Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
8 631 abonnés
9 521 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 1 juillet 2020
Dans "The Kindness of Strangers", New York n'est pas le théâtre d'une histoire qui fait la part belle à la réussite ou à une success story. Lone Scherfig raconte l'histoire de plusieurs individus qui sont dans une période compliquée de leur vie. Le personnage central est Clara, spoiler: une jeune femme qui quitte le domicile conjugal avec ses deux fils sous le bras, car elle a peur de son mari violent. Elle erre dans cette grande ville à la recherche d'espoir dans le but de repartir à zéro. Si "The Kindness of Strangers" a des airs de feel good movie avec la bienveillance dont font preuve les personnages, la réalisatrice nous présente un monde dur et cruel, mais dans lequel il y a de l'espoir et de bonnes personnes. Lone Scherfig met en avant la bonté des personnes dans une société individualiste avec des gens qui sont tout autant en galère, mais qui n'hésitent pas à aider ou à partager le peu qu'ils ont. Par moment sincère et réaliste, ce film social a pour qualité ses personnages et pour défaut son scénario mal ficelé. Dans un style choral, les histoires de chacun sont mal gérées et sont surtout inégales. L'histoire de Clara suffisait amplement et ça aurait évité des longueurs ainsi que des coïncidences douteuses. Un peu moins de bons sentiments n'aurait pas fait de mal également. Au final, "The Kindness of Strangers" se laisse regarder sans plus. En tout cas, c'est tout de même bien mieux que "The Riot Club", le dernier film de Lone Scherfig que j'avais eu l'occasion de voir et que j'avais détesté.
On a vraiment besoin de films aussi optimistes et qui sont d’actualité. Comme des milliers d'autres chaque jour, une femme battue s'enfuit du domicile conjugale avec ses deux enfants et préfère le dénuement le plus total dans une ville qui lui est étrangère à la violence sadique de son conjoint. Ballottés tout les trois par un New York qui ne fait aucun cadeau, leur vie ne tient qu'a un fil et la chance met sur leur chemin de belles âmes comme on aimerait en voir plus. 2 acteurs exceptionnels scintillent au milieu de ce chaos Bille Nighy en faux aristocrate russe décalé et le prophète, Tahar Rahim, tout en douceur et élégance. Mais la plupart des acteurs sont vibrants et tendres et les deux enfants sont exceptionnels.
4 541 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 7 août 2020
L'histoire est bonne mais le film ne l'est pas. Je pense que le problème est que tous les acteurs à l'exception de Billy Nighy, sont vraiment, vraiment mauvais. Je n'ai jamais vu un si grand nombre d'acteurs dans un film qui n'ont aucune compétence d'acteur. Nous ne saurons jamais comment le talentueux M. Nighy s'est impliqué dans ce désordre. Tout y compris le généralement délicieux Bill Nighy est juste sans profondeur, sens, signification ou autres. C'est trop ennuyeux pour être même mauvais. Les mauvais films suscitent au moins des sentiments mais pas celui-ci. Regardez-le et vous ne ressentirez rien d'autre que de l'ennui. Il n'y a rien dans The Kindness of Strangers à aimer à détester ou à comprendre...
