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Florence E.
6 abonnés
67 critiques
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3,5
Publiée le 20 octobre 2019
J'ai mis un certain temps pour m'habituel au style du film un peu enfermé dans une rue, entre chambre d'hôtel et l'appartement du couple …. Une fois dedans, j'ai été émue par la légèreté et la gravité du film sur l'après-quarantaine pour un couple … les regrets, l'usure de la passion, l'amour robuste malgré tout …. Bref je le conseille pour l'originalité et le plaisir de voir Benjamin Biolay et Chiara Mastroianni qui furent un vrai couple dans la vie.
L'amour gagne à être perdu un moment. Le temps d'une nuit magique et merveilleuse. Ce film parle de nous comme s'il était une âme soeur. C'est tendre et drôle. Ca vit le cinéma à chaque plan. Chiara Mastroianni et Vincent Lacoste nous font penser à l'élégance de Cary Grant et de Katrine Hepburn. Mais toute la distribution est brillante. Seuls les films peuvent nous donner un moment ce sentiment que la vie va se réinventer et qu'elle nous consolera toujours.
Comédie bien emmenée par un scénario surréaliste mais dynamique et drôle, puisque l’on voit défiler de façon inattendue trois des personnages principaux aujourd’hui et lorsqu’ils avaient 25 ans, les amants du passé et du présent… C’est original et bien joué par une jolie palette d’acteurs – Chiara Mastroiani, Benjamin Biollay Carole Bouquet… qui mériteraient tous sans doute le prix d’interprétation que Carole Mastroiani a reçu pour la compétition Un certain regard à Cannes. Un film intéressant sur le fond ; sur l’insoutenable légèreté de l’être ; sur la rupture et le retour possible ; sur le travail de mémoire, la construction de nos vies, le consentement à ce qui est advenu ; sur le mensonge et la vérité. C’est l’art de transformer un désastre sentimental en optimisme… et ça fait du bien.
C'est ma 1e critique sur Allociné que je fais tellement j'ai trouvé ce film nul ! Surtout ce qui me scandalise c'est le flot de critiques "presse" élogieuses et qui décrédibilisent à mes yeux tous leurs discours. Comment ne pas y voir une collusion de certains journalistes avec le petit monde du cinéma ? Déjà le prix d'interprétation féminine de Chiara Mastroianni me semble carrément usurpé, une faveur accordée à une actrice qui n'est pas sans talent mais qui n'a vraiment rien d'extraordinaire dans ce film. Ce prix est-il pour faire plaisir à sa mère qui doit encore être très "influenceuse" dans le monde du cinéma ? Rien à tirer de ce film, juste l'impression d'être prise pour une idiote de spectatrice qui s'est laissée séduire par une bande annonce prometteuse et par la confiance dans les critiques. C'est une juxtaposition de scènes de théâtre filmé dont l'enchaînement est incompréhensible ; les messages sans doute voulus par le film sont confus et ne passent pas du tout : au bout d'1/2 heure, on a qu'une envie c'est de partir. On ne m' y prendra plus : quand Chiara Mastroianni sera à l'affiche, je n'irai pas voir le film et je ne croirai plus certains critiques de films. Croyant servir cette actrice et croyant vous servir vous-mêmes mesdames et messieurs du petit monde du cinéma, vous n'atteignez pas du tout votre but pour l'avenir.
Une nuit de réflexion pour savoir si l'on peut continuer à aimer malgré le temps qui passe. Cest le sujet. Il eut été judicieux que Christophe Honoré se donnât, lui-aussi, ce temps d'analyse pour réaliser que sa mise-en-scène a des relents de déjà-vu. Ca sent le Bertrand Blier d'il y a 30 ans, une originalité qui sent la poussière. Sans compter la vacuité d'un texte qui, sous couvert d'intellectualisation, sonne creux. A se poser des questions inutiles, on obtient des réponses sans intérêt. Forcément. Alors si vous cherchez le chef d'oeuvre, changez d'hôtel.
des textes magnifiques, un sujet passionnant, des très bons et beaux acteurs, un bon moment de cinéma, j'ai adoré . rien n'est laissé au hasard et les prises de vue sont toujours très artistiques et très esthétiques. c'est beau et ça fait du bien.
Meilleur film français depuis bien longtemps . Enfin des dialogues intelligents et un scénario des plus original . Honoré nous entraîne dans les méandres de l’âme humaine à travers un couple en crise après 20 ans d'union . On vogue entre le Woody Allen des débuts ( Annie Hall ) et le Ingmar Bergam des années 70 ( Scènes de la vie conjugale ) . Sublime réflexion sur le mystère des relations humaines , la fidélité , mais surtout sur l'inéluctable dissension des liens amoureux et sexuels . Mise scène remarquable , Tous les acteurs sont en phase ( y compris le fade Benjamin Biolay ) . La crise conjugale y est traitée avec beaucoup de tact , de délicatesse et d'humour , teintée d'émotion et de poésie . Le couple semble en bout de course mais arrive , avec l'énergie du désespoir , l'illusion d'un revirement de sentiment , à garder une chance de le sauver même si le doute plane en permanence . Honoré nous pose cette question en filigrane : peut-on rester amoureux et passionné toute notre vie lorsque l'on réalise un matin que la personne qui partage notre vie n'est plus qu'un lointain ersatz du beau ( belle ) jeune homme ( femme ) qui nous a fait vibrer et craquer 20 ans auparavant ? Il y a probablement autant de réponses que d'êtres humains .
