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Un visiteur
2,5
Publiée le 5 novembre 2019
Malgré quelques scènes intéressantes et le jeu de Chiara Mastroianni et Camille Cottin, je me suis beaucoup ennuyée durant ce film, je n'ai pas du tout apprécié le jeu de Benjamin Biolay et Vincent Lacoste. Ils sont ternes et mous. Et était il nécessaire de faire l'apologie du tabac ?
Film nul nul nul. On s'ennuie. C'est prétentieux, mal joué et on quitte la chambre au bout d'une demi-heure car on sent que cela ne va pas démarrer. Film à fuir. Dommage d'avoir mêlé le grand Aznavour à ce navet.
L'archétype du film d'auteur français chiant et élitiste. Hormis Vincent Lacoste, bon acteur et fidèle à lui-même, tout est récité. Est-ce une pièce de théâtre filmée ? J'ai un gros doute. Tout est froid, sans aucune émotion. On ne croit pas une seconde au personnage incarné par Chiara Mastroianni, qui ne nous embarque pas avec elle, ni dans ses questionnements intérieurs et incertitudes, ni dans son éventuel repentir… Seule la scène avec Carole Bouquet apporte un peu de chaleur et d'apaisement. Pour le reste, c'est d'une lenteur et d'un ennui quasi mortel ! Tout cela est très prétentieux et la réflexion est finalement peu approfondie quant à l'adultère et l'évolution d'un couple marié depuis de nombreuses années. Je dois cependant noter un point positif : à plusieurs reprises, l'affiche du film « Grâce à Dieu » est clairement montrée, qui est pour le coup un excellent film, qu'il était de bon goût de mettre en valeur. Ouf, c'est déjà ça !
Un film cynique et à la fois incroyablement prétentieux et terriblement vide. Des dialogues insipides, des personnages imbuvables et des acteurs qui récitent leur texte comme dans une classe de CM2. Et le seul qui n'a pas l'air de réciter (Benjamin Biolay) marmonne. Insupportable !
Richard découvre que sa femme Maria le trompe. Après leur dispute, Maria décide, à l'insu de Richard, de passer la nuit dans l'hôtel face à leur appartement.
Christophe Honoré propose une sorte de vaudeville, mâtiné de comédie romantique à la Cary Grant/Katarine Hepburn, de l'absurde d'un Blier, du cynisme d'un Guitry et du décalage d’un Resnais. Un ensemble réjouissant où le réalisateur amuse autant qu’il semble lui-même s’amuser.
Jouant avec les règles du genre, il installe dans le rôle, à la fois, de l'amant dans le placard et du mari infidèle, Chiara Mastroiani, absolument parfaite. Benjamin Biolay et Vincent Lacoste se partagent le rôle du conjoint romantique et Camille Cottin interprète celui du premier amour, mélancolique, en quête de retour.
Le réalisateur a placé cette comédie dans un quasi huis clos reconstituant les deux lieux de l'action en studio ; seules les rares scènes de rue ont été tournées en extérieur. Un décor que le réalisateur n’a pas peur de montrer en survolant les différentes pièces. Un procédé qui associé à des textes très écrits nous rapproche du théâtre.
La réalisation offre de beaux plans et une photographie très séduisante qui jouent avec ces décors colorés et une lumière au rendu artificiel nous emportant naturellement dans la fantasmagorie de Maria.
Vraiment pas palpitant. J'ai trouvé que tout était incohérent et lorsque ce n'était pas un cohérent c'était tout à fait prévisible. Je me suis ennuyé mais j'ai quand même réussi à tenir jusqu'au bout. Film vraiment à regarder lorsqu'il fait très très mauvais temps.
un film insolite, très original, porté par d'excellents acteurs. Le ton est juste. On ne s'ennuie pas une seconde. Seul bémol, l'age improbable de Hélène Haffner lorsqu'elle rencontre son ex-amour de jeunesse.
Un couple approchant de la cinquantaine va se séparer le temps d'une nuit pour prendre du recul : Richard (Benjamin Biolay) va rester dans l'appartement et Maria (Chiara Mastroianni) va louer une chambre dans l'hôtel juste de l'autre côté de la rue, la chambre 212. C'est alors l'occasion pour eux de réfléchir à leurs désirs et leurs frustrations en faisant apparaître de façon fantasmagorique différents personnages de leurs mémoires. Si le fond du sujet est intéressant, j'ai eu du mal avec la forme et tous ces protagonistes surgissant de façon inattendue et décousue comme ce que l'on peut vivre dans un rêve finalement. On tourne rapidement en boucle dans ce huis clos imaginaire et l'ennui gagne peu à peu du terrain une fois l'effet de surprise passé. Original, mais rapidement insipide. Site www.cinemadourg.free.fr
L'histoire féminine en marche ? Les " droits " des femmes et la manière dont on les défend n'a que peu d'importance aux yeux du but ultime : les mêmes droits que pour les hommes. Dans les couples et leurs histoires qui prennent fin ou qui trébuchent, on " traîne " toujours les mêmes stéréotypes de la femme subissant les affres de la crise de la quarantaine que l'homme traverse. Ici, il n'en est rien car c'est la femme qui donne le tempo. Et l'homme subit ses états d'âme avec difficultés. Un film rafraîchissant et intéressant. J'aurais aimé que le réalisateur pousse le bouchon plus loin et donne à cette femme libérée toute la " largesse psychologique " dont les hommes font preuve lorsque cette crise survient. Dommage...
