Treize jours est un documentaire mis en scène comme un thriller. De fait, si son propos est plutôt instructif, les effets de mise en scène et le suspens ne prennent jamais, le spectateur connaissant pertinemment la fin dès le début du film...
L’Australien Roger Donaldson venu à Hollywood en provenance de la Nouvelle-Zélande où il s’était installé à l’âge de vingt ans a effectué au sein de la capitale mondiale du cinéma une très solide carrière de faiseur ne décevant presque jamais public et producteurs. “Treize jours” qui traite par le menu de la crise des missiles de Cuba qui en octobre 1962 avait plongé une seconde fois dans le chaos nucléaire l’Amérique de John Kennedy juste après l’épisode déjà peu glorieux de “la Baie des Cochons” s’avère être un excellent mélange entre suspense savamment orchestré et film historique. Le film doit beaucoup à la direction de Roger Donaldson mais aussi à ses trois interprètes principaux. Bruce Greenood et Steven Culp sont particulièrement efficaces et charismatiques dans le rôle de John et Robert Kennedy tout comme Kevin Costner parfait dans le rôle de Kenneth O’Donnell, le conseiller spécial du Président, sachant jouer avec dextérité sur toutes les touches du clavier d'un pouvoir qui s’écharpe au sein de la Maison Blanche en ébullition. Le film durant 145 minutes et mené au pas de charge montre parfaitement les préoccupations de John Kennedy conscient de son devoir de freiner les ardeurs belliqueuses de son État-major militaire. Un tropisme guerrier qui n’a fait que se confirmer tout au long des décennies suivantes. Roger Donaldson très professionnel a su éviter toutes les lourdeurs et longueurs inhérentes au genre. A voir.
Un film aux heures sombres de la guerre froide, où le pire a été évité de justesse. Ici, on oppose l'intelligence de la diplomatie politique, avec l'envie d'en découdre des militaires, trop heureux d'avoir une guerre à déclarer. On nous présente donc les faits qui ont lancés cette escalade et cette crise internationale, du point de vue, uniquement des Américains. Même si l'Histoire nous est scrupuleusement présenté, même si les personnages historiques sont emblématiques, ce film n'est ni plus ni moins qu'un documentaire couteux. Il y a beau avoir son lot de scènes plus cinématographique, sur les porte avion, dans les airs avec les chasseurs, le reste n'est que verbiage et gesticulation, orchestré avec une musique continuelle qui nous indique que la fin du monde est proche. Alors même si le film reste assez intéressant, il a le défaut de ses qualités, vouloir coller de près à la réalité et s'approcher du documentaire façon BBC, à quoi servent par exemple ces incartades entre la couleur et le noir et blanc, on a compris que vous vouliez faire un film plus réaliste que la réalité, pas besoin de rajouter des effets. Intéressant sur le fond, un peu longuet sur la manière.
Treize jours de Roger Donaldson nous immerge au cœur de la crise des missiles cubains avec une tension maîtrisée. Kevin Costner, Bruce Greenwood et Steven Culp livrent des performances convaincantes, incarnant des figures clés en prise avec des décisions critiques. La précision historique et le suspense intense, malgré l'issue connue, captivent le spectateur. Toutefois, la longueur du film et quelques lourdeurs narratives peuvent atténuer l'engagement. Une reconstitution solide et efficace qui offre une plongée fascinante dans un moment charnière de l'histoire. Note : 3,5/5.
Un solide casting (Kevin Costner parfait, Bruce Greenwood étonnant en JFK, Steven Culp excellent en Bobby Kennedy tout comme Dylan Baker en McNamara...), un scénario passionnant (malgré quelques égarements pas toujours utiles comme la mort du pilote) qui relate la crise des missiles à Cuba de façon très détaillée et une mise en scène impeccable font de ce "Treize jours" un film qui vaut tous les documentaires de la télé.
