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    Give Me Liberty
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    3,4
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    55 critiques spectateurs

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    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    96 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Un "strip tease " russe.
    Pour vous et moi, c'est loufoque.
    Pour eux, c'est cohérent.
    En tout cas, le fauteuil est resté calme
    domit64
    domit64

    50 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Film déjanté qui part un peu en cacahuète à la fin mais on regrette de quitter les personnages !
    Tous sont attachants, les russes nous font bien rire, les handicapés ne sont pas caricaturés et le film ne tombe pas dans le pathos.
    Pas un chef-d'œuvre mais un film marquant !
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Rarement un film m'aura autant fait rire et pleurer à la fois.

    Il y a dans ce premier long-métrage américain du russe Kirill Mikhanovsky une énergie démesurée, une rudesse extrême mêlée à une tendresse animale, typiquement slave.

    Si le début très misérabiliste peut laisser dubitatif, le film prend rapidement son envol pour nous entraîner dans un toboggan émotionnel qui semble sans fin : les péripéties les plus étranges vont s'enchaîner dans la journée du pauvre ambulancier Vic. Elles seront tour à tour amusantes, choquantes, violentes ou décalées.

    Le montage très nerveux et l'interprétation hors norme d'un casting en grande partie non professionnel donne au film une vitalité extraordinaire, une pulsation inhabituelle. Le mélange de blues américain et d'âme russe produit un résultat souvent irrésistible, parfois un peu confus, mais d'un force émotionnelle inhabituelle.

    Give me liberty comprend plusieurs scènes d'anthologie que le spectateur n'oubliera pas de si tôt : les obsèques au cimetierre, le repas de la famille noire, le récital chez la mère, l'histoire du canapé, le poulet du grand-père ou les chansons à l'accordéon.

    Un beau film roboratif et hilarant, regorgeant d'amour. A ne pas rater.
    Olivier B.
    Olivier B.

    21 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    La seule explication relative à ma présence dans une salle pour voir ça : la canicule... Film insupportable, bordélique, ennuyeux et long... Mais alors d'une longueur désespérante... spoiler:
    je ne supporte plus cette ambiance "à la russe, ou biélorusse", et ce p... d'accordéon... spoiler:
    Tout à été fait pour que je déteste ce film profondément...
    Mais qui a écrit ça ? Quel était la finalité ? spoiler:
    J'ai eu envie d'étrangler 2-3 biélorusses, frapper le chauffeur, empoisonner sa mère chialeuse... spoiler:

    En plus, ça faisait tellement de bruit que j'aurais jamais pu profiter de la clim' pour m'assoupir...
    islander29
    islander29

