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tixou0
Dans "Le Diable au corps" (le roman de Radiguet) il est question d'une idylle entre deux jeunes gens, 18 ans (elle), 15 ans (lui). Rien que du banal si on en restait là. Mais on est en pleine Grande guerre, et la jeune fille est une jeune femme. Mariée à un soldat qui est sur le Front - ça change tout à l'affaire de coeur, et de corps surtout : passion interdite, adultère, maternité adultérine, détournement de mineur (l'héroïne, à une époque où la majorité civile est à 21 ans, a été émancipée par le mariage - et c'est donc une adulte qui initie un enfant..). Et cela se finit mal, très mal. Le célébrissime livre sera porté à l'écran deux fois au moins, notamment en 1947, par Autant-Lara, avec Micheline Presle et Gérard Philipe..
Voilà donc un téléfilm, "librement inspiré" de ces oeuvres littéraire et cinématographique indiscutables : "Le Diable au coeur".
Avec intrigue "revisitée" façon "La Cougar et le Délinquant au bracelet (électronique)", que l'on pourrait sous titrer en "La Bourgeoise et le Prolo - poète", avec Zabou Breitman ("Catherine") et un jeune amant, "Hugo". Elle a 60 ans bien tassés (pardon, 50 ans, dans le scénario), et lui la petite vingtaine. Elle est mariée, à un magistrat, a un fils ado, et travaille dans le parajudiciaire. Le jeune homme gérontophile poursuit la dame mûre et respectable de ses assiduités. Qui, après avoir raisonnablement résisté, cède à des avances flatteuses (environ 30 ans les séparent...).
Quelques "scènes torrides" (façon France 2) plus loin, les scénaristes tentent l'hybridation "policière".
Aussi peu réussie que l'acclimatation du mythe littéraire. Au bilan, de l'adultère bourgeois mâtiné de "démon de midi" (au féminin), du sordide surtout.... Rien de flamboyant, aucun élan, aucune passion.
Mais il faut un drame, pour tenter de coller à la source d'inspiration romanesque - un "drame", vite.
Plaqué maladroitement, et "policièrement", il fera la fin, bâclée.
Très mauvais.
Voilà donc un téléfilm, "librement inspiré" de ces oeuvres littéraire et cinématographique indiscutables : "Le Diable au coeur".
Avec intrigue "revisitée" façon "La Cougar et le Délinquant au bracelet (électronique)", que l'on pourrait sous titrer en "La Bourgeoise et le Prolo - poète", avec Zabou Breitman ("Catherine") et un jeune amant, "Hugo". Elle a 60 ans bien tassés (pardon, 50 ans, dans le scénario), et lui la petite vingtaine. Elle est mariée, à un magistrat, a un fils ado, et travaille dans le parajudiciaire. Le jeune homme gérontophile poursuit la dame mûre et respectable de ses assiduités. Qui, après avoir raisonnablement résisté, cède à des avances flatteuses (environ 30 ans les séparent...).
Quelques "scènes torrides" (façon France 2) plus loin, les scénaristes tentent l'hybridation "policière".
Aussi peu réussie que l'acclimatation du mythe littéraire. Au bilan, de l'adultère bourgeois mâtiné de "démon de midi" (au féminin), du sordide surtout.... Rien de flamboyant, aucun élan, aucune passion.
Mais il faut un drame, pour tenter de coller à la source d'inspiration romanesque - un "drame", vite.
Plaqué maladroitement, et "policièrement", il fera la fin, bâclée.
Très mauvais.
Un bon début, une certaine crédibilité ... bon jeu des acteurs, de l’obsolescence cependant un peu partout ... des clichés familiaux.... puis tout se dérègle .... pour aboutir à un fait divers glauque .... Avec une envie forte de fuir ce film épouvantablement plat car copié collé des plus sordides faits divers.... quelle perte de temps a cette heure de la soirée.... on exigerait presque des excuses.....
Beaucoup parmi nous vivent des histoires sentimentales complexes et fortes.... leurs témoignages seraient bien utiles à certains réalisateurs et scénaristes indigents.
Beaucoup parmi nous vivent des histoires sentimentales complexes et fortes.... leurs témoignages seraient bien utiles à certains réalisateurs et scénaristes indigents.
Film nulle qu'il ne faut pas regarder, avec des incohérences sans la fin du film pour finir l'histoire.
Film inachevé, comédiens mauvais, scénario rocambolesque, rien n'est crédible, c'est du n'importe quoi !
Téléfilm sur l'emprise d'un jeune homme vers une femme quinquagénaire avec les rebondissements attendus.
