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Kaxel'
11 critiques
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2,5
Publiée le 7 juillet 2021
Prenez garde lorsque vous priez une Marie ! L'une d'elle a l'apparence d'un Détraqueur de Harry Potter à qui on aurait soudé un masque en fer et qui bien qu'elle soit effrayante et fasse sursauter à chaque apparition, les responsables des CGI auraient pu lui offrir un meilleur rendu. Car oui, en-dehors de cette entité, tout le reste du film est du déjà-vu sur tous les points.
La Chapelle du Diable est un film d’horreur de seconde zone, qui repose sur une production qui se rapproche davantage du téléfilm que de l’œuvre cinématographique. Les éléments scénaristiques sont éculés, l’histoire est inintéressante malgré des thématiques religieuses souvent passionnantes et la mise en scène souffre d’un manque cruel d’originalité, d’innovation ou même de quelconque vision créative. C’est plat, mou et concrètement sans intérêt. Et la présence de Jeffrey Deam Morgan, toujours fidèle à lui-même, n’y change rien.
Dans cette adaptation du roman Sanctuaire, tout commence par une investigation journalistique. Partout où dieu construit une église, le diable érige une chapelle : la foi détournée, manipulée est ici le fond du sujet, que l'on soit croyant ou non. Quelques effets savamment distillés, même s'ils ne sont pas toujours nouveaux, ce thriller horrifique attise toutefois la curiosité et maintient l'attention. Pour autant le final, assez risible, est décevant.
Le scénario de « La chapelle du Diable » m'a tout de suite fait penser à un épisode de la série « X files », je me suis donc lancé sans hésiter dans l'aventure (nostalgie, quand tu nous tient). Pourtant, les premières minutes ont nettement douché mon enthousiasme, me poussant presque à stopper le visionnage. En effet, les qualités techniques approximatives du film semblaient annoncer un énième « nanar intersidéral », totalement rédhibitoire. Pourtant, peu à peu, l'originalité de l'histoire mais surtout la qualité des acteurs principaux m'ont empêché de décrocher vraiment. Mieux encore... quelques petites scènes flippantes sont même parvenues à me donner la chair de poule, me sortant définitivement de ma torpeur naissante. Du coup, je dois bien reconnaître que cette œuvre sympathique m'a plutôt laissé une bonne impression générale. Certes, elle ne sera jamais considérée comme une référence du film d'horreur à tendance religieuse... mais elle propose une histoire honnête et bien interprétée, ce qui n'est pas toujours le cas de la concurrence. Je valide !
Franchement décevant les seules ressorts horrifiques se posent uniquement sur des screamers archi prévisible et flanqués d'effets visuels très très laids. C'est d'autant plus dommage que le film avait un réel potentiel, bien que Les châtiments sortie en 2007 avait sensiblement le même scénario. La réalisation est bâclée, le montage effectué à la serpe, certaine scènes n'ont aucune cohérences où continuités entre elles. Les personnages ne semble pas vraiment réagir aux situations et ce dès le début lorsque le personnage joué par Dean Morgan entend des voix, pas plus surpris que ca d'être guidé par des voix étranges et de trouver une poupée vieille de plus de 100ans. Possédée toujours produit par Sam Raimi et également avec Jeffrey Dean Morgan était tout de même meilleur. Films d'horreur/ fantastique anecdotique qui n'a absolument aucun atout pour se démarquer un tant soi peu dans un genre déjà bien chargé.
On pourra critiquer l’exploitation, dans ce film qui relève plus du fantastique que de l'horreur- de toutes les grosses ficelles du genre (et elles sont là) de "l'horreur grand public". Utilisant tout ce qui est à la mode depuis ces trente dernières années de l'horreur à la japonaise aux gimmicks issus des grands ancêtres de l'horreur européenne et américaine, certains n'hésiteront pas à vouer ce film au gémonies. C'est pourtant un petit film de genre sympathique qui se laisse regarder, et permet de passer une bonne soirée. Et s'il est prévisible, c'est surtout parce que le genre est bien balisé et difficile à renouveler. Ce n'est pas le but de ce film de pure distraction, qui nous déroule certes des séquences bien codifiées, mais avec souplesse et sans temps morts. Un film très agréable pour un public plus large que les seuls "aficionados" du genre.
franchement une bonne surprise ce film jais adorait. j’adore ce style de films avec des sorcières, le diable, les démons, Dieu ex... l'histoire est vraiment cool est tien la route. les acteurs sont sérieux dans leur rôle. en gros un bon film. Mais ce qui me manquer un peut ses d'avoirs plus de frisson il ne fait pas peur. Mes bons ses qu’une petite critique. à voir
Je ne regarde habituellement pas ce genre de film, mais j'ai décidé de me laisser tenter suite à la lecture du synopsis. J'ai bien fait car je l'ai assez apprécié : si l'ensemble est globalement prévisible, l'intrigue, le jeu des acteurs et la tension valaient le coup d'œil. Il s'agit toutefois clairement plus d'un film fantastique teinté d'épouvante que d'un vrai film d'horreur, aussi beaucoup risquent d'être déçus s'ils s'attendent à avoir peur toutes les trente secondes...
