Honeyland
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jeanmarcd
jeanmarcd

13 abonnés 174 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 septembre 2020
Très beau film sur une apicultrice dans une région désertique de Macédoine.
Du fait d'imprévu dans son voisinage, on sort du documentaire classique.
Un très bon moment.
Laurent C.
Laurent C.

265 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 septembre 2020
Documentaire ? Ah bon ? "Honeyland" appartient à un genre cinématographique absolument inclassable, entre l'insertion ethnologique et la mise en récit de leur destinée par les personnages eux-mêmes. Le cinéaste nous invite dans les contrées quasi désertiques de la Macédoine, à quelques milliers de kilomètres de nos contrées occidentales, pétries de capitalisme. Cette région est d'une pauvreté incroyable. Les habitants ont déserté les maisons de pierres et il ne reste que cette femme et sa mère qui survivent grâce à la vente de miel. Jusqu'au jour où une famille débarque avec sa caravane et décide de se mettre à la fabrique du miel, à la manière de la femme qui vit ici.

On craignait avec un pareil titre un nouvel opus écologique sur la disparition tragique des abeilles. A notre grande surprise, le récit s'attache avant tout aux conditions de vie de ces personnes, pauvres, édentées, qui cultivent un savoir-faire ancestral, dans l'indifférence du monde. "Honeyland" parle avec beaucoup de subtilité de la question migratoire dans les pays de l'ex-URSS, de la difficulté d'un grand nombre à partager les subsides de l'Europe économique. On est loin des fastes dans lesquels nos sociétés occidentales vivent. Le dénuement est total, et force est de constater que la dite décroissance ne fait pas que des heureux. Le film permet de vérifier que les indicateurs du Bonheur Intérieur Brut ne sont que des indicateurs superficiels si l'on ne bénéficie pas du minimum vital. Et il décrit avec épouvante la manière dont le capitalisme béat se vautre dans l'hyper-consommation et de l'hyper-productivité au mépris des populations laborieuses.
Cristina Crisci
Cristina Crisci

1 abonné 11 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 septembre 2020
Honeyland , filmé par Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov, est un documentaire qui a valu 3 ans de tournage dans une région reculée de la Macédoine. A travers le portrait d'Hatidže, une apicultrice qui collecte le miel d'abeilles sauvages, les réalisateurs nous rappellent la place que nous avons perdue ou que nous n’avons pas su prendre dans la relation entre nous et la Nature. En regardant ces images d’une fulgurante beauté, regretterons-nous l'exploitation des ressources, la volonté de gagner toujours plus, l’harmonie égarée ? Très beaux cadrages d’intérieur filmés à la lumière d’une bougie.
PEQ
PEQ

2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 septembre 2020
Une leçon de vie : amour, humilité et dévotion que cette femme sert avec force et abnégation.
Surprenant et enrichissant, ce documentaire est magnifique.
peq
Cinephille
Cinephille

162 abonnés 628 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 20 septembre 2020
Je ne sais pas ce qui ne marche pas mais je me suis sacrément ennuyée. On se demande ce qui relève du documentaire et ce qui relève de la fiction. Les scènes entre la mere et la fille sont interminables. L’allégorie du voisin qui détruit tout au nom du profit face à l’humble villageoise qui ne prend que ce dont elle a strictement besoin, est bien lourde.
acgaltie
acgaltie

5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 septembre 2020
Elle marche dans une campagne immense comme elle chemine dans la vie : seule. Au village déserté, il n’y a que sa mère grabataire, un chien, des chats qui l’attendent. La nuit, les loups osent quelques visites. Là-haut passent les avions de ligne.

Elle connaît chaque recoin, chaque habitant, chacune des relations qui construisent le paysage et sont nécessaires à sa vie. Elle connaît particulièrement les abeilles auxquelles elle prélève le miel avec mesure, avec le souci de leur confort durant le long hiver.

