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Bowen Tyler
2 abonnés
112 critiques
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3,5
Publiée le 27 janvier 2023
Une belle série B dont il faut accepter les règles du genre pour en apprécier la réussite. Ce n'est assurément pas le meilleur film de Carpenter mais il est irradié par le langage filmique du réalisateur dont on reconnait le style immédiatement et qui donne au récit ce goût inimitable que l'on aime depuis si longtemps.
L’enthousiasme des critiques professionnels (Le Point, Inrockuptibles, Télérama, entre autres…) pour ce dernier Carpenter est inquiétant. Un cinéaste amateur, ou un professionnel obscur aurait fait ce navet, les dits critiques ne lui auraient même pas laissé la moindre chance de réhabilitation future. Mais voilà, parce qu’il s’agit du Maître, ils lui octroient le droit de nous servir un scénario qui enfile les lieux communs comme autant de perles de verroterie minable, des dialogues totalement dépourvus de la moindre inventivité, un choix d’acteurs dont les performances rivalisent de médiocrité. Et tout cela, sans parler d’une structure narrative archi bateau ponctuée de flashbacks, de liaisons, d’inserts, etc... kitch et patauds. Si Carpenter, avait tout à fait le droit de faire une fiente filmique, ces critiques, eux, n’étaient pas obligés de nous faire passer leurs borborygmes intellectuels pour de la réflexion cinématographique.
Ghost of Mars ressemble à une front line du Hellfest, dont les pogos auraient fini en têtes plantées sur des piquets, façon apéricubes, et un John Carpenter qui a abusé de la buvette à la guitare électrique. Le célèbre réalisateur nous livre ici une version de Doom qui est à voir absolument avec quelques potes et des pizzas, tant rien ne va, entre sa BO qui est juste du bruit censé être du hard (genre musical qu'on aime bien), son grand méchant qui semble échappé de La Maison des 1000 morts, Ice Cube et Jason Statham qui font un concours de virilité (avec la pauvre Natasha Henstridge - supposément héroïne ? - au milieu, qui essaie de respirer un peu de l'air que les mecs se soufflent dans les bronches), une actrice secondaire qui gueule sur sa subalterne ("BASHIRA !!!") sans aucune raison (la faute au montage raté, mais : elle donne un ordre, et elle hurle en même temps), et ladite subalterne qui spoiler: meurt littéralement en une seconde (ne clignez pas des yeux, car elle se prend juste une scie dans la trachée lors de la bataille finale, en une scène-éclair, et basta on ne la revoit plus). On a bien quelques effets à la Carpenter, comme les gens qui se défigurent, s'égratignent le visage avec leurs ongles, et on retient pour notre part la meilleure scène du film qui est celle de l'ouvre-boîte (on voit le pouce qui est pile sur la trajectoire de la machette... On rigole d'avance, et bingo), mais cela est loin de nous tenir tout le film, on s'ennuie ferme jusqu'à la bataille finale, un gros bazar illisible. Et comme le budget ne suivait pas, on termine sur une fin ouverte qui s'arrête juste avant la vraie bataille des survivants contre les monstres... Remboursez. On vous recommande uniquement ce brouhaha visuel et sonore en présence de bons potes et de pizzas, et si vous voyez un nuage rouge qui fonce sur vous, fuyez (ou vérifiez que ce n'est pas la pizza dans le four).
Avant dernier film à l'heure actuelle de John Carpenter, "Ghost of Mars" sorti en 2001 est un long métrage de science-fiction racontant l'histoire d'une mission de transfert de prisonnier sur Mars ne se déroulant pas comme prévue, l'équipe va se retrouver confrontée à des barbares sanguinaires apparemment contaminés par un virus extraterrestre. Ce film a vraiment tout du vrai faux nanar : le casting composé exclusivement de seconds couteaux (pas de Kurt Russell à l'horizon ...), le scénario cliché au possible (virus, zombie, contamination ...), l'aspect badass souvent exagéré (Natasha Henstridge et Ice Cube en font des caisses), la musique métal (mode du début des années 2000) et les effets spéciaux vraiment pas terrible. Mais bizarrement ça fonctionne, avec du recul on dirait presque un medley futuriste de certains de ces anciens films comme "The Thing", "Prince des Ténèbres", "Invasion Los Angeles" ou "Los Angeles 2013" avec une réalisation très efficace et une ambiance plutôt prenante. Comme quoi un vrai réalisateur fait parfois la différence même si tout semble jouer en défaveur du film, un type moins expérimenté aurait sûrement pondu un gros navet. Bien sûr il faut tout de même garder un minimum de détachement et se laisser prendre au délire, qui parfois va un peu loin dans la surenchère d'action, comme cette toute dernière scène je l'ai trouvé vraiment en trop pour le coup. Je ne doute pas que Carpenter se soit beaucoup amusé a faire "Ghost of Mars", ça n'est certainement pas un chef d'œuvre mais un film très sympathique a regarder, même si il ne plaira pas à tout le monde, et peut aussi être considéré comme une sorte de private joke pour les fans de Big John.
Beaucoup resteront sceptiques face à ce film si second degré. Il est vrai que Carpenter ne fait pas dans la finesse avec ce " Ghost of Mars ", Néanmoins on y retrouve tout le style qui fait son talent, ce qui ne sera pas sans déplaire à ses aficionados.
