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Marc T.
266 abonnés
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1,0
Publiée le 11 juin 2020
On parle beaucoup de David Lynch dans les critiques presse. Bah non, Johannes Nyholm n'a aucunement son talent. Aucune musique, aucune mise en scène propre, aucune qualité visuelle, et pour couronner le tout, incrustations de longs dessins animés totalement ennuyeux et qui n'apportent rien à l'histoire. Alors ok, on comprend très bien tout de suite le coup de la boîte à musique et des 3 personnages de la comptine. C'est original et ça apporte une allégorie intéressante sur le deuil. Mais bon sang ! L'idée qui m'avait attiré dès le départ était justement ce jour sans fin, cette boucle temporelle, et elle est complètement gâchée par des scènes de quelques minutes totalement irrationnelles et sans aucune saveur, à tel point qu'on fini par se foutre royalement du sort de ce couple. Et puis grosse incohérence scénaristique : spoiler: Lui fini par percuter qu'il revit le même cauchemar en boucle, mais jamais elle ? . Bref, heureusement que c'est court, mais même avec un format si court on trouve le moyen de nous glisser plus de 8mn minutes de dessins animés soit disant métaphoriques.
Le premier film du suédois Johannes Nyholm, The Giant, était déjà fort étrange : l'histoire d'un champion de pétanque dont le physique n'était pas sans rappeler celui d'Elephant Man. Mais Koko-di Koko-da pousse le bouchon encore plus loin dans la bizarrerie avec cette sorte de Jour sans fin qui a des allures de cauchemar horrifique revisité façon Alice au pays des merveilles. Il est difficile de savoir où le metteur en scène veut en venir mais une fois que l'on a renoncé à trouver les clés du film, il devient fascinant par son côté lancinant et répétitif, proposant des variations à l'infini d'une scène traumatisante où interviennent les mêmes personnages, ceux d'une comptine nordique, semble t-il. L'imprévisibilité dans un contexte donné est la principale qualité de Kpkp-di Koko-da mais en configure également les limites, vu qu'à peu près n'importe quoi est susceptible d'arriver, à partir du moment où le couple central va systématiquement se faire malmener (euphémisme) pour on ne sait quelles obscures raisons. On l'avait remarqué dans son premier long-métrage, Johannes Nyholm est un cinéaste fort doué avec un style très personnel. Il n'empêche que pour être prenant, l'exercice de style se révèle malgré tout d'une gratuité et d'une perversité assez évidentes.
Nous avions découvert le réalisateur Johannes Nyholm en festival avec son époustouflant “The Giant”, qui étonnamment ne sera jamais sorti dans les salles françaises. Son nouveau long-métrage “Koko-Di Koko-Da” ose de nouveau le multi-genre. En partant d’une histoire simple, un couple part camper pour oublier et surmonter leurs problèmes de couple, le réalisateur y insuffle des statuts de film dramatique, film d’épouvante, thriller, comédie et critique sociale. Car le couple et principalement le mari, va revivre chaque jour le même cauchemar. D’étranges créatures humaines vont tenter de tuer les deux campeurs. L’homme va alors devoir faire des choix pour survivre. Si certains y verront une allégorie du deuil, “Koko-Di Koko-Da” est également une flagrante morale sur les choix de l’homme vis-à-vis de sa femme. Voici un film surprenant et glaçant qui aurait cependant gagné à être un peu plus étoffé dans sa narration. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 5 juin 2020
Le premier des problèmes de Koko-Di Koko-Da (qui sont nombreux) est la mécanique de la boucle temporelle qui est intrinsèquement répétitive. Avec les mêmes scènes qui se répètent à chaque fois que la boucle se réinitialise. Cette répétitivité est souvent compensée par les événements variés qui se produisent dans la boucle. Ici la boucle ne dure que quelques minutes. Cette frustration est exacerbée par la nature idiote et répréhensible du mari qui semble ne pas tenir compte de la sécurité de sa femme à travers cette épreuve et qui essaie constamment de sauver sa propre peau même lorsqu'il a l'occasion de la renseigner sur ce qui va se produire. Quand il finit par comprendre ce qui se passe avec la boucle temporelle ce qui lui prend une éternité à cause de sa stupidité, la femme ne veut jamais coopérer avec lui pour essayer de s'échapper. De plus le film coupe au hasard avec des séquences animées avec des ridicules marionnettes à bâton qui bien que savamment réalisées et visuellement attrayantes n'ajoutent rien à l'histoire. Ce couple a traversé une horrible épreuve mais la rencontre aléatoire et bizarre qu'ils ont avec ces tueurs des bois n'évoque pas nécessairement une représentation convaincante de leur traumatisme. Avec son intrigue nue, ses personnages incroyablement frustrants et son ennuyeux mécanisme de boucle temporelle, Koko-Di Koko-Da est un test de patience pour le spectateur plus qu'une méditation sur le chagrin..
