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    Dirty God
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    3,1
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    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Prenons ça pour un reportage.... Immersion dans l'univers (sordide) d'un quasi lumpenprolétariat, entre assistanat, petits boulots et combines diverses ( spoiler: comme aller voler dans les grands magasins avec sa petite fille - la marchandise à "dealer" ensuite auprès des voisines entassée au fond de la poussette)
    . Seule originalité (relative) pour des spectateurs français, il s'agit de celui de Londres (enfin de ses faubourgs - qui ressemblent beaucoup à nos banlieues, également très allochtonisées). Où l'on verra, parfaitement documenté (et pêle-mêle), que les spoiler: séducteurs exotiques du coin ne répugnent pas à régler leurs affaires de coeur de la manière la plus primitive et machiste imaginable, qu'il faut se méfier des sites pornos, des annonces alléchantes de chirurgiens-plasticiens officiant au Maghreb, mais aussi que les centres d'appel "british", s'ils paient leurs salariés aussi mal que chez nous, semblent nettement plus "cool", côté discipline....
    Pas de croustillantes révélations, et moyennement passionnant. Mais il y a quand même le parcours en "résilience" de l'héroïne, "Jade" (le prometteur "accepter, oublier, avancer" de l'affiche), à mettre au crédit scénaristique de ce film écrit et réalisé par une femme, la ressortissante néerlandaise Sacha Polak - non ?... Bof... pas du tout accroché pour ma part à une démonstration vraiment pauvre à cet égard : "Dirty God" ? On a toujours le choix....Voilà un long (trop long) métrage qui ne réussit pas à s'inscrire dans le genre « social », abondamment (et souvent brillamment) illustré par le cinéma britannique (dont il n'est pas, sauf pour la langue). L'actrice principale joue au naturel, puisque Vicky Knight est une rescapée (d'un incendie criminel, à l'âge de 8 ans) - le côté "doc" s'accentue encore (et, hélas, une nette tendance au voyeurisme de la caméra...).
    framboise32
    framboise32

    150 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2019
    Jade, La jeune femme brulée à l'acide par son ex compagnon, souffre physiquement et moralement. Le regard des autres, l'acceptation de soi, la cicatrisation extérieure et intérieure sont les sujets abordés dans ce drame. La jeune femme va devoir se reconstruire. Comment reprendre une vie "normale" après une telle épreuve. 
     Vicky Knight interprète le personnage de Jade. Début de carrière pour cette actrice britannique dont c'est la première expérience.. Vicky Knight est formidable. Elle nous émeut, on se bat avec elle. 
    L'histoire est marquante. La réalisatrice utilise la lumière et la musique pour renforcer les scènes fortes. Le drame est poignant. Quelle épreuve !
    Dirty God est un superbe long métrage avec une actrice prometteuse
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Jade est une jeune femme qui sort de l’hôpital. Elle a été défigurée à l’acide par son ex. De lui, il lui reste les séquelles sur son corps et une petite fille de deux ans. Jade doit réapprendre à vivre et à sourire. Sa meilleure amie est bien là, mais ne semble pas comprendre ce que traverse Jade. Le petit copain de sa meilleure amie est plus à l’écoute, mais est coincé dans sa relation. Sa mère la soutient comme elle peut en s’occupant de sa petite fille. « Dirty God » est un film qui prend aux tripes tellement la protagoniste semble faire les bons choix. Elle apprend à ne pas se soucier du regard des autres et cherche à séduire malgré la dégradation de son corps. Elle souhaite également recourir à la chirurgie esthétique. Nous la suivons avec espoir dans cette quête pour la confiance en soi. Pour son premier rôle l’actrice rayonne dans une mise en scène naturelle et une musique savoureusement électro. « Dirty God » est un bel hommage aux femmes qui cherchent à se reconstruire suite à des violences conjugales.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2019
    Dirty God est un drame humaniste poignant. La cinéaste évite le pathos grâce à une mise en scène inventive et un propos dur mais également positif. Une puissante réussite.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/dirty-god-un-drame-poignant-qui-met-en-lumiere-les-grands-brules-2599030/

    http://www.lavisqteam.fr/?p=42777
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2020
    Des récits qui s’imprègne du social et font le portrait des classes défavorisées, le cinéma anglais nous en livre régulièrement, c’est même une de ses marques de fabrique. Mike Leigh et Ken Loach en sont les étendards confirmés. Néanmoins, ce « Dirty God » tente de s’en soustraire en passant par le portrait d’une femme brûlé à l’acide par son petit ami et qui tente de se reconstruire dans tous les sens du terme. De son faciès abîmé à son statut de femme. C’est l’originalité du film et ce qui lui permet de se démarquer de ce genre symbolique du cinéma british. Cependant, la vision de cette œuvre est plutôt déplaisante sur pas mal d’aspects et on peut se permettre de trouver le temps long.