La cinéaste danoise signe donc un film choral façon chronique douce-amère où on décèle un véritable espoir en l'humanité malgré ses tragédies et les aléas de la vie. La réalisation tout en sobriété n'empêche pourtant pas un certain ennui tant le rythme est monotone, les rebondissements trop convenus et, surtout, il y a un manque d'émotion et de passion dans toutes ces misères socialo-affectives. Par là même, les tentatives de fantaisies et légèretés sont trop sous-exploités, on pense notamment et surtout au potentiel des personnages joués par Caleb Landry Jones et surtout Bill Nighy. En conclusion, un mélo un peu fade malgré une belle volonté et la sincérité de l'entreprise. Site : Selenie
A New York, plusieurs individus traversent des moments de détresse. Le destin va provoquer leur rencontre et leur rapprochement. Film choral aux allures de mélodrame social, le film de Lone Scherfig parle d'entraide et de bonté dans une société marquée par l'individualisme et les inégalités. Pour la danoise Lone Scherfig, dont la carrière internationale n'est pas toujours satisfaisante, le thème semble assez récurrent dans son œuvre, y compris dans celle qui l'a faite connaître, Italian for Beginners. The Kindness of Strangers convoque hasards et coïncidences avec un peu trop d'insistance pour que l'on accepte toutes les invraisemblances à moins qu'on ne le prenne pour ce qu'il est réellement ;: une sorte de conte de fées à la Dickens, avec des plages romantiques, absurdes et humoristiques (Bill Nighy, impérial). Le traitement est un peu lourd par endroits mais Lone Scherfig sait aussi se faire délicate, notamment dans les moments les plus réalistes de misère sociale ou affective. L'interprétation est au-dessus de tout soupçon, notamment celles de Zoe Kazan, digne dans les pires situations et de Tahar Rahim dont la filmographie s'épaissit sans fausses notes.
Sur un enchaînement de situations improbables, une poignée de personnages va être amenée à se croiser et nouer des liens. Un drame qui évite le pataud dans les thèmes évoqués, qui toutefois auraient pu être davantage développés. Pour autant, avec subtilité et pudeur, le film réserve des moments touchants.
C'est à une sorte de conte "à la Capra" que nous convie la talentueuse réalisatrice danoise Lone Scherfig avec "Un hiver à New-York". Le film est remarquablement interprété, en particulier par les 2 comédiennes Zoé Kazan, petite-fille d'Elia, et Andrea Riseborough, dont la ressemblance avec Ludivine Sagnier est troublante.
Scenario approximatif et émotion réelle. Malgré une histoire pas toujours très crédible (il n'y a pas de centre d'accueil pour les personnes vulnérables à New York ?), on finit par croire à ces personnages fragiles et fort, et très attachants au final. Lone Scherfig a une belle sensibilité pour filmer ces désaxés (pour reprendre l'expression du film de Huston) on est plus souvent ému qu'à son tour, avec tous ces personnages dont une excellente Zoé Kazan, où ce jeune acteur en apprenti employé bien maladroit. La réalisatrice croit en l'humain, son optimisme pas beat fait du bien, et le cinéma est utile quand il génère de l'enthousiasme.
"The kindness of strangers" : le titre original annonce la couleur de ce film choral. Ici point de cynisme, il s'agit de promouvoir la gentillesse et de (dé)montrer son pouvoir bienfaisant sur nos vies. Intention louable, mais mal desservie par un scénario sans invention ni souci de réalisme. Comme si la bonté n'était pas de ce monde. Les personnages sont attachants et se croisent opportunément, s'entraident, s'aiment. Les hasards heureux s'enchaînent... Tout ceci est trop beau pour être vrai. Trop lisse et prévisible pour être réellement captivant. Le film sombre dans l'ennui tandis que les chemins de ses personnages s'éclairent, inévitablement. Seul le faux Russe délicieusement suranné joué par Bill Nighy apporte de salutaires bouffées d'air.
Top film,enfin,qui résonne ou raisonné dans l'humanité qui peut encore vivre en nous. Pas de fioritures,des personnages ciselés sans aucun débordement,la justesse.
Je ne m'attendais pas à aimer, ni même à regarder en entier, étant tombée sur le début par hasard... Je suis restée jusqu'à la fin sans m'ennuyer une seconde. J'ai souvent souri et versé quelques larmes, tout m'a plu dans ce joli film, n'en déplaise aux grincheux !
Belles prises de vue de new York, j aime l ambiance, simple et vrai. Des histoires et vies dures explicitées dans la douceur. Les acteurs sont justes et fier dans les personnages incarnés. Il n y a aucune peine pour chacun d eux, on leur souhaite le mieux. Ils ne se plaignent pas, ils vivent.
Je suis étonnée des critiques. "Kindness of strangers" traitre de sujets sensibles and réels, mari abusif, difficilté financière qui amène à vivre dans la rue, j'ai trouvé ce film émouvant, bien filmé et plein d'espoirs.