Ce film est un enchantement. 4 acteurs déments pour un film d'une inventivité et d'une drôlerie comme on aimerait en voir plus souvent dans les films français. Christophe Honoré est un génie.
Après le très personnel « Plaire, Aimer et Courir vite », Christophe Honoré revient vers un cinéma fantaisiste et esthétique. Maria (Chiara Mastroianni) et Richard (Benjamin Biolay) sont en couple depuis de nombreuses années. Elle est une femme de tête, professeur de droit, qui s’ennuie avec son mari et collectionne les jeunes amants. Lui paraît déprimé et s’applique plus à faire la vaisselle et les lessives en caleçon/chaussettes/pas rasé qu’à faire rêver son épouse. Un soir, Richard découvre les tromperies de Maria. Le couple se dispute et Maria décide d’aller passer la nuit dans la chambre 212 de l’hôtel d’en face. Depuis cette chambre, Maria observe Richard par la fenêtre et fait le point sur son parcours amoureux en se demandant si elle doit ou non quitter son mari. Elle est accompagnée dans cette réflexion par un autre Richard : le Richard de sa jeunesse (Vincent Lacoste) qui convoque à son tour Irène (Camille Cottin), femme qui a le double de son âge et l’a initié aux plaisirs de l’amour à l’adolescence. Ce film est très esthétique : la lumière, les couleurs, les décors et les costumes sont très beaux. Les dialogues sont également très bien écrits. Le scénario quant à lui est très poétique. Si l’on n’est pas client de ce type de film, il mérite quand même d’être vu, ne serait-ce que pour les cocasses scènes dans lesquelles Benjamin Biolay campe un homme soumis et rompu aux travaux ménagers. Et si l’on aime l’univers de Christophe Honoré, on pourrait voir ce film plusieurs fois et être à chaque fois surpris de découvrir des détails, des références cinématographiques et de délicieuses répliques qui avaient échappé au spectateur.
Plein de potentiel avec un scénario très original, des très bons comédiens... et finalement, le néant !... quel ennui !!... Le sujet traité est plein de potentiel et au final il n'en ressort rien. J'imagine que je n'ai pas apprécié à sa juste valeure ce long métrage adapté d'une pièce de théâtre??
Vu en avant première, et donc l'esprit vierge de toutes critiques de presse ou du public, motivé par le seul attrait du synopsis et des récompenses, ce qui influence tout de même, j'en conviens. Du cinéma profond, existentiel, à mon sens orienté vers un public de générations matures Ce film est une réflexion sur l'illusion de la pérennité du couple et part à la recherche des causes de l'échec inéluctable. Il traite du couple sur la durée pour recenser les nombreuses failles qui portent en germe son effondrement. Depuis la création "par erreur" du couple qui, constitué par défaut avec un(e) autre partenaire que le premier et seul véritable grand amour, laisse subsister la frustration douloureuse de la passion non aboutie, jusqu'à la rupture, en passant par les accommodements qui visent à rendre supportable le quotidien mais ne font que reporter l'inévitable rupture. "Chambre212" est une réflexion philosophiques sur le délitement du lien sentimental sous l'usure du temps et du quotidien. Non sans rappeler "Ma Nuit Chez Maud" (Françoise Fabian et Jean-Louis Trintignant) ce film bénéficie d'une mise en scène originale qui évite l'écueil du verbiage tout en permettant une formalisation verbale aboutie de la réflexion sur la gageure du mariage. La richesse de ce film est telle qu'il me semble mériter plusieurs niveaux de lectures et dirais-je même, de méditation. A voir et revoir, selon moi, pour essayer de s'approprier son foisonnement intellectuel. On ne s'ennuie pas et l'on en sort humainement enrichi.
« Chambre 212 » de Christophe Honoré est un petit bijou sur 2 questions qu’un jour ou l’autre tous les couples se posent vers la cinquantaine : avons-nous bien fait de rester ensemble et quid de la fidélité promise par justement l’article 212 du code civil ? L’astuce du scénario est malheureusement révélée par la bande annonce mais le film tient parfaitement la route avec des moments cocasses (cf. le rôle de la volonté), des moments plus graves (cf. le bébé) et un jeu d’acteurs assez vif avec des répliques cinglantes pour cette comédie triste se jouant pratiquement en huis clôt entre l’appartement et la chambre de l’hôtel situé juste en face … Chiara Mastroianni méritait son prix d’interprétation à Cannes mais Vincent Lacoste, Camille Cottin et Benjamin Biolay sont tout à fait remarquables. Les décors nous révèlent quelques surprises sur cette branche méconnue du cinéma, la lumière et la bande son (Merci Mr Aznavour) sont à la hauteur. A noter pour les cinéphiles un petit clin d’œil à Orson Welles tombant parfaitement à propos pour ce film puisque nous ramenant à notre propre passé/jeunesse. Bref j’ai été très agréablement surpris par ce film !