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    The Vast of Night
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    2,7
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    Olivier L.
    Olivier L.

    5 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    Un film qui raconte énormément de par sa mise en scène, plans, cadrages, musiques ... mais le scénario malheureusement lui, ne raconte rien. Un thème vu et revu, et le sujet ne va pas en profondeur ! Bien que les différents points de vues des personnes sont intéressantes, le film ne parvient pas du tout à convaincre, et joue juste avec la nostalgie des anciennes séries TV et films à ce sujet.
    C'est dommage, on sent clairement un réel talent chez ce jeune réalisateur ...
    à voir pour les clins d'oeil et hommage, mais c'est clairement décevant , vraiment, surtout pour les amateurs de SF.
    eldarkstone
    eldarkstone

    232 abonnés 2 108 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    C'est très brouillon, ça parle énormément, pour n'avoir au final que quelques petites minutes de réelle Science-Fiction à la toute fin du film. Pas térrible en critique générale.
    RedArrow
    RedArrow

    1 685 abonnés 1 539 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2020
    Waouh ! Si vous êtes encore un peu dubitatif sur la capacité de la nouvelle version de "The Twilight Zone" à raviver les émotions provoquées par le puissance de narration de la série originelle, on vous conseille fortement de faire un détour par "The Vast of Night" !
    Ce premier film inattendu d'Andrew Patterson ne vous invite pas seulement à être le spectateur d'une énième histoire inspirée de l'oeuvre de Rod Serling, non, il vous fait (littéralement) traverser l'écran dès ses premières secondes pour vous placer abruptement dans l'effervence des déambulations de ses personnages au coeur d'une petite ville américaine typique de la fin des 50's. L'immersion est aussi instantanée qu'irrésistible, "The Vast of Night" nous donne véritablement le sentiment de pénétrer dans un épisode de la Quatrième Dimension qui aurait soudainement fait fi des contours de l'écran pour absorber son audience et donner vie à ses décors en l'émancipant de leurs barrières télévisuelles figées.

    Pas le temps de reprendre notre souffle donc, nous voilà à Cayuga, au Nouveau Mexique, dans le brouhaha d'une population se préparant à assister à un grand événement sportif du lycée. Nous suivons (encore une fois littéralement) deux lycéens aux discussions enflammées dans les coulisses de l'événement : Everett, animateur de radio local, et Fay, une standardiste éprise d'admiration pour le jeune homme. Déjà, par les jobs axés sur les moyens de communiquer de ces deux étudiants, la verve de beau parleur d'Everett, les questions incessantes de Fay, leur conversation autour d'articles de presse imaginant les technologies du futur et, plus globalement, par toute cette première partie axée sur leurs échanges, Andrew Patterson esquisse en toile de fond le leitmotiv et la force de narration que "The Vast of Night" va choisir de ne plus quitter : le pouvoir de suggestion des mots.
    À contre-courant de notre époque où tout passe par les images, Patterson va nous rappeler à quel point ce sont en réalité les mots d'autrui qui font fonctionner notre imaginaire à plein régime, et ce quels que soient les moyens pour les transmettre. Comme un symbole, ce sera d'abord l'écoute d'un mystérieux signal sur les antennes de la ville qui va faire basculer le film dans l'étrange et décupler l'ambiance de mystère enveloppant cette histoire. Certes, sur le fond, on pourrait dire que "The Vast of Night" ne propose pas une intrigue SF des plus originales mais, en la faisant vivre la plupart du temps uniquement par les paroles de différents intervenants présents physiquement ou non, elle acquiert une toute autre portée, diablement prenante, qu'il n'aurait sans doute jamais été possible d'atteindre par l'intermédiaire de flashbacks démonstratifs ou autres.
    À l'instar des deux protagonistes, on se surprend à courir dans tous les sens après chaque nouvelle information susceptible de lever encore un peu plus le voile sur le phénomène dont est victime la ville, à être suspendu aux lèvres de chaque nouveau témoin qui apporte sa pierre à l'édifice par sa propre expérience... Toutes leurs paroles sont évidemment dirigées vers la compréhension du mystère mais, de façon sous-jacente, elles traduisent également le mal-être perceptible de ceux qui les prononcent dans le climat de la société US des années 50 où la différence est synonyme de rejet pour une majorité conformiste intransigeante.

    Le talent de conteur des auteurs du long-métrage que l'on découvre par ce parti pris et par l'entremise de ses personnages est donc tout bonnement sidérant ! Pour autant, il ne faut pas oublier de souligner la qualité de la mise en scène d'Andrew Patterson qui amplifie encore un peu plus l'attraction hypnotique des mots à chaque instant. Le budget a beau être microscopique (le (le film a été tourné en à peine 3-4 semaines grâce à l'autofinancement de son réalisateur), cela n'empêche aucunement Andrew Patterson de délivrer de vrais tours de force derrière la caméra : de l'immersion incroyable des premiers instants à la tension engendrée par les témoignages en passant par l'urgence de l'enquête dirigée par la passion des jeunes héros (un plan-séquence impressionnant traversera carrément toute la ville à ras du sol), le soin apporté à la forme n'entache nullement la mise en valeur du verbe, il la supporte au contraire magnifiquement, toujours avec le souci et la méticulosité de jouer avec la force de l'étreinte que le film a d'ores et déjà refermé sur le spectateur (on assiste même à des mises en abîme où l'on se retrouve de temps à autre rejeté de l'écran pour ensuite le réintégrer). Et, lorsque viendra le temps de privilégier les images à la parole, notre fascination s'en retrouvera décuplée dans un parfait feu d'artifice final venant à la rencontre de notre imagination si souvent sollicitée.

    Exercice de style brillant, hommage ayant tout compris à l'esprit de "The Twilight Zone" ou film de SF rétro mené de main de maître, "The Vast of Night" est un peu tout ça à la fois mais il est surtout le premier long-métrage d'un auteur incontestablement talentueux dont on rêve déjà de découvrir la suite du parcours...
    FaRem
    FaRem

    8 881 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2020
    Nous sommes en novembre 1958 et la ville imaginaire de Cayuga dans le Nouveau-Mexique est le témoin d'un phénomène étrange. Alors que tous les habitants de la ville assistent à match de basket de l'équipe locale, Fay Crocker, une standardiste (ou demoiselle du téléphone), et Everett Sloan, un animateur radio, captent une étrange fréquence et décident de remonter à son origine. Tourné en l'espace de 17 jours en 2016, "The Vast of Night" est un hommage aux films de science-fiction des années 50 et surtout à la série "The Twilight Zone". Andrew Patterson s'inspire de la riche histoire du Nouveau-Mexique pour raconter une histoire mystérieuse sur cette étrange fréquence qui pourrait venir de partout et d'ailleurs... Les années 50, c'est lointain et c'est hier en même temps, et c'est important de se rappeler que l'histoire se déroule à cette époque. Les débuts du film sont laborieux avec vingt minutes de bavardages incessants et ennuyeux seulement, dès que les deux personnages découvrent ce signal, l'immersion devient totale et réussie comme si on était transposé dans une autre dimension avec cette ville faussement déserte et ses étranges habitants qui sortent voir ce qui se passe. C'est particulier, car l'histoire ne m'a pas surpris et pourtant je me suis totalement laissé embarqué par cette enquête sur l'origine de la fréquence. C'est probablement là qu'on se rend compte que ce film s'adresse surtout aux amateurs du genre. En somme, "The Vast of Night" est à la fois une bonne expérience à l'ancienne et un captivant voyage vers l'inconnu.
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