Cela manque de vigueur voire trop édulcoré pour remporter l'adhésion. Les personnages sont peu fouillés.
Reste une partition sans faute des comédien(ne)s avec en tête la trop rare Zabou Breitman et les jeunes Hugo vu dand Grand Hotel et Alex dans l'excellent Ete 85.
Cela manque de vigueur voire trop édulcoré pour remporter l'adhésion. Les personnages sont peu fouillés.
Reste une partition sans faute des comédien(ne)s avec en tête la trop rare Zabou Breitman et les jeunes Hugo vu dand Grand Hotel et Alex dans l'excellent Ete 85.
A voir absolument, sujet trop souvent oublié .
Les acteurs et le réalisateur ont un travail superbe.
Les acteurs et le réalisateur ont un travail superbe.
Ce n'est pas plausible du tout
(la juriste qui casse son couple pour un délinquant, les meurtres, le désir de cette femme...)
Mais ça reste un téléfilm très correct
3/5
(la juriste qui casse son couple pour un délinquant, les meurtres, le désir de cette femme...)
Mais ça reste un téléfilm très correct
3/5
Scénario de Bernard Minier (60 ans... quand même... ) et de Laura Munoz (ado fille de... auto proclamée scénariste) et une réalisation de Christian Faure (66 ans)...
Que Laura Munoz ait pu croire deux secondes à son histoire de cours de récré... bon... ''admettons'' si elle n'est pas très fut fut voire très limitée.
Mais qu'un sexagénaire ose écrire une débilité pareille... franchement... c'est vraiment affligeant.
Il aurait mieux fait de rester travailler aux douanes c'était mieux pour tout le monde !!!!
NUL NUL NUL
Que Laura Munoz ait pu croire deux secondes à son histoire de cours de récré... bon... ''admettons'' si elle n'est pas très fut fut voire très limitée.
Mais qu'un sexagénaire ose écrire une débilité pareille... franchement... c'est vraiment affligeant.
Il aurait mieux fait de rester travailler aux douanes c'était mieux pour tout le monde !!!!
NUL NUL NUL
Très bon téléfilm... bon il est vrai que ca ne joue pas très bien surtout le jeune acteur qui interprète Hugo (qui en plus manque un brin de charisme pour un tel rôle m'enfin...) mais le scénario est très bon et nous tient en haleine tout du long ! On se demande vraiment ce que cette femme trouve à ce jeune homme et comment elle peut se retrouver dans de telles situations et quand son fils s'en mêle et se met dans le trouble, ca devient carrément jouissif... bref un bon téléfilm sur une femme manipulée par un jeune homme narcissique et violent...
Mea culpa : ne visionnant jamais de téléfilms, a fortiori français, leur médiocrité faisant office de repoussoir systématique, j'avais décidé de ne pas regarder celui-ci - d'où mon unique remarque d'il y a un mois sur ce site, qui s'en tenait à louer la beauté du divin Maxence et péchait donc par son arbitraire.
Pour la première fois en un quart de siècle, je me suis laissée aller à la curiosité, parce que le sujet des amours des femmes avec de jeunes hommes ne m'est pas indifférent.
Précisons d'emblée que les deux acteurs principaux jouent bien, et que les "méchants", dans ce film, ne sont pas ceux qu'on croit.
Par ailleurs, contrairement à ce que j'ai pu lire ici et là, cette histoire est fort plausible. D'abord parce que l'époux est si terne que l'on comprend que l'héroïne (Breitman, au passage, porte bien ses 60 ans, quoiqu'elle soit supposée n'en avoir que 50 dans le scénario) soit séduite par un homme plus jeune et de surcroît magnifique ; ensuite parce qu'il n'est écrit nulle part que l'attirance sexuelle des femmes doive naturellement se porter sur des hommes de leur âge ou plus vieux : plus elles s'émanciperont, plus elles seront attirées, à l'instar des hommes, par la jeunesse. C'est une appétence des plus saine.
L'héroïne vit pleinement cet amour et elle a bien raison. D'ailleurs le personnage d'Hugo, qu'on nous présente au départ comme un voyou, s'avère in fine un jeune homme plus perdu que dangereux, dévoué à sa famille, en premier lieu à sa mère handicapée victime de violences conjugales (un flash-back nous renseigne sur la vilenie du père), et donc digne d'amour. Ce n'est pas un hasard si Catherine, à la fin, spoiler: le protégera au prix de sa vie de la balle tirée par son fils
- lequel se révèle violent et lâche, puisque, non content de régenter la vie amoureuse de sa mère, il tuera la soeur d'Hugo après l'avoir brutalisée, mais suppliera son père (tout aussi lâche) de n'en rien dire à la police.
