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Un visiteur
2,0
Publiée le 4 décembre 2019
Bénéficiant d’une invitation via un magazine culturel, j’ai vu “Knives and Skin” de Jennifer Reeder. C’est un “OFNI”, c’est-à-dire qu’il n’est pas vraiment possible de catégoriser ce film. Au départ, c’est un drame, et un thriller. Un peu fantastique, expérimental et déroutant, aussi. Esthétiquement c’est très “girly girl”, mêlant couleurs flashy et paillettes, tout autant que kitsch. Après la disparition d’une de leurs amies – mais que personne n’a l’air de vraiment chercher – la vie continue, malgré tout. Une fois que l'aspect formel est montré et n'étonne plus, l'attention se porte plus sur les personnages mais ils manquent d’épaisseur, à part peut être celui de la mère de la disparue, et la battue qui mobilise une partie des forces, mais l'ambiance est froide, sans émotions. On est juste spectateur, et rien ne touche. “Girls just want to have fun”, comme on l'entend dans la chanson de Cyndi Lauper des 80's, si le film voulait traiter de la vacuité, au final ça sonne creux. Malgré certaines critiques plutôt positives et ses références, j’ai été déçue, et même si, pendant un moment, j’ai quand même été un peu piquée par la curiosité.
Ce film est phénoménal ! La lumière, les couleurs, les costumes... tout est parfait et nous fait vivre un conte et un pamphlet libérateur ! Ce film abat les frontières, maltraite les adultes et érige les ados en espoir. La touche fantastique transforme le film en conte a voir et à revoir. « You treat girls like shit ! »
Une daube du début à la fin. Entre clichés "féministes" et imitations caricaturales lynchiennes, tout sonne faux dans ce film. Un visuel néons à gogo, pseudo kitsch et chambre paillettes pompés aux classiques des années 90, du vu et revu sans une once d'originalité. On veut nous montrer du choc, du bizarre, mais c'est sans compter la platitude des personnages auxquels on ne s'attache à aucun moment, car dénués de développement. On est bien loin des personnages énigmatiques et charismatiques de Twin peaks, inspiration principale du film. Finalement on est achevé par les pseudo slogans en mode "woman's empowerment" - "all men are bastards" qui massacrent toute crédibilité aux personnages, en les rendant plus plats et vides que jamais.
Le copié collé n'a pas bon goût quand il est recraché ainsi...