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Un visiteur
1,0
Publiée le 12 mai 2008
Avec Le Chocolat, on atteint des niveaux records de niaserie. Le scénario est inintérressant(guerre entre le comte et la chocolatière), un bon nombre de scènes sont pathétiques (surtout celle du comte dans la chocolaterie), la fin est nullissime. Par ailleurs, le film se sert de très nombreux clichés sur les villages français des années 1950: habitants ultra-chrétiens, racistes. Mais heureusement que la chocolatière est là pour les sauver. Le pire, c'est qu'on se laisse facilement entraîner dans cette daube. Heureusement que certains acteurs (Johnny Depp) sont là pour sauver ce film ,que je ne conseille à personne, de la noyade totale.
Cet étalage de bons sentiments cacaotés, adapté du roman de Joanne Harris, est construit sur une narration pleine de naïveté, un peu à la façon de La fabuleuse histoire d’Amélie Poulain sortie à la même période, mais ce conte s’embourbe maladroitement dans une mièvrerie indigeste. Son message prônant la tolérance et la liberté individuelle est effectivement fait autour d’une métaphore pleine de charme étouffée dans une mise en scène académique et une caractérisation grossière des personnages qui font perdre beaucoup à son potentiel émotionnel. Restent le talent du casting prestigieux et les jolis décors qui rendent toutefois le spectacle agréable à regarder.
Rarement un film aura été aussi représentatif de son titre ! Car "Le Chocolat" possède les mêmes vertus et les mêmes effets pervers que la douceur sucrée. Le scénario nous emmène ainsi dans un tourbillon de légèreté symbolisé par l'arrivée de Vianne (Juliette Binoche) et sa fille (Victoire Thivisol) dans un village français figé par la religion et les valeurs traditionnelles défendues par son Maire (Alfred Molina). On se prête volontiers au jeu de la "vile tentatrice" qui devine, avec le sourire, les chocolats préférés de chacun des habitants. On est touché par les drames vécus par la vieille Armande (Judi Dench impeccable), privée de voir son petit-fils par sa fille (Carrie-Ann Moss loin du rôle de Trinity de "Matrix") ou par la prétendue folle du village (Lena Olin surprenante) battue par son mari (Peter Stormare parfait). Ces personnages ne sont d'ailleurs pas particulièrement originaux mais sont suffisamment attachants ou détestables pour être intéressants, à l'image du personnage de Johnny Depp qui campe un gitan au charme irrésistible qui devrait faire fantasmer quelques spectatrices. Le problème est que ce trop-plein de bons sentiments et ce manque de nuance provoque parfois l'indigestion surtout à travers le personnage de Vianne, tellement ouverte et tolérante qu'elle en devient franchement insupportable (heureusement que sa petite crise finale vient lui donner la consistance qui lui manquait jusque-là). Quant au délire mystique sur la disparition de sa mère, il aurait pu être exploité avec plus de subtilité. Reste un joli petit film, certes manichéen mais distrayant, qui vous laissera le goût sucré de ces moments futiles mais agréables.
Que ce film est lent ! Il y a des films qui mériteraient d'être raccourcis et celui-ci en fait partie. On passe un bon moment mais il n'y a pas beaucoup d'action pour réveiller ceux qui s'endormiraient pendant la projection. Il n'y a rien à redire quant à la distribution internationale choisie : que de grands acteurs (une française - Juliette Binoche -, une anglaise - Judi Dench -, une australienne - Carrie-Anne Moss -, un américain - Johnny Depp -, etc.) et qui jouent tous très bien mais c'est la moindre des choses, non ? Le pire de tout, dans ce film, c'est la liberté que prennent les américains avec notre langue. Deux exemples pour bien montrer les choix plutôt discutables que la production du film a adoptés : oralement, un mélange de mots anglais et français à l'intérieur d'une même phrase alors que TOUS les protagonistes de l'histoire sont censés être français et que l'action se déroule dans un village français. Par l'écrit, maintenant, avec l'affichage d'un tract, rédigé en anglais, sur toutes les devantures des magasins dont l'enseigne est, elle, inscrite en français. Personnellement, je ne pense pas que, dans un petit village de la France profonde, en 1959, de nombreuses personnes parlaient anglais et pouvaient donc tenir compte du tract affiché ! Mais, bon, les américains sont certainement plus intelligents que moi et ils se sont sûrement sérieusement documentés sur le bilinguisme des français en 1959 avant de "fabriquer" leur film, non ?
Bourré de cliché sur la bonne France des années 50, Le Chocolat ne brille pas par son talent ou son imagination, mais possède les ingrédients (très) classiques des romances réussies. Le genre de film qui exaspère la critique mais parvient sans mal à trouver son public.