Parlons du mari justement : un être insipide, sans beauté, sans originalité d'aucune sorte, l'homme sans qualités par excellence, qui trompe son épouse avec la meilleure amie de celle-ci mais qui - refrain connu - ne tolère pas qu'elle lui soit infidèle.
Loin donc d'incarner le malheur qui frappera une innocente et traditionnelle famille bourgeoise, Hugo en révèle les hypocrisies, les mensonges et la précarité fondamentale. Et sort auréolé, tout comme Catherine, d'une gloire angélique, tandis que le père et le fils sont, eux, renvoyés à leur parfaite nullité.
Pour la première fois en un quart de siècle, je me suis laissée aller à la curiosité, parce que le sujet des amours des femmes avec de jeunes hommes ne m'est pas indifférent.
Précisons d'emblée que les deux acteurs principaux jouent bien, et que les "méchants", dans ce film, ne sont pas ceux qu'on croit.
Par ailleurs, contrairement à ce que j'ai pu lire ici et là, cette histoire est fort plausible. D'abord parce que l'époux est si terne que l'on comprend que l'héroïne (Breitman, au passage, porte bien ses 60 ans, quoiqu'elle soit supposée n'en avoir que 50 dans le scénario) soit séduite par un homme plus jeune et de surcroît magnifique ; ensuite parce qu'il n'est écrit nulle part que l'attirance sexuelle des femmes doive naturellement se porter sur des hommes de leur âge ou plus vieux : plus elles s'émanciperont, plus elles seront attirées, à l'instar des hommes, par la jeunesse. C'est une appétence des plus saine.
L'héroïne vit pleinement cet amour et elle a bien raison. D'ailleurs le personnage d'Hugo, qu'on nous présente au départ comme un voyou, s'avère in fine un jeune homme plus perdu que dangereux, dévoué à sa famille, en premier lieu à sa mère handicapée victime de violences conjugales (un flash-back nous renseigne sur la vilenie du père), et donc digne d'amour. Ce n'est pas un hasard si Catherine, à la fin, spoiler: le protégera au prix de sa vie de la balle tirée par son fils
- lequel se révèle violent et lâche, puisque, non content de régenter la vie amoureuse de sa mère, il tuera la soeur d'Hugo après l'avoir brutalisée, mais suppliera son père (tout aussi lâche) de n'en rien dire à la police.
Parlons du mari justement : un être insipide, sans beauté, sans originalité d'aucune sorte, l'homme sans qualités par excellence, qui trompe son épouse avec la meilleure amie de celle-ci mais qui - refrain connu - ne tolère pas qu'elle lui soit infidèle.
Loin donc d'incarner le malheur qui frappera une innocente et traditionnelle famille bourgeoise, Hugo en révèle les hypocrisies, les mensonges et la précarité fondamentale. Et sort auréolé, tout comme Catherine, d'une gloire angélique, tandis que le père et le fils sont, eux, renvoyés à leur parfaite nullité.
Il arrive un moment où les invraisemblances deviennent insupportables pour le public en raison de la médiocrité d'un scénario et des approximations dans l’étude psychologique des personnages. Et c'est le cas du film Le Diable au cœur ou mème la séduisante Zabou Breitman est insignifiante dans son rôle...
Un film avec une histoire assez banale et surtout un film avec une fin qui ne conclue pas du tout l’histoire !
Maxence Danet-Fauvel et Zabou Breitman dans Le diable au cœur sont remarquables. Mais également Félix Lefebvre, la révélation du dernier film de François Ozon Éte 85 que j’ai aussi aimé.
Entre situation familiale et amour toxique, on se laisse dangereusement aller par cette intrigue.
Une histoire dramatique qui fait écho au roman de Raymond Radiguet, Le diable au corps.
Entre situation familiale et amour toxique, on se laisse dangereusement aller par cette intrigue.
Une histoire dramatique qui fait écho au roman de Raymond Radiguet, Le diable au corps.
Excellent ! Acteurs au top ! On pourrait presque espérer une suite ! A voir absolument ! Zabou breitmann extraordinaire !
Film très décevant avec un scénario qui ne tient pas debout. Ce film est mal filmé, mal réalisé, mal scénarisé et j'en passe. J'ai été très déçu de retrouver Maxence Danet-Fauvel et Lula Coton-Frappier qui sont des acteurs talentueux dans un tel navet. Sans parler de la fin qui n'arrange rien. Beaucoup de chose sont non résolues et n'ont pas de sens. Passez votre chemin !
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