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jerome S.d.c.
25 abonnés
118 critiques
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0,5
Publiée le 5 novembre 2019
Film indigent, dialogues d'une effroyable platitude, acteurs tout juste en dessous de la moyenne, ne pas dépenser plus d'un euro pour ce genre de navet national.
Quelle belle surprise ! Déroutant, inattendu ! Comment parler d'un sujet aussi complexe que le couple et sa durée dans le temps via un prisme si créatif, drôle, cynique et tendre à la fois. Chambre 212 réinvente le drame inéluctable de la vie conjugale et donne la parole à nos pensées les plus tordues, les plus inavouables et les plus humaines finalement. Il est porté par un quatuor sur lequel je n'aurais pas forcément misé mais la direction sous Christophe Honoré semble avoir porté l'alchimie entre ces 4 acteurs à son summum et c'est à savourer (comme une pièce de théâtre jubilatoire) sans attendre !
suis je seul à m'être un peu ennuyé pendant ce film ? Mais j'attends toujours plus d'émotion d'un film de Christophe Honoré .. BB en chien battu amoureux de sa femme étonne, mais la magie n'opère pas vraiment malgré l'originalité du scénario
Si ce huis-clos parait a priori assez mineur dans la filmographie de Christophe Honoré, il en reprend néanmoins la plupart des thèmes en les réarrangeant de façon constamment surprenante - et somme toute réussie. Les dialogues, graves ou comiques, sont pleins d'esprit ; les décors façon maison de poupée abolissent joliment les limites du réel ; tandis que l'histoire, elle, penche tantôt en faveur d'un personnage et tantôt en faveur d'un autre pour finalement tous les sauver, sur le fil, dans un mouvement à la fois optimiste et mélancolique. Avec cette fin bienvenue, qui évite avec bonheur l'écueil de la moralisation, 'Chambre 212' est donc une réussite, portée par ailleurs par d'excellents acteurs - dont un Benjamin Biolay à contre-emploi en quinqua attachant mais pantouflard.
J'ai mis un certain temps pour m'habituel au style du film un peu enfermé dans une rue, entre chambre d'hôtel et l'appartement du couple …. Une fois dedans, j'ai été émue par la légèreté et la gravité du film sur l'après-quarantaine pour un couple … les regrets, l'usure de la passion, l'amour robuste malgré tout …. Bref je le conseille pour l'originalité et le plaisir de voir Benjamin Biolay et Chiara Mastroianni qui furent un vrai couple dans la vie.
Une originalité qui ne laisse pas indemne en sortant de la salle : réflexion sur la vie de couple qui dure...Un seul bémol : mais quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi Benjamin Biolay, que je connais mauvais chanteur, parle aussi mal ??? Je n'ai pas compris un mot sur deux sortant de sa bouche... Ca a fini par m'agacer pendant tout le film...
Beaucoup de plaisir dans cette chambre 212, où les émotions se mélangent comme les partenaires. Rire et plaisir restent formidablement mise en scène. Cependant, j’ai comme l’impression qu’il me manque un partenaire. Je ne parle pas de cet homme, qui reste au pied du lit empreint à la légèreté. Non je parle de celui en bas de l’immeuble, alors de la fenêtre il est vrai je regrette sans même le code sur moi que le chagrin ne puisse monter. Sinon Chiara Mastroianni est sublime, une nomination pour un césar est plus que logique. Ce film est pour moi un véritable plaisir avant tout à travers la mise en scène. L’ouverture du film est absolument magnifique, un truc bête, mais j’adore par exemple quand Chiara est de l’autre côté du passage piéton, je trouve le plan tellement beau avec la chanson de Charles Aznavour, bref voilà un moment sublime.
Je voulais voir ce film car ma rue avait été bloquée par la neige artificielle au cours du tournage.
Ce film - Je veux dire, cette épreuve- Seigneur !
Cette structure d'un homme et de son double (pompée, me semble-t-il sur une ancienne pièce de Florent Zeller) C'est une succession de dialogues écrits, que les acteurs ne prennent même pas la peine de lisser. Ils tentent, tant bien que mal, de donner un air naturel à des phrases alambiquées pondues sur un clavier.
Il en résulte un ennui mortel (tout au moins avant que je ne quitte la salle, à l'instar d'autres victimes).
Quant aux critiques professionnels, on se demande ce qui les terrorise à ce point qu'ils en arrivent à fourvoyer leurs lecteurs ? On se souvient des dithyrambes saluant "Ibiza", "le Daim", et tout récemment "ad Astra ".
Très bon film détendant qui traite avec humour les aléas de la vie, être et avoir été, telle est la question, très bonne interprétation et très bon scénario, à voir sans modération
Je n'ai jamais vu un film comme ça ! On se retrouve dans la tête du personnage via une mise en scène théâtrale et innovante . On ne s'ennuie jamais, c'est drôle, surprenant, le jeu de Chiara Mastroianni magistral . Soufflée car je ne pensais pas pouvoir être surprise comme cela . Le fond est riche, le temps qui passe et ce qu'il altère dans la relation et soi, les " et si" .
Ce film à quelques bribes de bonnes idées mais n'arrive jamais à nous faire décoller dans un autre monde, il n'est pas vraiment drôle non, voir même gênant. Benjamin Biolay, que j'admire en tant que musicien, auteur, chanteur est assez mauvais, il est même drôle malgré lui. Camille Cottin est plus malaisante que jamais dans ce rôle. Clairement, je suis déçu, le film est trop furtif, manque d'approfondissement, malgré son postulat vendeur.
Après 25 ans de vie commune avec Richard (Benjamin Biolay), Maria (Chiara Mastroianni) quitte le domicile conjugal lorsque son infidélité, qu’elle assume et prend même pour une évidence, est découverte. Elle part occuper la chambre 212 de l’hôtel situé juste en face de leur appartement. Cette chambre qui porte le numéro de l’article du code civil sur le devoir de fidélité des époux projète Maria dans un temps de cinéma, celui qui peut faire renaître les figures du passé. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/10/09/chambre-212/)