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Farfalle
10 abonnés
266 critiques
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3,5
Publiée le 15 octobre 2019
On entre dans un monde inattendu où tout se mélange, le passé, le présent, la jeunesse, le temps qui passe... prétexte pour mettre en avant l'histoire d'un couple face à l'adultère. Un instant de vie traité de façon innovante et touchante. Seuls bémols, quelques longueurs et des acteurs pas toujours justes et inspirés.
Il y a des fabricants de bandes-annonces qui font bien leur travail : ils font quelque chose de gai sexy rythmé en un mot ils donnent envie de voir le film. Et puis au bout d’une demi-heure de film on se demande ce qu’on fait dans ce plagiat de Resnais dans ce vaudeville plat. On voit des gens qui sortent de la salle on reste parce qu’on ne sort jamais avant la fin du film mais à la fin on se dit qu’on a vu un petit machin sans intérêt.
Je ne connaissais pas le cinéma de C. Honoré. Le thème et la présence malheureusement trop rare de C. Mastroianni m'ont attirée : ce fut une excellente surprise. Le réalisateur rend hommage à la fin à B. Blier et à W. Allen ; on pense en effet au premier pour le scénario, l'humour et le ton décalés, l'atmosphère, le mélange de rêve et de réalité et au second parce que l'histoire se passe dans un milieu intello : l'héroïne est une universitaire un peu (beaucoup) nymphomane, vivant dans un appartement bourré de livres, au-dessus d'un cinéma de Montparnasse. Les situations sont cocasses, certains personnages totalement délirants, beaucoup de trouvailles dans les répliques spoiler: ("ce n'est pas ma faute, si j'ai des fantasmes onomastiques"), des moments graves aussi et très justes sur la lassitude des vieux couples, le vieillissement des corps, l'amour et le temps. Et surtout, Chiara Mastroianni irradie le film. Elle est magnifique.
Une étoile pour l’originalité Du scénario... Sinon je me suis ennuyée dans ce film qui nous emmène dans les réflexions d’une femme sur sa vie , sa relation avec son mari, ses amants de passage.... Malgré une distribution de choix , je ne comprenais pas vraiment toutes les arcades du film .....une fois passée la bonne surprise du scénario....le soufflé retombe vite....
Chambre 212 est exécrable. Sans doute aussi mauvais que les prostituées de Montparnasse et de ses hôtels... Dans Paris était excellent. Les autres de ses films méritent à peine de passer sur M6 à la place des marseillais et de ses îles non tentatrices. Et les acteurs sont tellement mals dirigés qu’on dirait qu’ils sortent de Amour, Gloire et Beauté (ou Laideur a vous de choisir). Heureusement le capitaine Benjamin Biolay sauve un peu le navire, mais personne a lui seul ne pourrait empêcher qu’il ne coule...
Bref, dans le même esprit, je vous conseille La Belle Époque de Nicolas Bedos au moins 100 fois meilleurs et 1000 fois mieux dirigés. Sortie fin novembre.
Même si j'ai globalement apprécié ce film et son thème, je suis tout de même un peu partagée. L'atout le plus fort est sa mise en scène, très originale où le passé et le présent se confrontent dans une chambre d'hôtel. Les acteurs sont bons et le questionnement sur le couple et ses années qui défilent tend à pas mal de réflexions. Mais ce côté original devient vite rébarbatif et on a l'impression de tourner un peu en rond, sans dégager de réelles émotions. Ingénieux certes, mais peu trépidant.
Après la réussite Plaire, aimer et courir vite de l'an passé, revoilà déjà Christophe Honoré, mais sur un mode plus léger et plus ludique. Sous ces allures là, il nous conte le récit de ce couple qui se sépare (ou pas), usé par le quotidien et l'habitude. Le duo est formidablement interprété par un ancien vrai couple à la ville, Chiara Mastroianni et Benjamin Biolay. Si lui est très bien, elle est formidable (comme toujours), repartie de Cannes avec le prix d'interprétation de la section Un certain regard. Elle nous offre ici un de ses plus beaux rôles. Camille Cottin est de nouveau très bien et confirme sa belle présence dans le cinéma français, alors que Vincent Lacoste ne sort pas de son registre habituel. Le tout est agréablement mis en scène et écrit avec autant d'intelligence que de légèreté, entre réalité et onirisme, agrémenté de dialogues délicieux. La forme est aussi soignée que le fond, les décors et la photo très soignés. On pense un peu à Blier mais surtout à Alain Resnais. J'en suis sorti un peu perplexe mais le film fait son effet un moment après l'avoir vu et se bonifie avec le temps. Une jolie chronique romantique donc, sur le couple et l'usure du temps, et plus simplement sur l'amour tout court. Pas le meilleur Honoré mais une belle réussite.
Je voulais voir ce film car ma rue avait été bloquée par la neige artificielle au cours du tournage.
Ce film - Je veux dire, cette épreuve- Seigneur !