    D’abord, les personnages ne sont pas particulièrement sympathiques, protagoniste principale y compris. Il est bon de vouloir montrer la réalité d’un être humain, entre bons et mauvais côtés, mais ici même l’héroïne s’avère aussi antipathique que tous les personnages qui l’entourent. Le processus d’identification pour le spectateur est donc plutôt difficile. Ensuite, le film est plutôt long et manque clairement de séquences plaisantes. C’est même redondant et chacun des versants de la vie du personnage principal dans différents contextes ou situations est soit mal traité, soit pas assez approfondi. Pire, les deux scènes les plus intéressantes du long-métrage (celle au tribunal où le petit ami doit être jugé et celle du récit de son agression dans la station de lavage voiture) se voient coupées brutalement sans préavis ou raccourcies au maximum ce qui provoque une frustration certaine.



    La première partie patine et la seconde au Maroc est un peu plus captivante mais rien de tout cela ne nous passionne vraiment. Il y a des scènes bien trop attendues, d’autres inutiles (le film est trop long) et on a la constante impression que le scénario est inabouti. Quant à la forme, elle est plutôt déplorable. Entre tics de réalisation du cinéma d’auteur anglais (l’image est moche), scènes oniriques complètement foirées (l’hirondelle dans la boîte de nuit au symbolisme ridicule) et un montage hasardeux, Sacha Polak rate sa mise en scène ou, en tout cas, ne la réussit pas. Reste une œuvre qui aborde un sujet rare et une actrice principale débutante au caractère fort. Mais, dans l’ensemble, « Dirty God » ennuie et déçoit.


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    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Les épreuves ou accidents de la vie laissent très souvent des marques, mais elles ne sont pas toujours visibles à l'oeil de tous. Ce n'est pas le cas ici avec Jade qui a été victime d'une attaque à l'acide qui l'a défigurée en partie. À sa sortie de l'hôpital, elle tente de reprendre le cours de sa vie et pour cela elle doit avant tout essayer d'accepter sa nouvelle apparence. "Dirty God" est on peut le dire un film d'actualité, car même si chez nous ce genre d'attaques se font rares, c'est malheureusement tout le contraire en Angleterre où se déroule l'histoire. Vicky Knight, qui incarne Jade, avait 8 ans lorsque son corps a été brûlé à 30 % dans un incendie criminel. S'il ne s'agit pas des mêmes circonstances, l'actrice sait ce que traverse Jade et cela se ressent dans son jeu. La réalisatrice montre la nouvelle Jade sous toutes ses formes en la montrant au quotidien dans différentes situations de la vie. Tout n'est pas utile par contre comme certaines scènes de sexe même si cela fait partie du processus de reconstruction. Le sujet est sensible et bénéficie d'un traitement sobre. Ce que je trouve dommage, c'est que l'on a parfois l'impression que l'histoire va au-delà de ce drame. Alors oui, sa vie ne s'arrête pas à ça et elle n'est pas définie par son apparence seulement, l'histoire s'éloigne parfois de l'essentiel. Sacha Polak s'essaie donc à la chronique sociale en parlant des classes populaires. Si le film n'est pas non plus bouleversant, car les personnages ne sont pas spécialement attachants, on assiste quand même à un beau portrait de femme incarné par une jeune actrice convaincante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    Jade (Vicky Knight) a été brûlée à l'acide par son petit ami. Dans l'attente du procès de son agresseur, elle doit, avec l'aide de sa mère, élever sa fille de deux ans. Elle doit surtout assumer un visage défiguré face aux regards apitoyés ou horrifiés qui l'accueillent.

    Dès ses premières images, "Dirty God" prend son sujet à bras-le-corps : en très gros plan, la caméra s'attarde sur le corps dévasté de Jade. Toute la partie gauche de son visage, ses bras, son thorax portent les cicatrices monstrueuses de sa brûlure. On ignore à quand remonte son agression ; mais on imagine sans peine - surtout si on a lu "Le Lambeau" - le temps qu'ont nécessité les opérations, la lente et douloureuse cicatrisation.

    "Dirty God" n'est pas sans défaut. D'abord son titre qui tire le film dans une direction qui n'est pas la sienne : il n'a guère de dimension religieuse ou métaphysique. Ensuite, ces trois verbes qui ornent son affiche française, hymne boursouflé à la résilience. Le seul visage de Vicky Knight, actrice amatrice qui a traversé les mêmes épreuves que son héroïne, aurait suffi. Il est d'une incroyable richesse. À sa droite des cicatrices qui laissent la peau crevassée, vieillie, dont Jade crânement ne cache rien alors qu'elle aurait pu les masquer en laissant retomber sa chevelure. À sa gauche un visage parfait qui permet d'imaginer combien la jeune femme était séduisante avant sa mutilation. Ce visage interroge notre relation à la beauté physique : pourquoi y sommes-nous si sensibles ? dans quelles conditions peut-on, doit-on s'en abstraire ?

