On en ressort assez mitigé, après avoir visionné Bruiser (2001), qui démarrait plutôt bien et qui se termine dans du grand n’importe quoi.
Ici, il est question d’un homme, bien sous tous rapports, qui a toujours fait bonne figure (peut-être un peu trop) et respecté les règles, sans poser la moindre question. Mais à trop vouloir en faire, au risque de ne plus se reconnaître, il en a fini par littéralement en perdre son identité.
Le film narre sa rébellion contre le système et le capitalisme. Et il démarrait plutôt bien, avec les visions d’horreur auxquelles doit faire face le héros. L’idée était ingénieuse, mais pas ou peu développée. Rapidement, le film va prendre une toute autre tournure et virer dans le grand n’importe quoi. Sombrant, tel un banal téléfilm, George A. Romero a semble-t-il dû faire face à un tournage expéditif et un manque de moyen évident. Ce qui expliquerait pourquoi le film laisse un arrière-goût d’inachevé, malgré ses bonnes volontés. Dommage, on aurait voulu y croire.
Une critique horrifique et dramatique de la banalisation de la normalité de tout dans la société actuelle. Sujet intéressant, ça a un peu vieillit mais ça reste assez prenant ! Pas mal !
L'un des plus mauvais film du maître des Zombies avec Bruiser où les turlupinades d'un type de la finance qui pète un câble et met son masque de zorro blanc pour devenir un "méchant". (ça ne vous rappelle pas un autre film ça ?). Personnages antipathiques qui n'accrochent pas le spectateur, bande son mauvaise et une histoire bien connue qui ne propose aucune originalité. Le traider avec son masque blanc est d'une crétinerie absolue, c'est moche et on se moque de ce qu'il fait et ou il veut en venir. Il n'y a que la première partie du film qui intéresse mais une fois le zorro blanc en place, c'est nul. Film à oublier.
Partant d'une bonne idée, je trouve que le film peche dans le rythme. Finalement, il se passe pas grand chose, il ne tue pas beaucoup (malgré la plupart des humiliations qu'il subit). Dommage
Venant après plusieurs années de projets avortés, cette histoire de vengeance sociale fait ainsi peine à voir tant elle est poussive et paraît éculée. Certes, ça ressemble à un honnête téléfilm fantastico-policier mais voilà, on reste sur notre faim et c’est indigne d’un Romero des grands jours. Ne serait-il bon qu’avec des zombies le bougre ? Débutant pourtant de manière originale malgré un scénario empruntant ici et là, le film sombre peu à peu dans la mollesse et la platitude. Visuellement raté, le métrage est pourtant bon psychologiquement parlant : mettre en scène les tourments intérieurs d’un être désirant extérioriser sa rancune à la suite de la perte de sa personnalité pouvait être prometteur, seulement voilà, par manque de moyens sans doute mais aussi d’inspiration, « Bruiser » se révèle au final, loupé. Heureusement, les fans de zombies ont pu se rattraper en 2008 avec « Diary of the dead », une très bonne satire de la médiatisation et véritable retour aux sources pour son réalisateur grand amateur de critiques acides envers une société percluse de maux !
Un Romero qui n'est pas un film de Zombie... j'ai du mal à le croire :) Certes "Bruiser" est intéressant mais la narration est maladroite, ce qui éloigne peu à peu le spectateur de l'intrigue. Cependant, l'interprétation de Jason Flemyng colle parfaitement au personnage, même masqué (excellent masque d'ailleurs, je me fais le même par le prochain Halloween !). Petit film à découvrir pour les fans de Big George...
Après être doucement tombé dans l'oubli durant les années 90, éclipsé par une jeune génération de cinéastes amateurs d'horreur et de fantastique, George Romero revient derrière la caméra en 2000 et tourne laborieusement Bruiser, qui sortira deux ans plus tard en France dans l'indifférence la plus totale. L'idée de départ était bonne, celle de ce cadre moyen, faible et impuissant, qui se fait rouler de toute part par son entourage. Hélas, lorsqu'il devient ce tueur démoniaque affublé d'un masque blanc qu'il ne peut ôter, tout dégringole... Avec Romero aux commandes, on était en droit de s'attendre à un thriller choc, sanglant, voire effrayant ; il n'en est rien. La violence est édulcorée, les dialogues sont vains, les lenteurs s'accumulent et le tout s'apparente plus à un téléfilm policier qu'à un nouveau chef-d'oeuvre du maitre du genre. Ainsi, avec un rythme inégal, des acteurs peu convaincants et surtout une musique jazzy digne d'un épisode de "Derrick", Bruiser demeure raté, sans charme ni saveur. Sûrement l'un des plus mauvais films de Romero.
Idée originale, acteurs sympas, réalisateur n'ayant plus rien à prouver, mais film raté et surtout baclé. Le héros devient un exemple de vengeance (la partie réussie du film) mais le film aurait dû (à mon avis), aller plus loin : Romero aurait plus prendre un peu de temps pour trouver une explication à l'arrivée du masque le matin au réveil, et quelle fin débile avec ce laser pour tuer son ennemi. Psychologiquement très fort, Bruiser est visuellement fatigant. Bruiser serait un très bon téléfilm, mais indigne de Romero. Taxé de ne pouvoir être bon qu'avec des zombies, Bruiser montre que les critiques avaient peut être raison.
Un film plutôt intéressant, qui part d'abord sur le thème de la frustration (les nombreux passages à l'acte avorté), puis sur le thème de la vengeance et enfin de l'identité (le masque, qui disparait ou réapparait). Il est clair que Romero cherche à se donner un côté American Psycho en filmant le pétage de câble progressif d'un employé d'une chaîne télé. Mais rapidement, le film se saborde en quittant certaines pistes de rflexion intéressantes pour se lancer dans des assassinats dont on se fout, sur des critiques convenues et parfois dans un humour à côté de la plaque. Finalement médiocre, Bruiser déçoit malgré ses bonnes intentions, et montre une certaine limite à la subversion de Romero. Dommage...
Romero fait du très bon et du très mauvais, ici, nous sommes dans le deuxième ! On ne peut que le dénoter et être très dur dans sa critique quand on fait le magistral "Le silence des agneaux" et qu'après on se ridiculise avec "Bruiser" ! Inutile de devoir marquer le trait sur l'humiliation avec hauteur de manque de tact, sans subtilité aucune. 0/5 !!!
Plutôt un film policier... Assez fade et sans action, l'idée du scénario à la base est originale et attirante... On est habitué à mieux de la part de Romero!
6/20 : On suit les pénibles péripéties de notre cher Jason Fleyming (à tendance lunatique, il n'est pas attachant), qui ne font qu'ennuyer le spectateur. Finalement, il faut l’avouer, même si le concept est intéressant, on trouve un peu le temps long et on s’ennuie passablement à observer les agissements de personnages très caricaturaux comme le patron de Bruiser (interprété par Peter Stormare) qui est un concentré des tous les défauts possibles. Le tout sur une BO jazzy/saxo qui ne colle pas du tout. "Bruiser" est à éviter ! Allez vous coucher Roméro et faites un bon dodo...