    861 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    que d'émotions, presque une leçon de vie, dans un style art et essai américain qui ne laisse pas d'échappatoire...résultat, on est pris par les dialogues, remplis d'émotions parfois par les sous entendu terribles.. Comment faire partie de ce monde ?, quand on fait partie d'une "faune" à qui la vie n'a fait aucun cadeau, même pire. Ces GENS se la posent, figurez vous malgré leur apparente simplicité….Autant dire que le capital sympathie pour ces âmes malheureuses, va grandissant au fil du film…..Tous ont quelque chose de précieux, ils s'accrochent au bonheur, malgré leurs déboires moraux ou physiques, quelle leçon, il faut retenir son souffle, les écouter parler, se chamailler partager leurs maux, , s'accrocher à leurs histoires, tout ça au rythmé effréné d'un mini bus qui parcourt les banlieues de Milwaukee, avec un chauffeur russe, des chorales, un fauteuil roulant ans une discothèque , tout le monde y a droit NON !!!!! Des personnages hauts en couleurs, qui dans ce film pressé, devraient vous apporter un bonheur et une émotion qui se fait rare au cinéma….Je conseille
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    « La vie est belle. La vie est merveilleuse quand on aime. Rien ne compte en dehors d’aimer. » Ces paroles, prononcées dès la première scène de ce film, semblent présager une œuvre comportant de bonnes doses de mièvrerie. Mais elles sont dites par un homme qui, en vérité, ne se paie pas de mots et sur un ton qui ne s’apparente nullement à de la guimauve. L’homme est tétraplégique et ses paroles n’ont rien de superficiel. De plus, elles ne mentent pas, elles sont la meilleure introduction possible pour un film dans lequel, de fait, il est question d’amour, et d’amour vécu, et non pas seulement enrobé dans de grandes phrases pontifiantes.
    Le film est réalisé par un russe, comme le nom l’indique, mais un russe qui a quitté son pays à la fin des années 80 pour venir s’établir aux États-Unis. L’action se déroule sur une journée, à Milwaukee, dans le Wisconsin, et elle met en scène, majoritairement, prioritairement, des personnes handicapées issues, pour une part, précisément, de la communauté d’origine russe de cette ville, et, d’autre part, de la communauté afro-américaine. Tous sont des laissés-pour-compte, mais, chez qui, s’affirme, malgré les épreuves, un extraordinaire appétit de vivre. Pas une seule fois, il faut le souligner, le film ne bascule dans le larmoyant. Au contraire, même s’il ne dissimule aucunement ni les épreuves ni les coups de gueule des personnages, il est tout entier marqué par un réjouissant dynamisme.
    Sur une durée d’un jour donc, nous sommes invités à suivre les déplacements de Vic, jeune homme qui veille sur des personnes handicapées et, au moyen d’un véhicule utilitaire, les conduit en différents lieux, à commencer par un cimetière où se réunissent les différents protagonistes pour un dernier hommage à une femme récemment décédée. Même en ce lieu et en cette occasion, ce n’est pas la tristesse qui prévaut. Il s’y déroule d’ailleurs un quiproquo qui prête à sourire plutôt qu’à pleurer. Il faut préciser qu’avec les russes, tout comme avec les afro-américains, on ne rate pas une occasion de chanter. Des chants russes, bien sûr, mais pas seulement. Pendant un déplacement, c’est « Let my people go » qui se fait entendre, ce qui donne lieu à une belle explication de texte, prononcée par une femme d’origine russe !
    À bord de son véhicule, malgré des manifestations de rue qui le perturbent dans ses projets, Vic accueille bientôt Tracy, jeune femme noire atteinte de la maladie de Charcot, et Dima, un jeune russe dont on ne perçoit pas totalement les motivations mais dont les propos sont, parfois, cocasses et attachants (ainsi lorsqu’il raconte qu’à sa naissance, on ne donnait pas cher de sa vie, et qu’il n’a survécu que grâce aux prières de sa grand-mère invoquant saint Pantaléon !). Tout au long du film, d’ailleurs, les dialogues vont bon train, ils ne cessent presque jamais, et ils sont souvent savoureux.
    Tout comme les dialogues qui n’arrêtent pas de fuser d’une personne à une autre, la caméra, elle aussi, s’agite beaucoup, presque trop. C’est sans doute le seul bémol à formuler à propos de ce film : les plans sont hachés et la caméra si mobile qu’on en a presque le tournis. Cela dit, ce choix du réalisateur se justifie, dans la mesure où il a voulu donner une apparence de documentaire à un film qui semble pris sur le vif et qui n’est joué que par des acteurs non professionnels. De ce fait, on ne peut qu’être très favorablement impressionné par la galerie de personnages qui apparaissent dans le film : des éclopés, des cabossés, des laissés-pour-compte de l’Amérique de Trump, qui, même s’ils sont forts en gueule, n’ont pas retranché de leur vie le principal, c’est-à-dire leur capacité d’aimer.