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traversay1
3 645 abonnés
4 878 critiques
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3,5
Publiée le 23 mai 2020
Faussement lisse, Un soir en Toscane, le cinquième long-métrage de Jacek Borcuch (connu pour All that i love) tourne autour de la personnalité d'une poétesse polonaise, lauréate du Nobel, installée depuis longtemps en Italie. La vie de cette épicurienne sexagénaire semble indolente, dans sa belle propriété enchâssée dans les somptueux paysages naturels proches de Volterra, au sein de sa famille aimante et avec une communauté qui l'admire. Seulement voilà, c'est aussi une femme indépendante, qui a pris un amant qui pourrait être son fils et qui exprime en public des propos peu politiquement corrects. Insensiblement, la chronique tranquille se modifie et se complexifie alors que la xénophobie progresse et qu'un attentat meurtrier est commis à Rome. Le portrait de l'écrivaine s'affine tout en gagnant en mystère : provocatrice ? rebelle ? intellectuelle dépassée ? Sa vision d'une Europe confite dans la peur et la haine de "l'étranger" n'est pas nécessairement celle du film qui a la politesse de laisser aux spectateurs le choix de se forger leur propre religion. Chargé en ambigüités et en ironie et portrait équivoque d'une femme qui n'attire pas une sympathie immédiate, Un soir en Toscane louvoie entre récit familial, plein de non-dits, et exposé social et politique. Avec Frank Sinatra et des chansons italiennes en fond sonore, comme pour opposer une certaine idée de la dolce vita aux tensions nationalistes et vindicatives qui montent.
J'ai bien aimé ce film d'abord parce qu'il se passe en Toscane et parce que petit à petit s'installe une "atmosphère " et c'est tout ce que j'aime au cinéma. Bien sûr on est chez les bobos et ça picole pas mal. Les bons sentiments sont omniprésents mais chacun est à même de faire le tri. On y croit et j'ai cru que c'était une histoire vraie (ça pourrait) Et puis un film Polonais ça ne se refuse pas. Pas le chef d'œuvre de l'année mais un bon moment de cinéma.
J'ai adoré ce film qui parle de liberté, la liberté de s'exprimer, la liberté de vivre l'amour dont on a envie, la liberté de dire NON, très bonne interprétation.... à voir
"Un soir en Toscane" est avant tout un portrait de femme libre, en l'occurrence la poétesse Maria Linde. Derrière ce film très cérébral se cache chez le réalisateur polonais Jacek Borcuch une volonté de faire passer des messages à travers le personnage de Maria. C'est assez confus dans l'ensemble mais loin d'être inintéressant sur le débat d'idées posé par cette femme . Au passage, Krystyna Janda est épatante.
Après 30 minutes, j'ai baissé les bras Trop prévisible, trop cliché et trop bobo Je passe mon tour. Heureusement j'ai pris le film à la médiathèque. Je n'aurais pas payé bune "chère" place de cinéma npoyr ce film