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    Quand nous étions sorcières
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    3,4
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 154 abonnés 5 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Un film magnifique sous sa forme élégiaque et énigmatique.
    Images et récits sont mêlés à la musique tout en velours pour ce conte plutôt macabre mais poétique.
    Une jeune Björk qui chante un peu sur des airs simples et planants.
    FaRem
    FaRem

    8 670 abonnés 9 541 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juillet 2023
    « On ne brulera pas comme les autres. » Margit et sa sœur aînée Katla fuient dans les montagnes après que leur mère a été brulée pour sorcellerie. Katla prévoit d'ensorceler un homme qui ne voudra plus la quitter. Cela tombe sur Jóhann, qui élève seul son fils Jónas, qui lui voit clair dans le jeu de sa nouvelle "mère". Quant à Katla, elle se réfugie dans un monde imaginaire où se trouve sa mère. Alors que ça aurait pu être un conte d'époque sur le deuil et l'enfance, mais c'est une histoire finalement assez cruelle qui aurait gagné à être encore plus courte pour maintenir cette dynamique familiale répétitive jusqu'au bout. Entre mysticisme et fantastique, "The Juniper Tree" est correct, mais sans plus même si l'image de la version restaurée est très belle.
    ned123
    ned123

    158 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2023
    J'ai vu un film... Scandinave... étonnamment fascinant... bizarrement troublant... tiré de "Le Conte du genévrier des frères Grimm". On est à la fin du Moyen-Âge, avec deux jeunes femmes, sœurs qui fuient, après que leur mère ait été tuée pour sorcellerie. Elles trouvent refuge chez un paysan veuf qui élève son petit garçon. Et là, se noue des rapports faits d'amour et de haine entre les différents protagonistes... C'est un film troublant, en noir & blanc, avec beaucoup de tensions latentes et de violence contenue, et quelques scènes qui choquent... La présence de Bjork est une surprise dans le casting (sa première apparition au cinéma)... Ce film a été tourné en 1987, pour n'être diffusé qu'en 2019... (il a fait 2 000 entrées en France...). La photo est magnifique, la narration puissante. C'est un film assez exigeant, envoûtant et à l'esthétique totalement maîtrisée...
    maxime ...
    maxime ...

    243 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    The Juniper Tree est l'un des films les plus beaux en terme d'images, de plans, de mouvements que j'ai pu voir au cours de ces dernières années ! Il est aussi, l'un des plus étrange et radical. L'extrême difficulté de compréhension ne m'a toutefois pas complètement perdu, au contraire, je m'y suis pour le coup sacrément accrocher.

    Nietzchka Keene dont il s'agit là de son travail le plus reconnu laisse avec ce long métrage une trace qui fera date, du moins je l'espère au vu du parcours jalonné d'embuche et le temps qu'il a pris pour enfin être mis sur le devant de la scène, si les notions de mérites on un sens, voilà l'exemple premier à faire valoir !

    Pour en revenir au film, dans son essence même, on peu dire qu'il joue du mystère, le tout en annonçant d'emblée sa contenance. Le récit, par la suite se calque et se tisse sur une poursuite, en fuite, ou de son plein gré d'une décision prise de facto bien vite. Les chavirements sont d'ailleurs habillés d'un relief immense de par la photographie ( une merveille ! ), tout comme de son interprétation au cordeau qui se raconte dans une exquise narration. "

    - Can you see ?
    - I don't know.
    - Try !

    Cet échange en est le meilleur symbole pour moi !

    La scène qui suit, fugace, au demeurant, remontre à mes yeux des apparitions que je trouve à la fois fascinante et qui m'effraie quelque peu toutefois. Le phénomène se répète plus loin, avec moins de subjectivité cette fois. spoiler: La mort de ce petit garçon, fais gage de terreur sans pareil. Notamment lors de ce passage ou son cadavre réaparait au fond de la flotte, le tout accompagné par les chants de cette jeune femme qui sait, qui reconnais sa fin, qui lâche la bombe ...


    De malédiction, de sorts, de croyances, tout le film est habité par des profanations autant que par des intentions à rendre grâce à l'obscurité, cela questionne la chose sans la solutionner mais réouvre les parenthèses que l'on estime parfois à tord refermés. Le champ des possibles réouvre le débat, à l'instar de cette fin, qui en dit long, mais qui reste flou, pour moi toujours ...