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    "Give Me Liberty" est une belle surprise du cinéma indépendant américain. De façon assez magistrale, le film s'ouvre sur une course contre la montre où un jeune ambulancier est en retard pour déposer ses patients. Dès le début, le titre prend tout son sens, que ce soit pour le jeune homme qui encaisse les imprévus un par un ou pour ses patients majoritairement handicapés, enfermés dans un corps qui les contraint. La mise en scène appelle à la suffocation, à l'étouffement et nous entraine dans un rythme effreiné où les situations cocasses s'accumulent. Cet ambulance se transforme soudain en lieu de rencontres, où les passagers, aussi différents soient ils, se côtoient et se considèrent. La communication s'établit avec humour et incompréhension, entre ceux qui parlent russes, ceux qui chantent et d'autres qui n'arrivent pas à parler. Kirill Mikhanovsky fait parler une population oubliée, mise de côté et peu considérée. C'est là tout l'intérêt de son film : il nous ouvre les yeux sur une Amérique profonde, invisible. Et on y découvre de très bons acteurs, Lauren Spencer et Maxim Stoyanov au premier plan. Mais le côté expérimental de sa caméra finit par se perdre dans une démonstration d'effets qui, pour moi, a considérablement terni l'authenticité du démarrage. Une scène en noir et blanc sortie de nulle part, pour pas grand chose, ainsi qu'une scène de boite de nuit où des personnes handicapées se déhanchent sur le dance-floor m'ont dérouté quant au sujet du film et comment en parler. J'ai décroché et j'ai trouvé cette fin bien moins saisissante. C'est dommage car "Give Me Libety" a osé relever un sacré challenge. Mais les scènes anecdotiques de fin ne laissent pas une marque indélébile et rendent le tout inégal.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2019
    La très grande force du film réside dans la conversion cinématographique d’une expérience individuelle et autobiographique en énergie humaine capable de célébrer l’homme dans sa diversité fondamentale. Prendre un ingénu en guise de personnage principal évoque les récits d’apprentissage que la littérature du XIXe siècle appréciait tant, dans la mesure où lui seul était capable de porter un regard a priori neutre – c’est-à-dire dénué de toute grille idéologique – sur la société et ses constantes révolutions. Et inscrire ce jeune Russe déraciné dans une ville américaine bien délimitée et à l’identité forte, en l’occurrence Milwaukee, elle-même confrontée à des troubles, c’est chanter ce qu’est l’Amérique, en somme : une terre d’intégration où la cohabitation entre les différentes cultures occasionne une grande violence, mais permet surtout la communion de personnes là par hasard mais rassemblés par choix. Give Me Liberty narre une émancipation – comme l’indique son titre – qui semble gagner notre héros en guise de clausule, l’émancipation d’un être qui a pris conscience de la différence et l’a acceptée. Et de la même manière qu’il collectionne les vieux vinyles qu’il revivifie à l’aide de deux trois objets bricolés, il symbolise ce carrefour où se répercutent des identités, des expériences, des flux de paroles insatiables qui ont néanmoins une trajectoire similaire : rappeler à quel point la vie est un combat magnifique. Ce van, personnage à part entière, sillonne les immensités désertiques sans que le réalisateur ne s’attarde à en montrer frontalement l’étendue. Nous demeurons avec les protagonistes, nous partageons leur quotidien, leur point de vue. Tantôt drôle tantôt étouffant toujours poignant, le film secoue un je-ne-sais-quoi enfoui au plus profond du spectateur, cette énergie humaine qui le convie à tendre l’oreille pour écouter des histoires, s’émerveiller de dessins, regarder des corps discrédités en raison de leur différence et réunis ici dans une grande fête qu’est l’humain et que porte le cinéma. Give Me Liberty se vit telle une ivresse. Il est, à coup sûr, une expérience artistique des plus magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Conduit par un personnage attachant et profondément empathique, "Give me liberty" nous porte par sa profonde humanité. Naviguant auprès d’êtres en marge de la société américaine, ce film est un véritable bazar, rempli de bruit et de sensibilité. De mésaventures en imprévus, ce minibus rempli d’immigrés russes et de personnes handicapées sème sur son passage amour et humour. "Give me liberty" est une bulle d’énergie vivifiante où gravitent des personnages enthousiasmants et touchants.

    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress
    David F.
    David F.

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2019
    Ca lui fait de belles journées, à Vic !
    On vit intensément cette journée haletante dans une Amérique des sans grades.
    Top, à voir absolument !
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