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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 août 2008
pierrot le fou est sans doute l'oeuvre majeure de godart, c'est un road-movie complétement fou, une sorte de bonnie & clyde post 68, un chef-d'oeuvre tout simplement.
j'aissaye, j'essaye... mais non décidement je n'accroche pas. je suis sure que ce film est un chef d'oeuvre artistique et il est bien sur très innovateur pour son époque, mais Godard et moi ça fait 2. il est clair que ce réalisateur connait un regain de popularité mais quitte à paraître dépourvue d'originalité et de goût, voire de maturité, je prefere des réalisateurs comme Gondry et Burton. leurs ouvres sont, il me semble, moins prétentieuses.
Si le style de Godard est toujours lourd, ce film plein d'oppositions et de contradictions n'est pas sans charme. Ce film relève à la fois du polar noir et du burlesque, l'insouciance des personnages est un régal.
J'ai bien aimé ce film pour son originalité poétique, avec ses quelques répliques originales, et surtout la maniere avec laquelle godard aborde les thèmes de l'amour et de la mort. On voit bien durant ce film l'incompréhension entre les 2 personnages qui ont d'ailleurs une fin assez pathétique où règne l'incompréhension. Celà dit, ce film m'aura moins marqué qu' A bout de souffle, car j'ai eu de temps en temps l'impression de m'ennuer. Ce film reste malgré tout interessantà regarder. Peut être que je l'apprécierai d'avantage en le regardant une deuxième fois.
Très controversé à l'époque ce film précurseur de 68 défendait l'art et la liberté! "C'est pas du sang c'est du rouge!" répondait Godard aux critiques choquées.. tout était dit: la nouvelle vague était née.
Quelle déception : Godard accumule les clichés façon " Nouvelle-vague " comme un beauf du XVIème faisant son jogging en troupeau le dimanche matin, fait de Belmondo un insupportable parvenu nouveau riche et rend finalement du film aussi intéressant qu'une visite à 1 stand de téléphonie " Orange " aux beaux téléphones le samedi soir.
Décevant,le film ne respecte en rien la véritable histoire de pierrot le fou.Ce film est d'une lenteur et d'un ennuie magistral,Bebel ne peu a lui seul sauver ce film chiant et décousu,a éviter absolument!
Si le cinéma c'est la vie 24 fois par seconde, Pierrot le fou c'est le cinéma 24 fois par seconde: c'est beau à en mourir pour retrouver Marianne et Rimbaud.
J'aime ce pont qui ne relie rien, ces feux d'artifice comme des tonnerres, ces petites merveilles dont ce film est plein. Un film en bleu et rouge. Chaque image, chaque mot et personnage ont du rouge et du bleu. Le rouge du sang, le bleu des yeux, le ciel et le sable. L’eau et le feu mariés pour un plan. La mort et la vie, le désespoir et l’amour, l’encre et le sang, les cris et les chants. Les couleurs d’un livre d’enfant. Il est pour moi au Cinéma un peu comme un prisme pour la lumière : il le décompose en éléments primaires qu'il refond ensuite en magma. Immense.
Un classique de "La Nouvelle vague", le style de Godard très bien en place. Rempli de trouvailles visuelles, drôle parfois, les dialogues sont très beaux. Mais on s'ennuie un peu au bout d'une heure de film (le film est, je trouve moins emballant que A Bout de souffle et les thèmes du film se ressemble beaucoup).
Généralement, je n'aime pas les films de Godard. Je n'en ai apprécié que 2-3 et celui là en fait partie. Je le trouve beau, bien réalisé et bien interprété.
Anna Karina et Belmondo sont à l'image du film! Une sorte de Starship Troopers sans insectes mais avec de superbes cabriolets italiens. À découvrir,que l'on aime ou pas la mer.