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Un film trés humain et trés touchant sur les prisonniers. Steve Buscemi génial à la réalisation, le casting est excellent, la musique superbe et le reste est trés bon aussi. Prison Break c'est de la soupe à côté!
Bien que très classique dans sa trame (duo carcéral traditionnel), cette nouvelle déambulation en milieu clos se distingue par son panel assez vaste des profils emprisonnés (jusqu'à un incroyable Mickey Rourke travesti) qui malgré des traits attendus évitent tout manichéisme grâce à de signifiants détails et à une distribution au cordeau, du jeune Edward Furlong en quête initiatique au fascinant Willem Defoe en passant par de patibulaires seconds couteaux ou de viciés gardiens. Retranscrivant efficacement l'ambiance néfaste, nerveuse, de la prison, sans didactisme, Steve Buscemi ne brille pas par sa réalisation mais conserve un dynamisme louable renforcé par une vivifiante bande-son. Régner en Enfer vaut mieux que servir au Paradis...!
Dans cet univers carcéral Steve Buscemi ne manque pas de passer en revu tous les personnages liés au genre,quoique que Mickey Rourke en trans maquillé il fallait osé. Animal factory reste bien interprété Steve Buscemi a sut s'entourer d'acteurs,ce n'est pas la même chose pour l'image qui est moche et filmé avec des plans sans inspirations. Buscemi n'a pas encore le bagage nécessaire pour écrire un scénario et encore moins pour passer derrière la camera.
Henrico
Le visionnage du film de Steve Buscemi se suffit à lui-même pour mesurer l’extraordinaire qualité artistique et d’authenticité de « Animal Factory ». Pourtant le visionnage proposé en bonus dans la version Dvd du film, est indispensable. En effet, l’interview de Eddie Bunker, l’auteur du roman dont le film est inspiré, permet de mieux comprendre pourquoi tout dans le roman et dans le film sonne si juste. La matière première est le vécu de Bunker lui-même pendant ses 20 ans d’incarcération. Presque tous les films traitant de l’univers carcéral dit Bunker semblent toujours être la réalisation d’un film sur d’autres films déjà faits. Mais lui, Edward Bunker, n’avait que rapporter ce dont il avait été témoin pendant toutes ses années. Chacun des personnages, presque tous les dialogues, chacune des situations sont du réel pur. Et pour ne rien gâcher, les performances des acteurs (Eddie Bunker inclus) sont tout simplement formidables. Et pour cause, certains d’entre eux, tels Danny Trejo, sont eux-mêmes d’anciens détenus. On ne peut pas terminer cet éloge des acteurs du film sans saluer tout particulièrement Philpp André Junior alias Mickey Rourke dans ce contre emploi de transsexuel déjanté.
Un bon film carcéral mais qui peine à se démarquer des grands noms comme les évadés ou dernièrement Felon. Le duo Furlong/Defoe fonctionne pourtant bien mais il manque une petite étincelle pour que le film soie vraiment convainquant ...
Le milieu carcérale décrit son concession. La violence y est montrée sans trop de surrenchère de cet univers glacé il en sort une émotion et une sensibilité qui apporte toute son originalité au film. Il est à noter tout de même qu'un manque de rythme parasite le film. L'autre force de ce long métrage sont Dafoe et Furlong qui sont juste trés bons. 13/20
Pour son entrée dans la cour des cinéastes,le zébulon Steve Buscemi,le Mr.Pink de "Reservoir Dogs" adapte une oeuvre carcérale,s'intéressant plus à la micro-société émanant de la prison,qu'à l'installation d'un climat de torpeur.Un choix qui donne à "Animal factory" une belle épaisseur psychologique,en même temps qu'un réalisme pris en défaut,car édulcoré et simplifié.On peut trouver que le parcours du jeune Decker se passe sans trop d'anicroches,alors qu'on sait très bien que la taule,c'est l'enfer pour les nouveaux arrivants,de surcroit quand ils semblent si vulnérables...Même imparfait et tourné de façon trop linéaire et classique,le film accroche car il est l'un des rares à montrer aussi bien le quotidien d'une taule,ses rapports de force,ses gangs,sa corruption,ses tentatives d'évasion et la prépondérance des questions d'honneur.Edward Furlong fait figure de River Phoenix des années 2000,alors que Willem Dafoe dans la peau de son protecteur ambigu est épatant en skinhead respecté et roublard.Buscemi accrédite l'idée selon laquelle en prison,on reproduit à échelle réduite tous les traits de la société extérieure,pour maintenir un semblant d'ordre et d'illusions.Bien vu.