Ce film fait penser à JFK dans sa façon de prendre le temps de développer les enjeux politiques avec un casting de haute facture et une réalisation très soignée. Evidemment, le film étant américain, l'histoire commence par la Russie qui prépare ses missiles à Cuba (même si on apprend discrètement que les Etats-Unis ont aussi des missiles en direction de leur adversaire en Turquie) et tous les détails internationaux n'y figurent pas. Le point de vue du Président et de son conseiller sur les décisions à prendre n'en demeurent pas moins passionnantes pour suivre cette situation à 2 doigts de générer une 3e guerre mondiale.
Les acteurs sont plutôt impressionnant, on plonge facilement dans l'ambiance "merde une crise mondiale" et la réalisation est très soigné même si je ne comprends pas l'utilisation de l'effet noir et blanc en certains passage... On ne tombe certes pas dans le patriotisme à tout va mais il n'y a pas de point de vus autre que celui vu dans des milliers de documentaires, le point de Moscou ! Alors peut etre que simplement les archives de la gestion de la crise à Moscou ne sont peut etre pas ouverte ... Je suis assez mitigé car c'est très loin du "héros et gentil peuple américain" mais ça reste "le mechant russe" sans qu'on nous explique vraiment pourquoi ! Mais c'est à voir quand même pour une des fois où Holywood évite de réecrire l'hstoire , en V.O of course
Un beau film qui montre bien la fameuse histoire de la menace des missiles à Cuba et de la négociation entre les Etats-Unis et la Russie. Le scénario est bien développé et je trouve qu'il montre bien les détails importants de cette situation. Kevin Coster est pas mal dans son rôle d'état-major et Bruce Greenwood a la bonne tête pour jouer le président américain Kennedy. Quelques longueurs mais le film est assez divertissant quand on voit les scènes de discussions et les désaccords des hommes à la Maison Blanche. Des décors et des costumes bien adaptés à l'époque déroulant le film. Personnellement, je n'aime pas la politique mais les scènes de dialogues rendent le film regardable et qu'on a envie de le regarder jusqu'à la fin.
Le film en lui-même est assez moyen pour une superproduction américaine. Mais je trouve encore plus dommage le fait que le réalisateur soit tombé dans le "piège" du parti pris à l'extrême jusqu'à faire passer pour vérités historiques des mensonges politiques états-uniens de l'époque. Car il faut rappeler qu'aucun missile nucléaire n'est jamais arrivé à Cuba, seules les rampes de lancement y étaient. Ce qui n'est pas négligeable quand on sait que les Etats-uniens avaient eux installés des missiles nucléaires dans les bases turques de l'OTAN (c'est-à-dire au sud de l'URSS).
Ce film est excellent, autant par les acteurs qui sont criants de vérité que par le suspens et la tension extrême qui vous tient en haleine tout le long du film, de rebondissements en rebondissements. Un Kevin Costner magistral, comme on aime à le voir. Reste en plus la dimension historique, très bien rendue. A voir absolument !
Une bonne reconsitution de la crise des missiles de Cuba, jouissant d'une excellente interprétation (Kevin Costner assure dans la peau d'un conseiller teigneux et Steven Culp prouve qu'il n'y a pas que Barry Pepper qui est capable de bien jouer Robert Kennedy) et qui a le mérite de ne pas être du tout manichéen (le film montre ainsi très bien que, dans cette histoire, JFK a eu autant de fil à retordre avec l'état-major américain qu'avec l'adversaire soviétique).
C'est vrais qu'il faut vraiment être passionné par l'histoire des Etat-Unis et la politique pour apprécier ce genre de film. Dans mon cas, on accroche pas trop. Un film à éviter si vous n'êtes pas intéressé par ce genre d'histoire.
Les (nouveaux) "Hommes du Président" et la crise des missiles Cubano-Russo-Américaine du 16 au 28 octobre 1962.Avec Kevin "Jim Garrison" Costner et le futur Mari de "Bree Van de Kamp" qu'est Steven Culp en Robert "Bobby" Kennedy et le futur collègue généticien en incroyable John "Jack" Fitzgerald Kennedy.
Un film à mettre en salles de cours de la Primaire aux Universitée de France et de Navarre.