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Votre avis sur Seules Les Bêtes ?
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Si le pari du réalisme est réussi (que ce soit dans le rude univers rural des Causses ou dans les quartiers animés d’Abidjan), l’intrigue devient progressivement trop alambiquée et perd beaucoup en crédibilité. Autre bémol, le film trébuche sur l’exercice risqué du mélange des genres, qui, s’il peut faire mouche dans quelques films (Parasite, Gone Girl), laisse une impression bizarre d’incohérence dans Seule les bêtes.
Les premières scènes du film créent l'ambiance idéale pour un thriller policier se déroulant en France mais c'est à peu près tout ce qu'il y a dans cette histoire. Ensuite on voit les mêmes scènes répétées dix fois mais racontées du point de vue d'une personne différente. Mais en fait nous regardons la même scène encore une fois de plus. L'intrigue sur la relation entre les femmes est inutile et puérile. Et la seconde moitié du film est consacrée à la lecture de messages de chat entre deux hommes sur Internet. Enfin nous ne parvenons jamais à passer ce moment car les décès de Joseph et d'Evelyne sont complètement inutiles et ne sont pas résolus a la fin de cette histoire. Le film est parfois prévisible et parfois peu crédible. Ce n'est pas une intrigue typique mais ce n'est pas bien raconté pour le spectateur...
Belle surprise que ce film choral, avec une construction narrative originale, nous amenant à reconstituer les faits par les points de vue des différents protagonistes, par le biais de flashback successifs. C'est habile, bien joué, on passe d'Abidjan aux causses du Massif Central, il y a même un petit détour par Sète. Un meurtre, des couples à la recherche de la passion ou de l'équilibre, un surprenant marabout qui semble maîtriser les destinées humaines. Bref, on se prend au jeu de ce jeu de sentiments et des destins.
Ce film est un polar montagnard et ivoirien. Etrange mélange, me direz-vous. La trame narrative est intéressante. Nous suivons tour à tour 5 personnages, le tout fonctionnant comme un puzzle donc chaque séquence du film nous offre une nouvelle pièce afin de résoudre l’énigme du film.
Le contraste entre les personnages en France et en Côte d’Ivoire est saisissant. Chacun a une personnalité et une profondeur remarquablement mise en valeur par des acteurs de talent.
Denis Menochet est incroyable dans son rôle de paysan à la fois glacial, naif et plein d’espoir dans son désir de sortir d’un quotidien laborieux et terne.
Damien Bonnard est terriblement mystérieux dans son rôle de solitaire silencieux dont on comprend dés les premières apparitions qu’il cache quelque secret.
Le réalisateur nous emmène dans la tête de chaque personnage nous offrant différents points de vue sur les actions du film.
Construit comme un livre, donc chaque chapitre est dédié à un personnage, nous permettant de saisir chaque version, chaque point de vue en fonction de ce qui a été vraiment vécu par celui placé sous le microscope.
Le scénario est donc particulièrement habile, même si les débuts nous plongent dans un brouillard, ou plutôt une tempête de neige.
C’est un thriller original aux paysages à couper le souffle et au contraste saisissant entre le froid glacial des Causses en France et le soleil accablant d’Abidjan que nous offre Dominik Moll. Une vraie réussite !
Le contraste entre les personnages en France et en Côte d’Ivoire est saisissant. Chacun a une personnalité et une profondeur remarquablement mise en valeur par des acteurs de talent.
Denis Menochet est incroyable dans son rôle de paysan à la fois glacial, naif et plein d’espoir dans son désir de sortir d’un quotidien laborieux et terne.
Damien Bonnard est terriblement mystérieux dans son rôle de solitaire silencieux dont on comprend dés les premières apparitions qu’il cache quelque secret.
Le réalisateur nous emmène dans la tête de chaque personnage nous offrant différents points de vue sur les actions du film.
Construit comme un livre, donc chaque chapitre est dédié à un personnage, nous permettant de saisir chaque version, chaque point de vue en fonction de ce qui a été vraiment vécu par celui placé sous le microscope.
Le scénario est donc particulièrement habile, même si les débuts nous plongent dans un brouillard, ou plutôt une tempête de neige.
C’est un thriller original aux paysages à couper le souffle et au contraste saisissant entre le froid glacial des Causses en France et le soleil accablant d’Abidjan que nous offre Dominik Moll. Une vraie réussite !
Film à voir
Film remarquable
Bonne histoire bien orchestrée
Bien monté
Acteurs top
Vraiment je recommande
Film remarquable
Bonne histoire bien orchestrée
Bien monté
Acteurs top
Vraiment je recommande
velocio
Un film qui se veut très intelligent, mais dont le rythme est trop lent pour vraiment arriver à captiver.
weihnachtsmann
Même si j'ai trouvé le film bien fait, j'ai détesté le thème que je trouve répugnant.
Mis à part ça je reste objectif et les acteurs sont bons.
LC a vraiment un tout petit rôle. Et la fin est plutôt moyenne. Bref comme le dit un autre critique on est de de Harry
Mis à part ça je reste objectif et les acteurs sont bons.
LC a vraiment un tout petit rôle. Et la fin est plutôt moyenne. Bref comme le dit un autre critique on est de de Harry
L'histoire, vue selon différents points de vue, peine un peu à démarrer mais cultive habilement le mystère. Un thriller coupé du monde, dans les montagnes enneigées, qui se révèle petit à petit. Puis l'histoire prend un billet pour Abidjan et tout s'accélère. Le film prend un tournant surprenant, scrutant les déboires amoureux de ses personnages, et tout s'explique, tout s'imbrique. Malin.
Un polar choral glaçant et captivant, doté d’un scénario brillant construit comme le puzzle d’une énigme et porté par une interprétation impeccable.
