans queue ni tête et soporifique. Les personnages n'ont aucune sensualité, ils sont lourds et patauds sauf peut être Carole Bouquet lors de sa bref apparition. Les dialogues m'ont semblé particulièrement futiles.
Je pensais voir un beau film, mais j’ai été très déçue. Histoire creuse et sans s intérêt. Seules Chiara Mastroianni et Camille Cottin tirent leur épingle du jeu.
La critique élogieuse que la presse dans son ensemble a accordé à ce film me paraît totalement injustifiée.. Les mots qui conviennent pour qualifier ce film sont ennui, ennui, ennui et absence de clarté. Cette superposition et ce dédoublement constants des personnages fait rapidement perdre pieds. Quand apparaît le générique de fin on ne peut que s'exclamer : ouf !!!! Tant mieux c'est fini. N'est pas Claude Sautet qui veut !