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S5Clem
87 abonnés
451 critiques
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4,0
Publiée le 19 avril 2020
Après une 40taine de minutes un peu laborieuses et brutales, le film déploie tout son potentiel et on est pris au vif dans ce périple mêlant effet papillon, hasard et karma. Super bien interprété, réalisation impeccable, bien filmé, scénario millimétré. Du très bon
Délicieux thriller où l'histoire se déguste en 4 volets s'imbriquant parfaitement en nous faisant découvrir la logique de l'histoire de façon jouissive ! Chapeau bas...
seules les bêtes est un film surprenant , le scénario est complexe , jouant sur sur le vécu de 5 personnages tous mêlés à la disparition d ' une femme dans les Causses et ses ramifications à Abidjan ,on voit au fur et à mesure ce qui s ' est vraiment passé en revoyant le déroulement des faits pour chacun des héros ! l ' interprétation est excellente Denis Ménochet en tête ! mon jugement est minoré par un certain nombre d ' invraisemblances , l ' échange de messages sur internet est long et on n' y croit pas ,le héros ( Denis Ménochet ) est vraiment trop naïf ! et on pourrait donner un second titre à ce film : hasard et coïncidences ! quant à la fin , encore une coïncidence et qui tombe comme un cheveu dans la soupe !!
Un grand bravo au scénariste ! Une histoire à la fois extraordinaire et ultra réaliste, une sorte d'illustration de l'effet papillon (spoiler: comment une arnaque venue d'un jeune d'Abidjan conduit un fermier français sans histoire à commettre un meurtre ). Les acteurs, dont les têtes sont connues mais pas (encore) les noms, sont extras et nous avons donc là un polar à la française de haute volée, dont l'écho dans les médias est inversement proportionnel à la qualité du film.
Film très étrange ! La mayonnaise ne prend comme pas au départ et à part son originalité c'est à dire le scénario vu selon les différents points de vue des personnages, il n'y a pas grand chose à en sauver puis soudain l'histoire s'exile en Côte d'Ivoire et là tout s'emboite, l'histoire devient palpitante et dérangeante et on ne peut plus décoller sa rétine de l'écran : Une très très belle surprise avec un Denis Ménochet au sommet de son talent ! Bravo...
Révélé en 2000 par Harry, un ami qui vous veut du bien, Dominik Moll a depuis réalisé des longs métrages et des séries de qualité variable sans qu’aucune de ces réalisations n’atteignent la qualité de son opus de 2000. Son nouveau film, Seules les bêtes, est indéniablement plus abouti que ses prédécesseurs sans pour autant atteindre la qualité de Harry, un ami qui vous veut du bien à cause, peut-être, d’une durée ramenée aux deux heures « contractuelles ». Le plus grand attrait de Seules les bêtes réside dans sa construction très maîtrisée autour d’une narration dont les segments successifs sont articulés autour d’un personnage central propre à chaque chapitre. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/12/12/seules-les-betes/
Un thriller particulièrement bien construit, mené et original - la cyber-anarque et séduction depuis l'Afrique restant un sujet très peu abordé au cinéma. Ici, il l'est, et de manière très inspirée. Rendons aussi hommage au roman de Niel que le film adapte. Sinon, en plus de l'intrigue policière, "Seules les bêtes" propose un panomara assez glaçant et juste d'une série de relations contemporaines ratées et décevantes. L'interprétation s'avère en outre de première qualité, Denis Ménochet criant de réalisme en tête. La mise en scène, le montage et la musique se révèlent eux très soignés et rendent bien justice à un scénario implacable et d'une efficacité redoutable, tout en changements de points de vue subtils et doté d'une fin totalement imprévisible et maligne. Cela donne envie d'essayer d'imaginer un polar, tant on se rend compte comme ce genre peut diagnostiquer une société et ses anomalies - ici, notamment l'incommunicabilité croissante dans les foyers, le degré de solitude exponentiel en Occident, tout comme le mal que peuvent causer les réseaux sociaux, la vie virtuelle et la cybercriminalité. Prenant et intelligent, le film s'impose sans doute comme le meilleur de Dominik Moll.
Seules les bêtes débute en polar classique (disparition, enquête, cadavre) puis s'enlise dans deux flashbacks longuets (on a connu Ménochet meilleur) peu cinématographiques (chat Internet), la part fantastique avec une succession de coïncidences fascine un peu et déroute beaucoup.
Malgré un récit non-linéaire, assez mystérieux, et parfois intéressant quant aux "brouteurs" d'Abidjan, le film perd totalement en crédibilité vers sa fin au sujet d'un meurtre abusif ou de la naïveté affligeante d'un des protagonistes.
Comme quoi le cinéma français réserve d'authentiques surprises et peut produire autre chose que des comédies bâclées. Quel doux plaisir de constater qu'on s'est fait berner en tirant sur l'écheveau de l'histoire. Ce film rappelle par son audace scénaristique l'excellent "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" où là-aussi, le réalisateur nous tend des pièges pour nous offrir la clé au compte-gouttes ! Chapeau !
Bon film avec un bon suspens, belles images de la Lozère en hiver et des personnages divers, introvertis, truands, tueurs. L'usage du flash back est modéré et permet de s'y retrouver dans la chronologie et la compréhension de l'histoire. Les mêmes scènes vues par les différents protagonistes permettent de comprendre ce qu'il s'est passé.époques. Le film manque de punch.