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William Dardeau
34 abonnés
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1,0
Publiée le 22 novembre 2019
Knives and skin coche toutes les cases du politiquement correct à l'américaine, de plus en plus en vogue sur les campus américains; le film est donc assez militant (féministe, anti-mâle, pro LGBT......). Pourquoi pas ? L'ennui est que la réalisatrice se prend pour David Lynch, et le film tourne à la catastrophe, car, bien évidemment, n'est pas David Lynch qui veut . Le spectateur a droit à une succession de scènes sans queue ni tête, d'une prétention insupportable. On s'ennuie ferme; d'ailleurs un bon quart de la salle où j'ai vu le film est parti au bout d'une heure, en grommelant bien fort ! Franchement on ne peut pas leur en vouloir. A éviter soigneusement. Cela étant, un tel film rassure sur le cinéma américain, où l'on peut trouver des financements pour un tel ratage !
A classer dans les films à voir à la rigueur. On nous y décrit une Amérique des ados (une de plus) plutôt abstraite, dans un univers onirique où le symbolisme est censé transmettre des messages au spectateur ; ce n'est guère confortable mais comme ce n'est pas non plus maladroit on peut se laisser gagner par une certaine indulgence. C'est un film moderne, féministe et militant. Pourquoi pas !
Carolyn, jeune lycéenne d'une ville du midwest, disparait un soir après s'être faite abandonnée en pleine nuit par un garçon du lycée. Alors que les recherches se prolongent et que les doutes de sa disparition grandissent, chacun va se remettre en cause, parents et élèves vont contempler leur propre vie, leurs rêves brisés, leurs peurs. Les élèves du lycée sont excentriques et leurs parents encore plus. Lors de la présentation du film la réalisatrice a mentionné que le thème principale était la prise de pouvoir des femmes à travers l'entraide. Il y a en effet un groupe qui se resoude, une jeune fille qui décide de ne plus se laisser malmener par son copain (qui est d'ailleurs marqué au visage comme un coupable, avec une lettre écarlate contre son comportement abusif) et une amitié retrouvée entre mère et fille. La disparition n'est que le déclencheur et non le sujet central. L'ambiance onirique du film et les inspirations giallo donnent un ton tout à fait nouveau au sujet "ado disparue" que je n'avais jamais vu traitée de la sorte.