Habituellement avec un film on entre dans la tête des personnages. La c’est la tête des personnages qui sort d’eux et nous livrent une comédie dramatique en huis clos, entre théâtre et cinéma. C’est déroutant, original et plutôt bon. Il faut dire que le casting aide bien.
C’est inattendu, déroutant, drôle, touchant ! J’avais peur d’un film français qui se prend la tête et je me suis retrouvée devant une pièce de théâtre. Les acteurs sont justes, émouvants. Chiara transmet toutes les émotions. Camille quitte enfin ses roles habituelles. Beaucoup de surprises.
Très déçue par ce film, dès la première scène je me suis dit que je n'allais pas aimé, ça sonne faux, les acteurs sont très très mauvais surtout Chiara Mastroianni et Vincent Lacoste qui est vraiment nul et agaçant au possible (Et pas du tout sexy) La seule jolie scène et l'apparition de Carole bouquet, l'espace de cinq minutes… Elle sauve le film par sa présence lumineuse et le dialogue à ce moment-là est très beau mais sinon, c'est raté et ennuyeux !
Chambre 212 est un très bon film. Certes un peu déroutant par son originalité en matière de mise en scène et de réalisation. En effet l'espace temps et les distances entre les lieux n'existent plus dans l'esprit du protagoniste et donc dans la chambre 212. Ainsi nous passons du jour à la nuit puis de nouveau au jour en moins d'une journée, d'un bar à une chambre en passant par la mer le tout en une seule nuit. Les personnages réels ou fictifs morts ou vivants apparaissent à l'image. Ce film reflète bien le chemin de l'esprit et ses multiples possibilités. Les acteurs sont fabuleux, même si les dialogues sont parfois un peu trop écrit (peut être est-ce un choix scénaristique). On retrouve des plans agréables, d'autres originales. Pour résumé le film est travaillé visuellement et nous propose de très bon plans. Il y a également la frontière très mince spoiler: (avec l'enfant ou la poupée par exemple) entre le passé et le présent. Les choix musicaux sont très intéressant et toujours en accord avec le propos de la séquence. Ainsi la musique est extradiégétique mais a un rôle presque aussi important que les personnages. Pour conclure je dirais que cela fait plaisir de voir un film aussi réfléchit, qui aborde un sujet dont beaucoup de film ont déjà parlé mais sous un angle plus original. Il serait intéressant d'avoir un film sur les pensées de l'homme de l'autre côté de la fenêtre.
Bon je n'aime pas tout les acteurs loin de la mais l"histoire m'a emballé du début à la fin j 'adoooooooooooooooore ce film tout les acteurs sans exception joues à la perfection j'aurais voulu que celui-ci dure encore , il brille part son originalité et la musique fait le reste pour moi un des meilleurs film de l'année
Plein de potentiel avec un scénario très original, des très bons comédiens... et finalement, le néant !... quel ennui !!... Le sujet traité est plein de potentiel et au final il n'en ressort rien. J'imagine que je n'ai pas apprécié à sa juste valeure ce long métrage adapté d'une pièce de théâtre??
Les sujets de la crise sentimentale de la quarantaine et de l'adultère sont classiques et simplissimes, mais la méthode d'analyse que leur applique le réalisateur l'est infiniment moins. Elle allie intelligence, finesse et originalité. Son principe est de faire intervenir comme témoins et remèdes éventuels, les personnalités à des âges différents. Comme si le spectateur se trouvait dans une œuvre qui fait se télescoper différents univers artistiques :
Celui de "Fringe" pour la coexistence temporelle des mêmes protagonistes vivant différentes expériences simultanément.
Celui du concept "théâtral" d'Alejandro Jodorowsky, qui consistait à faire monter sur scène des personnes présentes pour construire une simili pièce instantanée sur un sujet psychologique donné. Il donnait à chacun son rôle : tu es le père, tu es la femme, tu es l'amant, tu es le grand-père... Et il orchestrait une sarabande "psychomagique" entre tous ces intervenants pour décortiquer le mécanisme de la pathologie choisie ce soir-là. C'était extraordinaire. Et la construction du film de Christophe Honoré fait grandement penser à cela.
Celui de "Scènes de la vie conjugale" d'Ingmar Bergman, pour l'introspection des âmes, des pulsions, des refoulements... Il est d'ailleurs amusant de noter qu'à la fin du film, alors que se déroulait le générique, la référence à Bergman m'est venue à l'esprit à l'instant où s'affichaient sur l'écran le remerciement du réalisateur à... Ingmar Bergman ! Étrange coïncidence !
L’œuvre de Christophe Honoré ne peut qu'exciter les méninges. Mais elle possède aussi ses limites. Toutes ces farandoles entre personnages à différentes époques de leurs vies, voire même avec des composantes psychologiques internes ( La "volonté", par exemple, personnifiée par Stéphane Roger ), finissent par afficher une artificialité gênante, en même temps qu'elles génèrent un étouffement progressif. Le jeu d'investigation auquel se livrent les protagonistes est brillant, virtuose, mais il finit par se montrer épuisant. Quant au jeu de Benjamin Biolay, uniformément monocorde, il laisse perplexe.