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bendelette
25 abonnés
251 critiques
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1,5
Publiée le 15 octobre 2019
Je me suis ennuyée tout le long,sans doute parce que les apparitions de fantômes m'ont toujours fait baîller.Dommage,car Chiara Mastroiani est délicieuse,très naturelle,Benjamin Biolay pas mal non plus.
Après la réussite Plaire, aimer et courir vite de l'an passé, revoilà déjà Christophe Honoré, mais sur un mode plus léger et plus ludique. Sous ces allures là, il nous conte le récit de ce couple qui se sépare (ou pas), usé par le quotidien et l'habitude. Le duo est formidablement interprété par un ancien vrai couple à la ville, Chiara Mastroianni et Benjamin Biolay. Si lui est très bien, elle est formidable (comme toujours), repartie de Cannes avec le prix d'interprétation de la section Un certain regard. Elle nous offre ici un de ses plus beaux rôles. Camille Cottin est de nouveau très bien et confirme sa belle présence dans le cinéma français, alors que Vincent Lacoste ne sort pas de son registre habituel. Le tout est agréablement mis en scène et écrit avec autant d'intelligence que de légèreté, entre réalité et onirisme, agrémenté de dialogues délicieux. La forme est aussi soignée que le fond, les décors et la photo très soignés. On pense un peu à Blier mais surtout à Alain Resnais. J'en suis sorti un peu perplexe mais le film fait son effet un moment après l'avoir vu et se bonifie avec le temps. Une jolie chronique romantique donc, sur le couple et l'usure du temps, et plus simplement sur l'amour tout court. Pas le meilleur Honoré mais une belle réussite.
Le cinéma d'Honoré gagne en maturité avec les années, sans perdre son charme et sa singularité. Un scénario à la fois culotté et émouvant, et des acteurs adhérant complètement au dispositif ambitieux.
Malheureusement, encore un film soutenu par la presse mais qui déçoit le public. Un film soporifique et artificiel où seule la BO finale nous réveille;dommage.
Quel merveilleux film! Le thème abordé est plutôt classique mais la façon de le traiter ne l'est absolument pas! Chiara Mastroianni tient là un de ses meilleurs rôles, elle est magnifique et nous embarque complétement dans la réflexion de cette femme. La palme d'or a Cannes pour le prix d'interprétation est tout à fait méritée. En espérant la voir apparaître aux César! Vincent Lacoste et Camille Cottin dans un rôle très différent sont très bons également. J'ai adoré la bande son et puis l'apparition de Carole Bouquet n'est pas désagréable!
Le scénario du film est très bon, et les idées pour le mettre en scène sont toutes aussi brillantes. Dommage que ce soit filmé à la française. Pas d’émotion dans les photographies pour venir accentuer le jeu des acteurs, pas toujours bons d’ailleurs. Biolay est la bonne surprise du film.
Quel beau film de cinéma ! c'est une véritable déclaration d'amour au septième art....j'ai aimé la nostalgie, la légèreté, la gravité et la douceur de ce film….Bien sûr si on est pas familier du cinéma de Rohmer, truffaut, hitchock, godard, etc; on loupe un peu le sel des clins d'œil ...cette fantaisie filmée comme du théatre est un bonbon très savoureux et virtuose...à mon goût et en plus de tout ça, l'histoire de ce couple est magistralement menée...chapeau l'artiste
Moment de grâce. Avec un procédé narratif original et inattendu, le film nous emmène dans une réflexion sur le couple, l'amour à l'épreuve du temps et les désillusions. Offrant aux quatre interprètes principaux une partition subtile et intelligente, la mise en scène est à la hauteur du défi cinématographique de ce film hors du commun. Si on "rentre dedans" comme cela a été mon cas, c' est un grand moment de plaisir pour un cinéma ambitieux et inventif.
N'étant pas particulièrement fan des films de Christophe Honoré (euphémisme !), un réalisateur que je trouve surestimé et chichiteux dans sa manière de filmer, pourquoi suis-je allé voir ce film ? Tout bêtement, parce qu'un ami m'avait dit que ce film était très différent des précédents et se rapprochait plutôt du cinéma de Bertrand Blier. Cet ami a partiellement raison : ce film est différent des précédents, je suis d'accord, il est moins chichiteux MAIS ... est-il meilleur pour autant ? Alors là, surement pas ! J'aurais même tendance à dire qu'il est pire : ennuyeux (je ne cessais de regarder ma montre), prétentieux, ne dégageant aucune émotion. Franchement, je n'aurais pas dû écouter cet ami !
Habituellement avec un film on entre dans la tête des personnages. La c’est la tête des personnages qui sort d’eux et nous livrent une comédie dramatique en huis clos, entre théâtre et cinéma. C’est déroutant, original et plutôt bon. Il faut dire que le casting aide bien.
j'attendais une réflexion construite sur la séparation d'un couple, l'infidélité…. j'ai eu droit à un délire scénique dans une chambre d'hotel surpeuplée par des figures du passé… tout ça de manière très brouillonne , et bref… j'ai détesté et me suis vraiment ennuyé .. B Biolay au visage totalement hermétique d'un bout à l'autre du film m'a également déçu… Il n'a quasiment pas de dialogues, donc l'expression était importante ou devrais je dire.. aurait du être importante..
Heureusement qu'il y a Montparnasse, ce film est prétentieux, verbeux et ennuyeux ! Tout est dit ...à l'exception de Chiara Mastroianni, touchante et sincère.
Le dispositif qui organise le film, le retour de Richard jeune (Vincent Lacoste), de la professeur de piano (Camille Cottin) et d'autres personnage qui apparaissent à l'écran mais qui proviennent de l'imagination de Maria (Chiara Mastroiani) ou du narrateur-réalisateur omniscient - oh, magie du cinéma - annule d'emblée toute possibilité au scénario de traiter par le récit les enjeux proposés par le film, le couple, l'infidélité, le désir féminin. Ces personnages, fictions dans la fiction, apparaissent donc comme des marionettes sans vie dont les bavardages sont sans intérêt puisqu'il n'auront aucun effet sur l'intrigue de départ, dont on devine l'aboutissement dans le premier quart d'heure du film. Le réalisateur ne s'intéresse ni à ses personnages, ni à son sujet, prétextes à un exercice de mise en scène plombant et plein d'artifices gadgets. L'ambiance étouffante de quasi hui-clos n'apporte rien, et les décors sont laid. Que peut-on sauver de Chambre 212 ? Chiara Mastroiani, quand-même touchante, Vincent Lacostes, toujours sympatique et fin comédien, et une sonate en fa mineur de Domenico Scarlatti qui parcours ce film et qui elle est un petit chef-d'oeuvre du compositeur baroque, tout en délicatesse et légèreté mélencolique.