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elriad
440 abonnés
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4,0
Publiée le 18 avril 2020
L'adaptation d'un roman au cinéma arrive rarement au niveau de l’œuvre littéraire, par le simple fait que les mots ont un pouvoir autrement plus fort que l'image dans l'imaginaire. Cela a été très souvent vérifié. Pour avoir adoré le roman de Colin Niel sorti en 2017, l'attente était donc forte. Et si une fois de plus le livre surpasse le film, force est de constater que le réalisateur en a fait une adaptation honorable. Un lieu : une montagne venteuse, neigeuse, sauvage, où les rares habitants sont à l'image du climat, bourrus, taiseux. Une intrigue. A tiroir. Un puzzle de chapitres prénoms qui, chacun, font avancer l'histoire en la racontant de leur point de vue. Et à l'arrivée, le mécanisme termine sa boucle sans s'être égaré, laissant le spectateur-lecteur interdit.
Pas d'impressions de déjà vu. Excellent, il faut bien suivre et être concentré, étonnant jusqu'à la dernière image. Le début semble un peu long puis on rentre dans le rythme, tout semble important à la manière d'un puzzle et l'histoire vu sous différents angles afin qu'à chaque fois on comprenne bien le pourquoi de certaines scènes qui nous ont semblé précédemment bien étranges. Les acteurs sont impeccables, il y a longtemps que je n'ai pas un vu un film en me disant à la fin => alors là, d'accord !
Excellent film à l'ambiance singulière, envoûtante. Un scénario complexe qui ne révèle que tardivement sa richesse. Film sombre, parfaitement interprété par des acteurs impliqués. D'où mon incompréhension devant certaines critiques totalement injustes et injustifiées.
Complètement débile ce scénario.... et c'est long.... et c'est lent.... Thriller pour les ploucs sans aucun intérêt. Très déçue par ce film qui obtient 3.8 de moyenne, incompréhensible !
Un scénario trop alambiqué qui s’éparpille et étiole l’attention du spectateur car il n’y a pas un élément fédérateur pour être réellement intéressant, passionnant. Du coup, les rebondissements finaux sont anecdotiques perdant de leurs efficacités. Film raté ce qui est dommage alors qu’il y avait tout ce qu’il fallait pour que Dominik Moll réussisse son pari mais il lui manque le génie, talent de Akira Kurososawa (Rashomon).
Le dernier film de Dominik Moll est un très bon thriller se déroulant dans les Cévennes. Chaque personnage rencontré essaie de lutter comme il peut face à la solitude tout en cherchant l’amour, donc le bonheur, seulement cela ne va pas sans heurts et autres actes irrévocables ! De petits allers et retours à Abidjan exotiques, viennent en plus pimenter le déroulement du récit qui n’est pas si linéaire, loin de là ! Les acteurs jouent tous très bien également. De fait, le film est plaisant à suivre, même si quelques longueurs auraient pu être évitées, il constitue donc un bon métrage à suspense, tout en étant loin du superbe "Harry, un ami qui vous veut du bien" !
Bon film. Les personnages sont intéressants et l'intrigue bien ficelée. L'histoire montre avec finesse les dérapages d'une société ou le virtuel peut faire tourner la tête à certaines personnes ....
La force de ce film ? Incontestablement, son scénario. Rarement d'aussi bien écrit, gommant en majorité quelques faiblesses, comme un jeu d'acteur peu convaincant ou une réalisation cherchant son rythme adéquat. Merci également aux superbes paysages lozériens.
un scénario totalement déconstruit où la patience est la meilleure alliée du spectateur. en effet, la compréhension du récit n'est pas évidente, le côté figé et sans rythme n'arrange pas à l'affaire! tout commence et tout fini à Abidjan dans ce drame qui met le doigt sur la cyber arnaque et ses conséquences en cascades
La disparition d'Evelyne marque le point de départ du film, mais c'est aussi la conclusion d'une série d'événements que l'on va découvrir au fur et à mesure sous la forme d'un puzzle et à travers le point de vue de plusieurs personnages. Avec son film, Dominik Moll montre comment une décision peut bouleverser la vie de plusieurs personnes avec une réaction en chaîne assez spectaculaire. Il montre aussi qu'il ne faut pas se fier aux apparences avec notre vision des choses et des personnages qui change à chaque fois que le point de vue change. Les personnages que l'on suit : Alice, une femme infidèle à son mari; Joseph, l'amant en question qui vit seul et qui va faire une découverte sordide; Marion, une serveuse qui va découvrir l'amour et se montrer un peu trop intrusive; Michel, le cocu qui cherche l'affection qu'il n'a pas chez lui ailleurs. Vu comme ça, on peut difficilement imaginer ce qu'il va se passer, de façon exacte du mois et c'est ce qui est bien avec ce film. Il y a quelques longueurs, notamment lors du passage avecspoiler: le brouteur , mais le scénario est bien ficelé même s'il y avait mieux à faire au niveau de la narration puisque l'on a parfois l'impression de regarder un film à sketchs avec des histoires différentes. Je n'avais pas spécialement apprécié "Des nouvelles de la planète Mars", le précédent film du réalisateur, mais "Seules les bêtes" est un sympathique thriller qui se paie même le luxe d'être amusant avec l'un des personnages qui est particulièrement pathétique.
Grosse Claque ! Surprenant jusqu'au dénouement final ! Le montage façon puzzle fait de ce film une pure réussite. Je trouve Denis Ménochet excellent dans tout ses rôles mais là, il excelle ! J'ai adoré !
Excellent thriller, des acteurs impeccables, une mise en scène puissante.On se laisse entraîner dans cette ronde de personnages autour d’une disparition. Au final, une réflexion sur les relations humaines. A voir absolument !
"Harry, un ami qui vous veut du bien" (du même Dominik Moll) m'avait beaucoup plu. Polar sombre côtoyant différents univers (le vie rurale, celle citadine, la débrouille en Afrique et la flambe par là-bas), "Seules les bêtes" est beaucoup moins subversif que je l'aurais espéré. L'incommunicabilité entre les mondes et l’impossibilité de la résoudre malgré (/à cause de) la technologie ont, cependant, une teneur séditieuse évidente. La magie africaine tend bien à damner le pion de la cupidité ambiante mais j'aurais aimé voir cette influence mieux mise en avant par le film... L’envoûter en quelque sorte. Quoi de plus révolutionnaire que mettre en avant le surnaturel en ce monde rationaliste?