Cette structure d'un homme et de son double (pompée, me semble-t-il sur une ancienne pièce de Florent Zeller) C'est une succession de dialogues écrits, que les acteurs ne prennent même pas la peine de lisser. Ils tentent, tant bien que mal, de donner un air naturel à des phrases alambiquées pondues sur un clavier.
Il en résulte un ennui mortel (tout au moins avant que je ne quitte la salle, à l'instar d'autres victimes).
Quant aux critiques professionnels, on se demande ce qui les terrorise à ce point qu'ils en arrivent à fourvoyer leurs lecteurs ? On se souvient des dithyrambes saluant "Ibiza", "le Daim", et tout récemment "ad Astra ".
Tout est surfait dans le film, aucune situation n'est naturelle. Les dialogues tombent comme des cheveux sur la soupe. Très mauvais cru de la part d'un réalisateur que j'apprécie habituellement franchement. Déception côté bande son également.
J'avais vu des bonnes critiques alors je me suis laissée tenter Oui c'est une façon différente de traiter l'amour chez un vieux couple mais c'est lent triste morne Presque aucun début donc aucune fin On ressort désabusé
Christophe Honoré nous avait enchantés dans son dernier film "Plaire, aimer et courir vite" où il réécrivait sa propre jeunesse, dans la ville de Rennes. Cette fois, il revient à un cinéma proprement parisianiste, où des jeunes héros homosexuels et fantasques de la capitale bretonne, il nous invite chez des bourgeois, installés dans un appartement près de Montparnasse. Bref, Honoré refait ce cinéma bourgeois et bavard dans lequel il est arrivé d'exceller, mais surtout qui donne une nouvelle fois une triste représentation d'un cinéma, parisien, bobo et peu intéressant.
Claire, interprétée par une Chiara Mastroianni certes juste mais absolument pas à la hauteur du prix qui lui a été remis, est une professeur de droit. Elle se dispute avec son époux et décide de passer la nuit dans l'hôtel en face de son appartement pour panser peut-être ses plaies, mais surtout s'adonner à sa vie sexuelle truculente. Quelle déception ! Elle est alors transportée dans un univers parallèle où elle retrouve son mari, mais rajeuni de 20 ans, et une ribambelle d'amants, tous aussi beaux les uns que les autres. Parfois, un homme facétieux et efféminé, se présentant comme la volonté de Maria, surgit et le ridicule semble à son comble. Tout ce petit monde bavarde dans un récit qui semble interminable.
En fait, Honoré a projeté dans cette histoire pathétique d'épuisement du désir dans le couple, une vision du couple gay. La sexualité apparaît comme le sujet central de leurs complexes, mêlée à une sorte de complainte existentielle, dont nombre d'entre nous se réjouirait. Bref, on s'ennuie beaucoup dans ce "Chambre112" abusivement classé en comédie.
Moment de grâce. Avec un procédé narratif original et inattendu, le film nous emmène dans une réflexion sur le couple, l'amour à l'épreuve du temps et les désillusions. Offrant aux quatre interprètes principaux une partition subtile et intelligente, la mise en scène est à la hauteur du défi cinématographique de ce film hors du commun. Si on "rentre dedans" comme cela a été mon cas, c' est un grand moment de plaisir pour un cinéma ambitieux et inventif.
A lire les étoiles attribuées, les avis sont extrêmement variés et diversifiés, s'étalant de la meilleure appréciation à la pire, pour au final une note moyenne. Raison de plus donnée à chaque cinéphile de se faire son propre avis. Pour ma part, la critique sera sévère. C’est insipide et ennuyeux. Je crois bien que j’ai fait une bonne sieste…
Richard découvre que sa femme Maria le trompe. Après leur dispute, Maria décide, à l'insu de Richard, de passer la nuit dans l'hôtel face à leur appartement.
Christophe Honoré propose une sorte de vaudeville, mâtiné de comédie romantique à la Cary Grant/Katarine Hepburn, de l'absurde d'un Blier, du cynisme d'un Guitry et du décalage d’un Resnais. Un ensemble réjouissant où le réalisateur amuse autant qu’il semble lui-même s’amuser.
Jouant avec les règles du genre, il installe dans le rôle, à la fois, de l'amant dans le placard et du mari infidèle, Chiara Mastroiani, absolument parfaite. Benjamin Biolay et Vincent Lacoste se partagent le rôle du conjoint romantique et Camille Cottin interprète celui du premier amour, mélancolique, en quête de retour.
Le réalisateur a placé cette comédie dans un quasi huis clos reconstituant les deux lieux de l'action en studio ; seules les rares scènes de rue ont été tournées en extérieur. Un décor que le réalisateur n’a pas peur de montrer en survolant les différentes pièces. Un procédé qui associé à des textes très écrits nous rapproche du théâtre.
La réalisation offre de beaux plans et une photographie très séduisante qui jouent avec ces décors colorés et une lumière au rendu artificiel nous emportant naturellement dans la fantasmagorie de Maria.