En voilà une bonne petite surprise !!! Un film intéressant et plutôt original, avec des acteurs au top (je suis fan de Jeffrey Dean Morgan) et surtout, de bons effets spéciaux et des frissons distillés. J'ai vraiment bien accroché !
Je n'attendais pas grand chose de ma visite dans cette chapelle diabolique et j'en ressors plutôt conquis. C'est un énième film sur une femme accusée de sorcellerie qui revient hanter la bourgade où elle a été torturée à mort plusieurs décennies auparavant mais ici le regard posé sur la croyance et l'idolâtrie est intéressant. Dans un monde comme le nôtre qui malheureusement trouve de plus en plus refuge dans des religions, quelquefois dévoyées par ses extrémistes, il est utile de voir que croire à tous prix aux miracles et au salut peut nous mener à notre perte.
Scenario et intrigue sans aucun suspens, effets spéciaux au rabais, jumpscares ratés, personnages inintéressants et insipides et final ridicule. Seule reste l'éventuelle réflexion sur l'idolâtrie mais rapidement ternie par une bonne dose de dualisme religieux. Même le thème de la sorcière y est mal abordé. Passez votre chemin et allez voir " The Witch" ou "Saint Maud".
Au titre de l'exposition la plus expédiée de l'année, "The Unholy" se pose en vrai favori ! En pas moins de dix minutes, Evan "va-falloir-prendre-un-pseudo-rapidement" Spiliotopoulos nous envoie à la figure un bon vieux bûcher d'antan, Jeffrey Dean Morgan en journaliste cynique, une vache, un prêtre, des murmures, un arbre louche, une poupée qui l'est encore plus, un accident nocturne, une mystérieuse fille en blanc, une jolie doctoresse à dragouiller et... un miracle !
Ouf, tout ce bazar a le mérite de nous amener à la vitesse de l'éclair et n'importe comment à l'essentiel du pitch ainsi que de son contexte (une jeune fille faiseuse de miracles à l'origine "inconnue") mais à quoi bon puisque que la totalité de ces bases ainsi posées éclairent le spectateur sur à peu près 98% de tout ce qui va suivre dans le film ! Alors que la provenance des illuminations divines de la jeune innocente nous est annoncée de but en blanc dès les premières secondes, il va tout simplement falloir se farcir plus d'une heure de long-métrage pour que les personnages arrivent à la même conclusion grâce à leurs capacités cognitives équivalentes à celles d'un embryon de plancton. Et vu que le reste de la mise en place nous a déjà envoyé des énormes signaux d'alerte sur la rédemption annoncée de son héros journaliste via son rapprochement avec Bernadette Soubirous 2.0, sa partenaire d'enquête désignée ou la menace qui pèse sur leurs têtes et certains concernés au plus près par cette histoire (seule la vache citée au début mènera une vie insouciante), il va bien falloir broder quelques trucs autour dans le but de démontrer que "The Unholy" a un peu plus à raconter. L'arrivée d'un tel personnage de prophète dans notre monde en 2021 ? Le film tentera bien de s'y intéresser mais ça n'en restera qu'au stade de l'évocation facile. Une Église toute heureuse d'en tirer profit ? Cela se résumera aux têtes narquoises de type satisfait où Cary Elwes excelle. Les manifestations d'une entité au design plutôt prometteur ? La pauvre en restera à tendre sans arrêt le bras ou à se contorsionner en faisant des jumpscares grotesques dignes de vieux pranks d'Internet. Quelques retours de flammes bien violents de ces miracles ? Le premier phénomène en ce sens arrivera très tardivement et se fera avec le hors-champ d'une autre époque... On pourrait continuer longtemps comme ça tant "The UnHoly" est complètement prévisible sur les fondamentaux de son histoire et invraisemblablement anecdotique sur les pistes qui pourraient l'accompagner. Quelque part, le développement le plus abouti de ce fourbis cousu de fil blanc sera le parallèle entre le parcours de ce journaliste victime de sa soif de notoriété et celui de sa protégée trompée par des voix surnaturelles mais ce sera surtout à mettre au crédit de la prestation de Jeffrey Dean Morgan, seule chose à tirer vers le haut une production dont les choix scénaristiques inconséquents cherchent à l'enfoncer toujours plus loin dans les abimes du néant. En ce sens, il est bien l'unique vrai miracle d'un projet si inutile. Toutefois, on lui conseillera de changer d'agent à l'avenir car celui qui lui a conseillé ce film est de toute évidence un collaborateur éminent du Diable.