Ici les temporalités s’enchâssent, on saute du présent au passé puis à un passé plus lointain encore, comme dans un rêve éveillé. L’héroïne n’hésite d’ailleurs pas, dès les premiers instants du film, à se droguer pour faire passer le temps et oublier. Dans cette valse hard rock des corps déshumanisés – tantôt sous uniformes, tantôt à l’allure monstrueuse – s’attirent les contraires : un lieutenant retrouve le criminel de son cœur, les malfrats s’allient à l’armée pour combattre l’ennemi. Il y a ici un mal du siècle, un virus échappé des profondeurs de Mars qui se répand de corps mort à corps vivant sous un brouillard rouge. Quand The Fog rencontre Vampires et Assaut. Le fond de l’air est rouge et tourne à la révolte sur fond de revendications libertaires : les mineurs subissent les méfaits d’une poche de gaz (rappelant les intoxications liées au mercure) et s’automutilent avant de piquer les têtes des dirigeants à la manière des Révolutionnaires de 1789. L’intertexte historique sous-tend l’ensemble du récit et change l’affrontement en lutte des classes où le Mal n’est finalement pas celui que l’on croit, puisqu’il est gorgé d’une quête pour la liberté. Sur cette planète rouge, c’est bien tout le cinéma de Carpenter qui se rejoue en version série Z : dialogues outranciers et bêtes, musique hard rock, mise en scène alerte. Car il serait réducteur de s’arrêter à ce premier niveau de lecture, qui n’en constitue que la couche superficielle. Derrière l’action bourrin se cache un propos assez fort sur la solitude et le désespoir à l’heure du matérialisme triomphant : ces fantômes explicités dès le titre se pensent comme les corps sans âme d’un corps plus vaste qui serait le corps ouvrier. Privé de son identité, ce dernier tend à recouvrer ses droits à mesure que les têtes tombent et qu’on se pare du visage d’autrui comme d’un masque, rappelant d’ailleurs Halloween. C’est un corps marginal qui se soulève là où l’on agonise ; pour l’incarner, Carpenter puise dans l’imaginaire contestataire des mouvements punks et gothiques. Dommage, toutefois, que la dimension régressive soit si fortement appuyée, donnant l’impression que le film se fait la dupe de sa propre sottise. Ghosts of Mars demeure une belle surprise de la part de John Carpenter qui frappe là où on ne l’attendait pas pour proposer une révolution sociale spatiale aux retombées terrestres.
Film bien débile...je voulais mettre 2 étoiles...mais aujourd'hui c'est le jour du seigneur, alors pourquoi être si ingrat pour cette oeuvre païenne ? On retrouve quand même la signature assez typique de Carpenter, après Vampires et son méchant au look gothico-hardeux...Ici il remet le couvert avec un méchant au look heavy metalleux tribal gothique (le gars à cervelle de corbeau est plutot marrant à aboyer l'imbroglio comme un as de pique) ... et il ya une musique bien grasse et binaire dénuée de lourde cervelle... bon si on prend ce film au second voir au tertio degrees, alors au moins le film n'est pas mauvais... mais franchement ça reste un des plus dispensable de Carpenter...
un Ice Cube bien spécial, qui ne fond pas au contact du feu faut croire, s'en sord mieux que prévu...et la canadienne Natasha Henstridge , voilà une actrice qui me faisait fantasmé à 15 ans depuis le milieu des 90s , cette nana tien les commandes versions Joystick avec poigne et voluptée... miss Henstridge dans l'absolu n'aurait même pas besoin d'armes...même désarmée elle est déjà de la dynamite.....et puis Statham gros bras épate déjà la galerie...
Alors voui ...un film à regarder entre 2 pétards ou 2 bières ou 2 pac de chips, ou 2 je ne sais quoi...c'est bien bête mais parfois on a besoin de laisser son cerveau au vestiaire...il faut toutefois que ce genre de film reste bien minoritaire ... sinon notre cerveau pourrait se trouver fort fièvreux et soudain possédé par ce vent rouge, oui ce fantôme de mars...
Une étoile si c'est du second degré... A retirer si c'est un film qui se prend au sérieux. C'est quoi ces critiques presse sérieux?!? Carpenter a la côte chez les téléramarien? C'est trendy hype de kiffer Carpenter dans les bars à vin du marais? Ce film est daubé...
Le hard rock moisi sur toutes les scènes d'actions pourri le film. Un scénario cru : Un nuage fantôme prend possession des gens sur Mars. On tue un possédé, le nuage s'échappe de son corps pour aller dans un autre. Pas moyen d'en être débarrassé. Pas grave si l'action était bonne mais c'est très surfait. Surtout les quand les armes crachent des étincelles plutôt que des pruneaux. Que viennent faire Henstridge et Statham dans ce navet ? Les possédés sont très moches car une fois possédés, ils se griffent partout et se percent la peau on ne sait pas trop pourquoi. Je n'ai pas adhéré du tout. (Merci pour les armes chromées de la fin qui sont loin de sembler performantes mais très tape à l'oeil !)
Je mets 0.5 car il n'y a pas en dessous ! J'espère juste que les fantômes de Mars ne verront jamais à quel point nous étions nuls pour faire des films sur eux...
Même les telletubies ressemblent plus à des martiens