Un film historique construit comme un thriller avec un supsens qui tient en haleine de bout en bout (même si forcemment on en connait l'issue). Avec comme point d'orgue le bras de fer entre une solution diplomatique voulue par Kennedy et les siens et la pression des militaires hauts placés qui voulaient resoudre le conflit par la force. Ce qui aurait forcemment conduit l'échéance de cette histoire vers une troisième guerre mondiale. Un excellent film.
Un film sensationnel qui décortique avec détails une période de l'histoire qui me fascine. Kevin Costner y trouve un très bon rôle et une bonne interprétation, comme à son habitude. La réalisation de Roger Donaldson est impeccable et le rendu de cette histoire est à la fois très marquant et captivant. Une simple réussite.
un film d'une incroyable qualité , qui raconte bien l'histoire de la crise des missiles a cuba , on s'ennnui pas , de l'action du debut a la fin , le film est pas trop long car on est scotché du debut a la fin tellement qu'il a bien ete realise , a voir au moins une fois
Film historique réunissant un bon casting mais mal filmé, sans musique et manquant de moyens.
Dommage car le sujet était très intéressant et aurait mérité de révéler le secret de cette affaire : nous devons tous la vie au second du sous-marin russe Vassili Arkhipov. Le commandant avait décidé d'ouvrir le feu ( nucléaire ), le commissaire politique avait acquiescé et seul Arkhipov s'est opposé à cette décision. Il est bien évident que cela aurait entraîné une riposte de même type américaine et amené l'escalade.
Le film en lui-même est assez moyen pour une superproduction américaine. Mais je trouve encore plus dommage le fait que le réalisateur soit tombé dans le "piège" du parti pris à l'extrême jusqu'à faire passer pour vérités historiques des mensonges politiques états-uniens de l'époque. Car il faut rappeler qu'aucun missile nucléaire n'est jamais arrivé à Cuba, seules les rampes de lancement y étaient. Ce qui n'est pas négligeable quand on sait que les Etats-uniens avaient eux installés des missiles nucléaires dans les bases turques de l'OTAN (c'est-à-dire au sud de l'URSS).
Film intéressant sur la crise du Cuba, que l'on revit heure après heure aux grès des délibérations précédant chaque prise de décision. Toutefois, la confrontation entre un Kennedy pacifiste et un état-major militaire partisan de l'intervention directe semble assez manichéenne, et pas retranscrit de la plus passionnante des manières.
Les acteurs sont plutôt impressionnant, on plonge facilement dans l'ambiance "merde une crise mondiale" et la réalisation est très soigné même si je ne comprends pas l'utilisation de l'effet noir et blanc en certains passage... On ne tombe certes pas dans le patriotisme à tout va mais il n'y a pas de point de vus autre que celui vu dans des milliers de documentaires, le point de Moscou ! Alors peut etre que simplement les archives de la gestion de la crise à Moscou ne sont peut etre pas ouverte ... Je suis assez mitigé car c'est très loin du "héros et gentil peuple américain" mais ça reste "le mechant russe" sans qu'on nous explique vraiment pourquoi ! Mais c'est à voir quand même pour une des fois où Holywood évite de réecrire l'hstoire , en V.O of course
Peut-on en vouloir à Roger Donaldson d'avoir produit du si mauvais quand il a produit aussi du si bon? Non, car « The Bounty », « Sens Unique », et ces « Treize Jours », sont de purs chefs-d’œuvre. « Treize Jours » semble être une prouesse plus méritante encore que les sus nommés, car Donaldson y parvient à développer un suspense autour de faits pourtant archi connus. Cette prouesse n’est possible que grâce à un scénario alimenté par de nombreux et minutieux détails historiques savamment utilisés dans l’intrigue. Nulle impression n’est ressentie par le spectateur de se voir administrée une leçon d’histoire. Les répliques sonnent juste. Si Costner, et Culp campent à merveille, respectivement, le conseiller O’Connors, et Robert Kennedy, le plus impressionnant du trio, c’est Bruce Greenwood, qui, dans le rôle de John Kennedy, semble plus vrai que nature. Les Soviétiques ont un rôle plutôt négatif dans l’affaire. Impardonnable, pour les légions de critiques français anti-américains primaires ! Impressionnant d’objectivité et de précision historique pour ceux et celles qui ont fait l’effort de s’intéresser aux faits.
Ce film est excellent, autant par les acteurs qui sont criants de vérité que par le suspens et la tension extrême qui vous tient en haleine tout le long du film, de rebondissements en rebondissements. Un Kevin Costner magistral, comme on aime à le voir. Reste en plus la dimension historique, très bien rendue. A voir absolument !
1962, la Guerre Froide bat son plein. Au mois d'Octobre, lors d'une mission de routine, les Américains découvrent l'implantation de missiles soviétiques à tête nucléaire sur l'île de Cuba. Treize jours durant, la menace d'une guerre nucléaire aura lourdement pesé sur la planète. Trente-neuf ans plus tard, Kevin Costner, producteur et acteur engage Roger Donaldson à la réalisation d'un projet conséquent se voulant être une reconstitution minutieuse des fameuses négociations. Ainsi se présente "Thirteen Days", thriller politique sortant régulièrement des sentiers battus, ne cédant que rarement à la facilité des conventions Hollywoodiennes. Et pour cause : extrêmement bien documenté, il offre dans sa première heure une brillante analyse politico-historique d'une situation complexe jamais survolée, détaillée jusque dans ses aspects les plus sombres sans omettre de lier logiquement le déluge d'informations tombant sous le nez du spectateur. Il incombe toutefois à celui-ci d'être un minimum instruit sur les événements, auquel cas il risquerait à la fois de décrocher et tomber dans de fausses informations. L'ambiguïté sur les responsabilités de chaque camp est bien rendue, un temps tout du moins grâce à un lot de rôles secondaires exemplaires dans leur capacité à faire avancer le film. Vient ensuite un portrait plus humain des protagonistes exposés, pas spécialement creusé mais assez intelligent tout de même pour ne pas tomber dans la caricature. La seconde partie, un brin plus spectaculaire cède aux facilités de mise en scène et comporte plusieurs scènes clichés. De plus se dessine de temps à autres une prise de position trop nombriliste un peu agaçante (Kennedy sauveur du monde, c'est un peu plus compliqué que ça) tant elle oublie de lever son nez pour comprendre les motivations de l'autre camp. Pas franchement grave car l'interprétation est plutôt bonne et que le point de vue historique vaut plus que le détour. Un vrai bon film.
Treize jours est un documentaire mis en scène comme un thriller. De fait, si son propos est plutôt instructif, les effets de mise en scène et le suspens ne prennent jamais, le spectateur connaissant pertinemment la fin dès le début du film...