Après s'être fait les dents dans le monde du clip et du court-métrage, Johannes Nyholm livre son premier long-métrage. Une proposition artistique saisissante et gonflée comme l'on aimerait en voir plus souvent... Notre critique complète est en ligne ici : http://www.terreurvision.com/2019/11/koko-di-koko-da-2019-de-johannes-nyholm.html
Koko-di Koko-da de Johannes Nyholm est un conte fantastico-horrifique et dramatique débordant d'onirisme via ses expérimentations visuelles et la structure de son récit (similaire à Edge of tomorrow ou encore Un jour sans fin), ce dernier est une allégorie tantôt touchante tantôt perturbante mêlée à une certaine poésie et bercée par une mise en scène qui pour sûr est inventive et rafraîchissante. Il est impossible de faire une critique sur ce film sans souligner l'excellent travail sonore et visuel du métrage qui n'est pas sans rappeler les longs et courts métrages de l'excellent et incontournable David Lynch (et ça c'est du compliment !), l'immersion est donc par conséquent décuplée et rend notre investissement physique par nos sens moins difficiles que d'habitude, mais n'est-ce pas le but d'un conte ? D'aisément nous bercer dans l'imaginaire et la rêverie ? Allez au cinéma, trouvez la place qui vous convient et abandonnez-vous, Koko-di Koko-da vous attend.
Koko-di koko-da est l'exemple parfait d'un film totalement raté, basé sur un concept qui pourrait être passionnant.
Pour faire simple, le sujet est le deuil d'un enfant. Le concept est : la même scène loufoque, mélangeant des éléments fantastiques (les personnages d'un jouet pour enfant) et des aspects très réels (le père et la mère vont camper en pleine forêt), se répète un certain nombre de fois, avec des variantes différentes à chaque "rembobinage".
De ce que j'ai compris du film, cette répétition illustre le chaos mental du père, sa tentative de trouver une sortie au labyrinthe de douleur qui envahit son cerveau.
D'après le dossier de presse qui vend presque le film comme un film d'horreur, les différentes péripéties sont censées être effrayantes, mais elles ne m'ont pas du tout fait peur.
Le premier moment de curiosité passé, on s'ennuie ferme devant cette historiette qu'on voit 7 ou 8 fois, sans que les variations présentées ne fassent sens. L'image est par ailleurs très laide, et la mise en scène inexistante.
C'est absolument creux, vide de sens et d'émotion. N'est pas Lynch qui veut.