    De ce film austère sur des liens étroits je ne garde que stupeur et joie pour sa découverte. Stupeur, car j'ai bagarré avec ma personne, joie car sa force à rejaillit au détriment des barrières. Son noir et blanc, ses paysages de Montagnes, rocheux, venteux, de son herbe que l'on imagine sentir les prairies, de l'aura de ses comédien.e.s, ainsi que de chacun de ses éléments, tout m'a paru incroyable ! La main mis à l'œuvre de la patience et du geste, comme pour Bjork, dont chacune de ses apparitions sont des synonymes touts courts à l'émerveillement !

    The Juniper Tree est un très grand film !
    Jean-Luc PAUL
    Jean-Luc PAUL

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Envoûtant le charme des sorcières se déploie dans un récit dramatique où l’esthétique domine, Björk géniale comme d’habitude !
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Beau film au rythme contemplatif qui n'est pas sans évoquer les oeuvres de Dreyer ou de Bergman.
    La photo superbe en noir et blanc et l'excellente interprétation donne de l'ampleur à cette œuvre qui manque malheureusement d'un peu de dramatisation er de chaleur pour convaincre complètement.
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Un véritable chef-d’œuvre, incandescent et fascinant, qui ravira les fans de la première heure de Björk et les amateurs d’un certain art du cinéma d’auteur à la façon d’Ingmar Bergman.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juin 2019
    Avec un peu plus de tension dramatique, de pleins et de déliés, cela aurait pu être un chef-d’œuvre. Quoi qu’il en soit, cette évocation poétique habitée par ses interprètes – dont la lumineuse Björk – distille un charme puissant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 466 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Katia et Margit sont sœurs. Elles chevauchent dans la lande. Leur mère vient d’être lapidée et brûlée pour sorcellerie. Elles rencontrent Jóhann, un veuf qui vit seul avec son fils Jónas. Katia et Jóhann deviennent amants. Katia attend bientôt un enfant.
    Margit et Jónas deviennent quant à eux amis. La jeune fille a des visions et voit sa mère en songe. Le jeune garçon en revanche supporte mal la présence de sa marâtre et sa grossesse. Il l’accuse de sorcellerie.

    "Quand nous étions sorcières" a été tourné en 1986. Projeté en 1990 au Festival de Sundance il était inédit en salles. Il sort enfin en France dans une version restaurée. C’est le premier film de la réalisatrice Nietzchka Keene, décédée en 2004. C’est surtout le film qui a révélé Björk, la jeune Islandaise qui avait vingt ans à peine pendant le tournage et qui interprète le rôle de la jeune Margit.

    Comme l’indique son titre original, "The Juniper Tree" est inspiré par "Le Conte du genévrier" des frères Grimm. Ce conte d’une rare cruauté raconte un infanticide : une femme assassine le fils de son mari et fait disparaître le corps de l’enfant dans le dîner qu’elle sert à son époux. "Quand nous étions sorcières" mêle à cette trame une histoire de sorcellerie.

    Filmé dans un noir et blanc intemporel, "Quand nous étions sorcières" est d’une poésie qui défie le temps. Sa solennité, sa noirceur, son austérité ne sont pas sans rappeler les élégies les plus sombres de Bergman ("La Source", "Le Septième Sceau"), de Dreyer ("Jour de colère") ou de Tarkovski ("Andreï Roublev"). Le seul hic est l’anglais malhabile dans lequel s’expriment les acteurs tous islandais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mai 2019
    La découverte de ce film resté invisible pendant près de 30 ans (la présence de Björk, devenue depuis une star internationale, y est sans doute pour quelque chose) est une belle surprise.
    Visuellement, le filmage en noir et blanc et la reconstitution stylisée du moyen âge (à une date indéterminée, mais dans un cadre christianisé, malgré les pratiques ou croyances sans doute d'origine païenne des deux femmes) l'apparentent un peu , pour la forme, à la Source de Bergman (ainsi que l'utilisation, au delà du texte des Grimm, de légendes locales).
    La sorcellerie n'est qu'une toile de fond pour cette histoire assez cruelle . Le tout a un caractère universel (superstition, jalousie, et le thème du conte d'origine se retrouve dans plusieurs cultures). Le surnaturel n'est qu'évoqué (les visions de la plus jeune peuvent n'être que des hallucinations); Le rythme assez lent, le minimalisme de l'intrigue et des dialogues donnent au film un côté un peu contemplatif, mais on ne s'ennuie pas (de plus, le film est court). Belle utilisation des extérieurs (l'Islande, c'est photogénique) et très bonne interprétation.
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