Une mécanique scénaristique implacable encadre ce film. C'est la force et la faiblesse de ce film de très bonne facture. Un scénario qui délivre donc un suspense sourd et une tension permanente autours d'acteurs tous parfaits dans leurs rôles. On est pris par ce récit mais celui-ci finit par offrir trop de rebondissements, trop de sous-intrigues, trop de malheurs. Peut-etre, la partie en Cote d'Ivoire n'était- t-elle pas nécessaire véritablement et aurait-il fallu rester à ces intrigues des vosges qui se suffisait à elle-même et aurait permis de creuser les personnages. Dommage car malgré l'ultra précision de l'ensemble, on décroche un peu
Il y a 20 ans, Dominik Moll se faisait connaitre en mettant en scène le très bon « Harry un ami qui vous veut du bien ». 20 ans de productions très inégales, il revient avec un film chorale glaçant et surtout déconcertant.
Son film tourné en mode thriller ; autour d’une disparation énigmatique sur des plateaux enneigés, le spectateur va mener l’enquête par le prisme du regard de différents personnages ayant un rapport plus moins lointain avec la disparue. Façon puzzle, la construction retorse du film place le spectateur en pleine circonspection durant 100 minutes. Cette construction narrative rappelle beaucoup celle de « Babel » d’Inarritu et le propos aussi, puisqu’il décortique tous deux l’effet papillon. Un dispositif, qui, s’il est bien maitrisé, ce qui est le cas, capte inconditionnellement l’attention du spectateur. On pense aussi dans l’entame du film à « Fargo » des frères Coen avec ce meurtre dans une campagne enneigée avec un flic seul menant l’enquête. Puis au cœur de son intrigue, Dominik Moll met en scène 4 personnages décalés, atypiques, voire improbables mais terrien et ancré de le réel. Et c’est peut-être là le seul bémol du film de ne jamais trancher franchement entre la fiction pure comme chez les Coen et la pure parabole critique de notre société à la Inarritu. Ses personnages semblent si terriens et les intrigues si improbables et invraisemblables. C’est du cinéma, et si on accepte le deal, on passe un super moment.
tout-un-cinema.blogspot.com
Son film tourné en mode thriller ; autour d’une disparation énigmatique sur des plateaux enneigés, le spectateur va mener l’enquête par le prisme du regard de différents personnages ayant un rapport plus moins lointain avec la disparue. Façon puzzle, la construction retorse du film place le spectateur en pleine circonspection durant 100 minutes. Cette construction narrative rappelle beaucoup celle de « Babel » d’Inarritu et le propos aussi, puisqu’il décortique tous deux l’effet papillon. Un dispositif, qui, s’il est bien maitrisé, ce qui est le cas, capte inconditionnellement l’attention du spectateur. On pense aussi dans l’entame du film à « Fargo » des frères Coen avec ce meurtre dans une campagne enneigée avec un flic seul menant l’enquête. Puis au cœur de son intrigue, Dominik Moll met en scène 4 personnages décalés, atypiques, voire improbables mais terrien et ancré de le réel. Et c’est peut-être là le seul bémol du film de ne jamais trancher franchement entre la fiction pure comme chez les Coen et la pure parabole critique de notre société à la Inarritu. Ses personnages semblent si terriens et les intrigues si improbables et invraisemblables. C’est du cinéma, et si on accepte le deal, on passe un super moment.
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gabdias
Un thriller glaçant et grinçant où s’entremêlent parfaitement les histoires et les personnages, habile dans la mise en scène, le scénario est plus complexe qu’il n’y parait et d’un drame rural social on passe à une traque semi-policière de haute voltige. Le tout soigné par une interprétation parfaite. D.Moll signe une œuvre puissante bien que malaisante.
Quatre personnages qui souffrent de leur solitude, de l'absence d'amour dans leur vie, sont liés entre eux sans qu'ils le sachent par la mort mystérieuse d'Evelyne. Quatre personnages auxquels Dominik Moll, par des détours narratifs et géographiques inattendus, parvient à donner chair et humanité, malgré leur inadaptation fondamentale et parfois inquiétante. Si tout finit par s'emboîter (pour citer le personnage de Marion) de façon un peu trop mécanique pour être parfaitement satisfaisante (le scénario épuise jusqu'au bout le filon de l'effet papillon), Seules les bêtes reste quand même un thriller tout à fait recommandable grâce à son atmosphère inquiétante et ses paysages cévenols aussi beaux que rudes.
Un ton en dessous de la belle réussite du film suivant La nuit du 12, Moll met en scène la collision de deux mondes: celui des agriculteurs isolés du Causse Méjean avec les cyber arnaqueurs des quartiers de Abidjan. Intéressant mais peut-être un poil ambitieux . Le film adopte successivement le point de vue de chaque personnage, un peu en format réduit de la trilogie grenobloise de Lucas Belvaux.
Menochet fait déjà du "as bestas", étonnant. Les hommes en général sont renfrognés et peu diserts comme Damien Bonnard et Bastien Bouillon. Calamy un peu trop prévisible, moins crédible que dans A plein temps.
Le montage est un continuel chausse-trappes, et certains paysages des Cévennes à voir en grand écran...
DVD aout 22
Menochet fait déjà du "as bestas", étonnant. Les hommes en général sont renfrognés et peu diserts comme Damien Bonnard et Bastien Bouillon. Calamy un peu trop prévisible, moins crédible que dans A plein temps.
Le montage est un continuel chausse-trappes, et certains paysages des Cévennes à voir en grand écran...
DVD aout 22
Un film vraiment prenant. Le scénario ménage de nombreuses surprises grâce à une mise en scène qui donne la parole alternativement à chacun des protagonistes. Il est juste dommage que cette belle construction repose sur d'énormes coïncidences.
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