    "Dirty God" ne se borne pas à nous montrer une femme défigurée. Il construit une histoire pour la mettre en situation. Elle aurait pu se concentrer sur le procès de son agresseur, dont on comprend qu'il est d'origine étrangère. On craignait par avance quelques pesantes considérations sur les couples mixtes, le fossé culturel, la place de la femme dans l'Islam, etc. Fort heureusement, elles nous sont épargnées.

    L'histoire se resserre sur Jade et sur sa difficile réinsertion. Là encore, le risque était grand de sombrer dans la désespérance "loachienne" en nous montrant une fille-mère en butte à un environnement sourd à sa détresse. Mais, là encore, le péril est évité. Jade n'est pas seule. Elle a une mère aidante, une amie solidaire, une collègue de travail qui facilite son insertion chez son nouvel employeur.

    Jade veut retrouver sa vie. Elle revendique son droit au plaisir, en cherchant sur Internet des plaisirs fugaces. Elle veut effacer définitivement ses cicatrices en donnant foi aux promesses irréalistes d'une opération esthétique au Maroc. Elle veut se libérer d'une mère étouffante et assumer l'éducation de sa fille. Elle ne peut pas gagner sur tous les terrains - sauf à transformer son histoire en conte de fées irréaliste. La principale qualité de "Dirty God" est d'éviter cet ultime écueil sans pour autant sombrer dans le pathos.
    Pascal I
    Pascal I

    756 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Un pur drame qui laisse beaucoup de silences, peu de dialogues compensé par des scènes ou situations éprouvantes. Le focus est sur l'après, un choix du réalisateur (c'est ce qui manque à mon goût pour contrebalancer la "lenteur" de l'ensemble). Des interprétations acceptables, l'univers désœuvré et fêtard finit par lasser. La forme il y a mieux, le fond est réussi. 3/5 !!!
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2023
    Film un peu décevant... d'un coté c'est prenant car c'est agréable de suivre l'héroine dans sa quête de bien etre avec son opération esthétique et puis c'est agréable de la voir courir après ses amours mais d'un autre j'espérais vraiment qu'on ressentirait plus son malaise par rapport à ses brûlures, j'espérais qu'elle soit plus attachante, plus humaine et je dois dire que le film m'a un peu laissé de marbre malgré un scénario de qualité
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Un film authentique qui n'en fait pas trop et qui dépeint très bien une certaine misère sociale dont Jade notre héroïne fait partie,elle vogue de galère en galère sans en voir le bout et accumule les mauvaises décisions mais continue d'essayer de s'en sortir malgré la situation désespérée dans laquelle elle est. Et c'est la le message positif que le film essaye de faire passer ne pas se laisser abattre pour retrouver peut être un espoir d'une vie meilleure.3/5
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Le sujet est intéressant mais j'ai trouvé ça bâclé, ça part dans tout les sens, rien est vraiment approfondi...
    Déçue.
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    Un très bon drame sur une femme ayant un visage brûlé au 3e degré. Le sujet est très bien maîtrisé. Il est abordé par la comédie et le côté dramatique.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2020
    La réussite de ce film consiste à donner le rôle principal Vicky Knight, connaissant elle-même le regard dévastateur des autres, car elle est elle-même une grande brûlée. Pour la faire courte, elle y interprète Jade, aspergée à l'acide par son ex-compagnon, père de sa fille de deux ans. C'est un combat de femme meurtrie dans sa chair et dans son égo, mal entourée, et rêvant de plaire à nouveau. C'est à la fois pesant et plein d'espoir pour tous ces "Quasimodo" estropiés par la vie, et Sacha Polak dénonce à travers cette œuvre , les réflexes primaires de l'être humain devant la différence. Un film qui sent le vécu pour l'actrice.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2020
    Certes je m'attendais un peu plus de Dirty God du réalisateur Sacha Polak. Il s'est avéré être plutôt lent et très peu de choses se passent dans la majorité du film. Et cela rend quelque peu difficile de rester assis pendant tout le film et de ne pas avoir votre attention sur l'écran qui commence à échouer et à errer. Il faut dire que les performances d'acteur dans le film étaient assez bonnes et que Vicky Knight jouant Jade fait une performance très forte et mémorable. C'était juste dommage que le scénario du film soit moins que médiocre et que le rythme du film soit si monotone. Alors que Vicky Knight fonctionnait bien le personnage de Jade n'était tout simplement pas vraiment entièrement écrit à un niveau satisfaisant pour moi. Le personnage semblait superficiel et plutôt un brouillon. Si le personnage avait été correctement étoffé vous auriez vous identifier. J'ai réussi à m'asseoir pendant tout le film, mais je n'ai pas été particulièrement diverti et je n'ai pas non plus trouvé Dirty God comme un film trop agréable. C'était tout simplement trop banal et lent à mon goût. D'où la note de deux étoiles que je lui attribue.Ce n'est en aucun cas un film que je vais regarder une deuxième fois...
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2019
    "Dirty God" a un sujet fort, à tel point que sa forme ne lui rend pas justice tant elle est déférente d’une sorte de tradition du cinéma indépendant anglais, mêlant chronique sociale des classes populaires à quelques timides envolées lyriques.
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