6/20 : On suit les pénibles péripéties de notre cher Jason Fleyming (à tendance lunatique, il n'est pas attachant), qui ne font qu'ennuyer le spectateur. Finalement, il faut l’avouer, même si le concept est intéressant, on trouve un peu le temps long et on s’ennuie passablement à observer les agissements de personnages très caricaturaux comme le patron de Bruiser (interprété par Peter Stormare) qui est un concentré des tous les défauts possibles. Le tout sur une BO jazzy/saxo qui ne colle pas du tout. "Bruiser" est à éviter ! Allez vous coucher Roméro et faites un bon dodo...
A force on finirait par croire que Romero est synonyme de zombies pourtant la filmographie de ce réalisateur comporte d'autres sujets que les morts-vivants et Bruiser n'est pas à négliger même si au final ce film n'est pas aussi extra que cela. Car Bruiser décline de demi-heure en demi-heure et c'est dommage car le début était vraiment prometteur avec cet homme victime de vision de meurtres puis il passe à l'acte mais après le meurtre bien foutu de la pendaison c'est à partir de là que Romero semble moins inspiré ; Bruiser perd quelque peu de son intérêt et fini même faiblement. A signaler l'amusante prestation de Peter Stormare en gros con vulgaire de nouveau riche bien que caricatural.
Romero fait du très bon et du très mauvais, ici, nous sommes dans le deuxième ! On ne peut que le dénoter et être très dur dans sa critique quand on fait le magistral "Le silence des agneaux" et qu'après on se ridiculise avec "Bruiser" ! Inutile de devoir marquer le trait sur l'humiliation avec hauteur de manque de tact, sans subtilité aucune. 0/5 !!!
Loin d'être le meilleur Romero, ce film réussit quand même bien à traiter le thème de la frustration et de l'identité. Le scénario est assez banal et la mise en scène est très conventionnelle. Jason Flemyng joue très bien le pauvre type et Peter Stormare est excellent en excentrique pervers.
Après être doucement tombé dans l'oubli durant les années 90, éclipsé par une jeune génération de cinéastes amateurs d'horreur et de fantastique, George Romero revient derrière la caméra en 2000 et tourne laborieusement Bruiser, qui sortira deux ans plus tard en France dans l'indifférence la plus totale. L'idée de départ était bonne, celle de ce cadre moyen, faible et impuissant, qui se fait rouler de toute part par son entourage. Hélas, lorsqu'il devient ce tueur démoniaque affublé d'un masque blanc qu'il ne peut ôter, tout dégringole... Avec Romero aux commandes, on était en droit de s'attendre à un thriller choc, sanglant, voire effrayant ; il n'en est rien. La violence est édulcorée, les dialogues sont vains, les lenteurs s'accumulent et le tout s'apparente plus à un téléfilm policier qu'à un nouveau chef-d'oeuvre du maitre du genre. Ainsi, avec un rythme inégal, des acteurs peu convaincants et surtout une musique jazzy digne d'un épisode de "Derrick", Bruiser demeure raté, sans charme ni saveur. Sûrement l'un des plus mauvais films de Romero.
Moi qui aime les films de Romero, celui la est franchement raté. Il y avait pourtant une idée sympa avec cet homme soudain affublé d'un inquiétant masque blanc comme nouveau visage. Mais le fantastique n'est pas assez présent, pas assez prenant, pas assez inquiétant. Il s'agit toujours d'un homme ordinaire, et l'histoire se résume à celle de quelqu'un essayant de résoudre son problème d'identité et de manque de personnalité. Passable ou médiocre, selon votre humeur du jour.
George A. Romero est malgré lui prisonnier de son propre genre. Il est difficile de l’imaginer tourner des films sans zombies, la critique l’imagine donc mal être le réalisateur de films sans morts-vivants. Cependant avec « Bruiser », Romero reste toujours dans le genre horrifico-fantastique. La critique me semble un peu dure. Cette histoire est plutôt bien foutue. Henry Creedlow n’est pas sans rappeler un certain Patrick Bateman rencontré dans « American Psycho ». Le personnage principal ne serait-il pas complètement fou victime d’une hallucination ? Puisque le film pose le personnage comme ayant des hallucinations. Le début, montrant son quotidien et notamment ses diverses hallucinations, est d’ailleurs très bon. Le rythme est lui aussi plutôt bon bien que la dernière demi-heure soit un peu trop longue. Il y a cependant des points noirs qui me semblent être très importants et auprès desquels le réalisateur est, malheureusement, passé. Il est passé a coté d’un jeu d’acteur pas toujours très convaincant surtout concernant celui du meilleur ami de Henry joué par Andrew Tarbet. De plus, on regrette cette chute complètement bâclée et très (trop !) prévisible. Finalement, « Bruiser » n’est pas la catastrophe annoncée par les peu nombreuses critiques mais un thriller sympathique.
Un Romero qui n'est pas un film de Zombie... j'ai du mal à le croire :) Certes "Bruiser" est intéressant mais la narration est maladroite, ce qui éloigne peu à peu le spectateur de l'intrigue. Cependant, l'interprétation de Jason Flemyng colle parfaitement au personnage, même masqué (excellent masque d'ailleurs, je me fais le même par le prochain Halloween !). Petit film à découvrir pour les fans de Big George...
Un film plutôt intéressant, qui part d'abord sur le thème de la frustration (les nombreux passages à l'acte avorté), puis sur le thème de la vengeance et enfin de l'identité (le masque, qui disparait ou réapparait). Il est clair que Romero cherche à se donner un côté American Psycho en filmant le pétage de câble progressif d'un employé d'une chaîne télé. Mais rapidement, le film se saborde en quittant certaines pistes de rflexion intéressantes pour se lancer dans des assassinats dont on se fout, sur des critiques convenues et parfois dans un humour à côté de la plaque. Finalement médiocre, Bruiser déçoit malgré ses bonnes intentions, et montre une certaine limite à la subversion de Romero. Dommage...
Quelle nullité ! On a jamais atteint une nullité pareille !!! Il n'y a absolument rien ! Si vous ne voulez pas sortir avec un partenaire, dites lui que vous aimez ce film, elle vous quittera sur le champs.
Non, là ca ne passe pas. Autant Romero a fait très fort avec sa saga sur les zombies que, là, il s'est complètement planté. Ce film est vraiment brouillon. On a l'impression que Romero l'a fait vite fait bien fait et aucune explication n'est donnée quand à la situation du personnage. Une grosse déception.
Idée originale, acteurs sympas, réalisateur n'ayant plus rien à prouver, mais film raté et surtout baclé. Le héros devient un exemple de vengeance (la partie réussie du film) mais le film aurait dû (à mon avis), aller plus loin : Romero aurait plus prendre un peu de temps pour trouver une explication à l'arrivée du masque le matin au réveil, et quelle fin débile avec ce laser pour tuer son ennemi. Psychologiquement très fort, Bruiser est visuellement fatigant. Bruiser serait un très bon téléfilm, mais indigne de Romero. Taxé de ne pouvoir être bon qu'avec des zombies, Bruiser montre que les critiques avaient peut être raison.