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FaRem
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2,0
Publiée le 5 janvier 2022
Jakob est un jeune homme torturé qui semble développer une maladie mentale. Il partage son temps à mater du porno et son travail dans un abattoir. Un travail qui ne va pas améliorer sa condition puisqu'il va avoir des flashs des animaux qui sont tués sous ses yeux. Un jour, sur l'un des sites qu'il visite régulièrement, il fait la rencontre de Kristjan, un garçon plus âgé qui va lui faire découvrir le «monde de la nuit». "Nevrland" parle de masculinité, de sexualité, d'homosexualité et de santé mentale. Gregor Schmidinger crée un environnement glauque avec une ambiance parfois malsaine avec les visions ou hallucinations de Jakob. Que ce soit au niveau visuel ou sonore, le film tient vraiment la route, mais on ne peut pas en dire autant de l'histoire. Le réalisateur arrive à faire de son film une expérience immersive, mais l'histoire m'a laissé sur ma faim comme si le réalisateur avait mis l'accent sur la forme et délaissé le fond. Au-delà du trip qui a ses qualités, "Nevrland" est finalement un film décevant qui en fait trop pour déranger et mettre mal à l'aise le spectateur.
Une œuvre psychologique hypnotique, déroutante, au visuel esthétique et expérimental. La multiplication d'effets complexifie toutefois la compréhension, notamment des traumas de Jakob. Entre délire, réalité ou fantasme, il y a de quoi désorienter le spectateur. La prestation intense de S. Frühwirth est à souligner.