Qu'on se le dise, "Koko-di Koko-da" n'est pas un film d'horreur conventionnel. Je dirai plutôt que c'est un film de genre expérimental, et jusque là tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Vous l'avez peut-être déduit en lisant mes critiques, mais plus c'est atypique, mieux je me porte ! Mais là, pour moi, l'expérimental rime avec n'importe quoi. Pourtant, ce deuxième long-métrage de Johannes Nyholm a des bonnes idées de départ. Entre la violence d'"Orange Mécanique" et le concept de "Un jour sans fin", le réalisateur nous plonge dans les abysses d'un couple en crise. J'ai personnellement adoré l'ouverture du film, à la fois étonnante et réaliste. Cette violence soudaine, greffée à une atmosphère étrange, m'a tout de suite happé. Mais ce point de départ ne mène à rien et donne sur une seconde partie qui reste un pur mystère pour moi. Cette répétition d'une même scène, d'un destin auquel on ne peut échapper, est un vrai cauchemar, certes, mais qu'est-ce que ça raconte sur la longueur ? Pas grand chose et progressivement, notre intérêt s'atténue, se contentant des bonnes idées inexploitées du film. Le concept des trois personnages de serial-killer sortis d'une comptine est intriguant et singulier, tout comme les parties en ombres chinoises. Mais quel est l'intérêt ? L'enjeu ? Le lien entre tous ces éléments ? Un cauchemar dérangeant et curieux, mais rien de plus. La forme du film m'a paru atypique mais inabordable, étrange mais ennuyeuse. C'est comme si on restait en surface de quelque chose de vraiment palpitant et je suis sorti frustré de ne pas avoir réussi à recoller les morceaux ensemble. Je comprend les nombreuses sorties qu'il y a eu pendant la séance... De plus, certaines scènes abstraites s'ajoutent à ce cercle vicieux et rendent le propos encore plus indigeste. Très franchement, ceux qui aiment les casses-têtes et objets curieux, vous pouvez y trouver votre compte ! Ceux qui veulent de l'efficacité, un scénario intelligent mais abordable, repensez y à deux fois.
Bon... C'est original et il y a une atmosphère... Mais c'est tout de même du grand n'importe quoi avec en prime une musique entêtante qui en devient insupportable.
Foncièrement désagréable, le film se plait à fatiguer son spectateur par la répétition excessive et malsaine, une photographie affreuse, des scènes pénibles... Un calvaire sans intérêt qui, voulant traiter le thème du deuil, se fourvoie dans une bouillie d'auteur affreuse et sadique, qui recommence à l'infini de manière totalement redondante!
Johaness Nyholm, réalisateur suédois, nous offre ici une version horrifique sur le même modèle qu'un jour sans fin. Tobias et Elin, jeune couple ayant perdu leur fille 3 ans plus tôt, décident de partir faire du camping. Les scènes d'horreur (ou cauchemars répétitifs) s'enchaînent dans une ambiance malsaine. C'est un film qui se démarque des autres, une sorte d'œuvre philosophique sur le deuil, mais l'absurdité de certaines situation est lassant. Je suis plus resté sur les cotés perturbants et dérangeants de ce film à part.
Loin d'être un film d'horreur, koko di koko da est une métaphore de ce que traverse le couple dans le film. spoiler: Ayant perdu un enfant, le couple n'avance plus, a perdu le gout de vivre et est resté bloqué au jour du décès de leur fille, là où celle-ci devait avoir pour son anniversaire une boite à musique avec des personnages dessus.
La répétition de l'agression du couple par le trio de personnages présente sur la boite à musique est la metaphore de leur vie restée coincée le jour du décès de leur fille.
Ils vivent un cauchemar depuis le décès.
Et ce cauchemar durera jusqu'au jour où ils decideront de se rapprocher, de se serrer les coudes et de prendre conscience que la vie doit continuer... Cette métaphore illustrée dans le film par des passages émouvants d'animation et la bande son marquante en font pour moi un chef d'oeuvre...
Il faut reussir à déchiffrer le message du film et à comprendre pour ce rendre compte de la puissance de ce film basée spoiler: sur la souffrance la plus dure de l'existence : perdre un enfant.
Wow c'est profond ça parle du deuil d'une façon belle et horrible à la fois bon bah Ari Aster a fait ça avec plus de finesse et de réussite, xmc était pas un die and retry entrecoupé de dessin animé pseudo énigmatique.
Vu à l’Etrange Festival, je ne m’attendais pas du tout à un film comme celui-ci, il est très intriguant et captivant. J’ai eu quelques appréhensions au début du film mais celui-ci nous amène rapidement au coeur d’une intrigue sans fin que vont vivre les personnages. Une expérience particulière, qui fait penser à l'étonnant "Borders", sûrement l’ambiance scandinave fantastique qui ressort de ces deux films. A voir.