Film correct, mais il contient quand même pas mal de scènes un peu longues, à mon sens... Et ce qui le sauve, ce sont toutes les scènes où l'on voit des chocolats ( ou Johnny Depp pour les fans ;o) ), ça donne tellement envie que si vous en avez chez vous, vous ne pourrez pas résister ! A voir pour les gourmands ;oD
Chocolat est une comédie romantique de Lasse Hallström plutôt divertissante. Les acteurs sont très convaincants avec notamment à l’affiche du film Lena Olin, Juliette Binoche ou encore Johnny Depp. Les personnages sont bien développés et le scénario est plutôt original. Un petit point négatif, je trouve que la mise en scène ne met pas suffisamment le scénario en valeur, et c’est dommage. Le film est tout de même très drôle. 11 / 20.
Première constatation ; bizarre un village français où tout le monde parle anglais avec quelques mots de français par-ci par-là. Cela devient vite dérangeant, puis limite débile, ça commence mal, mais ce n'était que le début... En suit un scénario qui voit une chocolaterie, tenue par une Juliette Binoche juste à tuer avec son petit sourire en toute circonstance, s'opposer à l'Eglise, représentée par un Alfred Molina aussi inspiré que dans La Mutante, et c'est peu dire... On espère alors que Johnny Depp va apporter quelque chose au film, mais, bien qu'il soit assez bon, son rôle a trop peu d'ampleur et il n'est que trop peu présent pour changer quelque chose. La plupart de ses scènes, ainsi que l'histoire avec Peter Stormare, ne sont que du remplissage, et on hésite à se pendre durant le dernier dialogue entre Binoche et Depp - hallucinant de nullité -, et la scène de Molina dans la vitrine de chocolat, se ridiculisant à un point impressionnant.
On se prend au jeu et au pacte que le réalisateur fait avec le spectateur assez vite mais passé la première demi-heure on se lasse de l'idée et de la métaphore. De bons acteurs mais un film un peu dans la surenchère et au final très peu touchant.
Voilà donc l'image qu'ont les Américains de nos villages de France. Pas très reluisant tout ça. Si l'on omet cet aspect, "Le chocolat" n'est pas si mal que ça, mais il y flotte comme un léger parfum de niaiserie, heureusement estompé par la présence à l'écran de Johnny Depp. Hélas, le duo qu'il forme avec Juliette Binoche ne fonctionne pas. Vite oublié.
Ce n'est pas du chocolat, c'est de la guimauve. Voila tout ce qu'on peut dire de ce film mielleux plein de bons sentiments, mièvre à souhaits. Les acteurs essayent piteusement de sauver le marrasme. Sort du lot la lumineuse Juliette Binoche toujours aussi excellente. Johnny Depp d'habitude si flamboyant, est pâteux, tout juste sympathique...
À travers l'ouverture d'une chocolaterie tenue par une femme pétillante, la vie d'une ville française conservatrice d'après - guerre va changer, pour s'autoriser à profiter pleinement de celle-ci et des plaisirs qu'elle nous apporte, notamment le chocolat, élément phare de l'histoire. Je suis restée néanmoins un peu sur ma faim dans les deux sens du terme, jamais je n'avais eu autant envie d'entrer dans un film pour partager ce chocolat paraissant si succulent, et sur ma faim car l'histoire d'amour à peine entamée est peu présente, elle aurait pu être davantage mise en valeur, surtout quand le couple en question se trouve être incarné par Juliette Binoche et Johnny Depp. Mais autrement cela reste un film agréable à voir, notamment pour les plus gourmands!
C'est un petit village hors du temps. Où le curé joue aussi le rôle de maire. C'est lui qui a la main mise sur sa commune. Alors, quand une mère célibataire débarque, tout le monde la remarque. Pire. Elle ouvre une chocolaterie. Dans ces petites bourgades, on se méfie de ce que l'on ne connaît pas. L'autre est une menace. La gourmandise serait un pêché. Et tant pis si on passe à côté de ces délicieux chocolats. Rien à voir avec les sucreries numériques de chez Tim Burton dans Charlie et la Chocolaterie. Là, tout est fait à la main, avec passion, avec amour. Et même dans un coin perdu où rien ne destinait les habitants à manger du chocolat, elle va réussir. C'est un message, quelque part, adressé à tous les entrepreneurs qui hésitent à se lancer. Si on est motivé, si on a l'amour du travail bien fait, si on aime les gens, ça fonctionne. Et c'est surtout une critique aux croyants. Pourquoi se priver d'autant de plaisir au nom de je ne sais quelle religion ? C'est ridicule. Là, il s'agit juste de partager tous ensemble des saveurs, des sensations, des sentiments, des odeurs et de se moderniser...grâce au chocolat. Aucune raison de ne pas craquer.