Arrive une smala qui s’installe comme en pays conquis. Juste un couple, mais avec une ribambelle d’enfants et un nombreux troupeau. La campagne est vaste, mais les enfants s’ajoutent aux enfants. "Un enfant par an" se vante le père. "Les enfants c’est la richesse" lui répond son interlocuteur. Ces enfants sans contrôle, ce sont surtout des besoins d’argent croissants qui font tomber sous l’emprise d’un spéculateur et pousse à augmenter les productions jusqu’à la rupture écologique et sociale. Comme un condensé de la ruine générale créée par le système de la croissance marchande.
Ufuk K
Ufuk K

536 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 septembre 2020
" Honeyland" qui a obtenu deux nominations aux oscars cette année est un documentaire sur noté. En effet nous suivons Hatidze dans son quotidien dans un village en Macédoine pour récolter du miel auprès de ruches d'abeilles, la réalisatrice ne traite pas réellement du sujet indiqué dans le synopsis, parfois l'ensemble est deregeant et sans intérêt néanmoins les réalisateurs du film nous dresse un beau portrait de femme qui a tout sacrifié pour sa passion, sa mère et son village.
🎬 RENGER 📼
🎬 RENGER 📼

7 534 abonnés 7 617 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 septembre 2020
Au fin fond de la Macédoine, dans une région reculée et inhospitalière, où il n’y a ni électricité et encore moins l’eau courante, vit une irréductible apicultrice. Hatidze et sa mère Nazife sont les dernières âmes vivantes à des km à la ronde. Hatidze fait partie des derniers apiculteurs traditionnels à évoluer dans les montagnes désertiques de Macédoine. Sans la moindre protection, elle recueille le miel tout en prenant soin de toujours y prélever que ce dont elle a besoin, et ce, afin de toujours en laisser la moitié aux abeilles. Un milieu hostile & rude, où il ne fait pas bon d’être une femme seule. Et pourtant, Hatidze est incroyablement forte, c’est une battante, qui a ses convictions et qui ne se laisse pas abattre face à la rudesse de la nature.

Tamara Kotevska & Ljubomir Stefanov ne s’attendaient pas à ce que leur documentaire change de trajectoire en cours de route. Durant le tournage (qui totalisera 400 heures de rushes sur 3 ans de tournage !), focalisé sur Hatidze et sa mère, quelle ne fut pas leur surprise que de voir débarquer un beau matin, d’étranges voisins (c’est à partir de là que le film prend une toute autre dimension). Une famille turque qui va se révéler cupide, s’installe bruyamment, au point de rompre la quiétude à laquelle étaient habituées les deux femmes. Dorénavant, la petite famille va elle aussi se lancer dans la production de miel, au risque de fragiliser dangereusement l’écosystème que s’évertue à maintenir Hatidze. S’ensuivra d’étonnants échanges entre la famille et Hatidze, s’échangeant des conseils, s’entraidant, avant de virer à la désillusion totale.

Les réalisateurs dressent un magnifique portrait de cette apicultrice pas comme les autres. Une femme fascinante, à la peau tannée et qui à 56ans, continue vaillamment de s’occuper de sa mère (85ans), aveugle & invalide. Les échanges entre les deux femmes sont bluffants, comme si la caméra n’existait jamais à leurs yeux, elles échangent comme si de rien n’était, c’est à la fois troublant et touchant.

Nommé à l’Oscar du meilleur documentaire & récompensé au festival de Sundance, Honeyland (2020) ne vous laissera pas indifférent et dresse le portrait d’une femme qui impose le respect et lève le voile sur les ravages du capitalisme (par le biais d’un long travail d’observation, nous permettant de mieux prendre en compte les changements qui s’opèrent et les dégâts qui en découlent).

► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 17 septembre 2020
Un très bon film documentaire sur un sujet atypique qu’est celui de la récolte de miel traditionnel en Macédoine. Tout tourne autour d’une femme, de sa vie, de ses voisins et bien sur des abeilles.
Un très bon moment, vraiment.
I Nevodovsky
I Nevodovsky

2 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 15 septembre 2020
Film magistral, qui se passe à deux heures de vol de Paris. L'histoire est vraiment forte elle parle de la différence entre ceux qui restent dignes et majestueux, acceptant leur sort, prenant soin des aieux, des animaux, et sachant respecter le partage de ce que la nature offre et ceux qui vivent de brutalité, n'écoutant que leur bêtise et leur avidité, exploitant tout le bétail comme leurs enfants sans aucune empathie. Les images sont magnifiques, et la leçon est bien donnée.
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