videoman29
Steve Buscemi est un formidable acteur qui a pas mal traîné sa bosse dans le cinéma indépendant US et qui a prêté sa « gueule » à quelques seconds rôles marquants, voire emblématiques (Je pense au fameux « M. Pink » de « Réservoir dogs », mais pas que !). Ainsi lorsqu'il décide de passer derrière la caméra, on ne peut que suivre avec intérêt et curiosité le début de cette nouvelle carrière. Techniquement, « Animal Factory » bénéficie d'une réalisation plutôt propre et académique et c'est justement là que le bât blesse ! Je m'attendais à quelque chose de plus déjanté et de moins lisse, à l'instar des grands cinéastes qu'il a côtoyé, comme Quentin Tarantino ou les frères Coen. Ceci dit, son film ne manque tout de même pas de qualités et dépeint un univers carcéral abrupt, même s'il manque un poil de réalisme. Les personnages principaux sont attachants et le duo formé par Edward Furlong et Willem Dafoe fonctionne à merveille. Les rivalités entre bandes ethniques, la loyauté omniprésente et cette relation étrange mais profonde qui s'installe entre les deux héros permet au film de rester sur les rails, malgré quelques lourdeurs indigestes. Bon an, mal an, l'intrigue reste suffisamment cohérente pour ne pas ennuyer, d'autant qu'il faut noter la présence réjouissante de quelques savoureux acteurs comme Dany Trejo ou Mickey Rourke... Pas si mal, finalement, pour une première tentative !
Animal Factory ressemble très portrait à la saison 1 de prison break mais on accroche pas à l'histoire aucun but particuliè, que des histoires entre détenus et la majeur partie du temps on développe les problèmes internes en prison a savoir viol agression bande rivale violence et pouvoir.Peu d'intérêt pour un film qui ressemble très portrait à un téléfilm.
Une plongée surprenante car très humaine et sombre à la fois dans l'univers carcérale et la loi de la survie.
Les acteurs sont irréprochable et l'évolution commune des perssonnage d'une rare précision.
Du grand film.
Les acteurs sont irréprochable et l'évolution commune des perssonnage d'une rare précision.
Du grand film.
Le scénario n'est pas extraordinaire en même temps la prison on n'a vite fait le tour par contre au niveau acteurs même second rôles ça joue bien, un film agréable.
réalisé par l'acteur et génie Steve Buscemi, Animal Factory prend le temps de raconter son histoire avec intelligence. Le film n'en fait jamais trop et reste dans la sobriété. Le casting est plus qu'alléchant: Edward Furlong, impeccable comme toujours, Willem Dafoe, une fois de plus extraordinaire et stupéfiant d'ambiguité, Mickey Rourke dans un rôle étonnant et autre...
Epatant film carcéral, très bien fait, au casting prestigieux, qui ne laisse pas indifférent.
Pour sa deuxième rèalisation, l'acteur Steve Buscemi a choisi d'adapter le roman autobiographique d'Edward Bunker qui lui donnait la rèplique dans "Reservoir Dogs". Tournè en partie dans un ètablissement pènitenciaire en activitè, avec de vrais dètenus comme figurants, "Animal Factory" revisite avec cruditè, sans complaisance, les codes du film de prison dans une ambiance poisseuse! S'appuyant sur l'interprètation solide d'Edward Furlong et d'un Willem Dafoe - boule à zèro -, Buscemi montre la solidaritè entre un jeune dètenu et un vètèran qui èlaborent ensemble un plan d'èvasion! Dans les seconds rôles, on retrouve quelques grandes gueules du cinèma amèricain comme Danny Trejo et surtout Mickey Rourke qui fait ici une composition ètonnante! Un film dur et rèaliste...
Une énième chronique du monde carcéral Américain, pas mal, même si un peu léger par moment.
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