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    Pierrot le Fou
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    3,6
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    264 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 avril 2011
    Ce film a vieilli, il y a de sacrés longueurs. Mais il reste très regardable.
    brooklynboogie
    brooklynboogie

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2011
    Du Godard comme on en voudrait tous les jours.
    Des images magnifiques pour un duo d'acteur splendides, dans les 2 sens du terme.
    Une aventure qu'on aimerait vivre, à la fin se réveiller et se dire ouf et puis waw.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 janvier 2011
    La photographie est très belle et le travail sur les couleurs est sublime mais...mais...à l'époque ce qui semblait être un "appel à la liberté" ressemble aujourd'hui à un gloubi-boulga utopique franchement lassant sur la longue.
    Dodeo
    Dodeo

    104 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2011
    A bout de souffle était déjà un film très décousu et conceptuel mais Pierrot le fou poursuit avec plus d'intensité cette démarche. Et l'impression première qui me viens concernant la volonté de Godard sur ce film, c'est qu'il cherche plus le collage d'impression que la cohésion narrative, une démarche osé dans la mesure où plonger dans le ridicule et l'indifférence sont des risques auquel Godard devra faire face. Outre cet aspect là, Pierrot le fou est un road movie nous emmenant en direction du sud de la France, de la mer. Les couleurs prédominantes sont donc le bleu, hymne à la liberté, à l'évasion et le rouge symbole d'une démarche passionnel mais dangereuse, dangereuse car rouge comme la sang symbolisant les dangers auquel nos deux personnages principaux s'opposent.

    Ces personnages remarquablement interprétés par un Jean Paul Belmondo et une Anna Karina des grands jours se dressent contre une société de consommation étouffante, coupable de formatage d'esprit et d'entrave à la liberté. Ainsi Ferdinand passera la majorité de sont temps enfoui dans les livres, dans lequel il trouve une forme de liberté, une nouvelle motivation à l’escapade de ce monde d'abrutis. Mais Ferdinand est un double personnage, il est à la fois Ferdinand et Pierrot, Ferdinand pour son coté penseur et intellectuel et Pierrot pour son coté aventureux, tueur et déserteur. Ainsi lorsque Marianne l'interpelle souvent par le nom de Pierrot, il lui répond constamment 'Je ne suis pas Pierrot, je suis Ferdinand'.
    L'amour est abordé à plusieurs reprises via le couple Ferdinand/Marianne et le constat que nous délivre Godard se révèle être assez sombre car leur amour qui se détache de la société de consommation est beaucoup trop dangereux, beaucoup plus qu'un amour simple dans le carcan de la société et du formatage. En outre il aborde énormément le thème de l’incompréhension en amour et de cela je retiendrait une réplique assez forte du film :
    "Ferdinand: - Pourquoi es-tu triste ? /
    Marianne: - Parce tu me parle avec des mots et que moi je te regarde avec des sentiments. /
    Ferdinand: - Avec toi on ne peut pas avoir de conversation, jamais d'idées que des sentiments ! /
    Marianne: - Mais il y a des idées dans les sentiments."

    Les références sont nombreuses dans Pierrot le fou et Godard ne s'en cache pas, bien au contraire. Il multiplie les répliques tirés de livre qui viendront se mêler aux références cinématographiques et même musicales. Car à deux reprises, l'on bascule dans une espèce de fausse comédie musicale où Anna Karina interprète deux chansons de Serge Rezvani « Jamais je ne t’ai dit que je t’aimerai toujours, oh mon amour » et « Ma ligne de chance ». Pour continuer dans le domaine du sonore c'est de nouveau un des points forts du film de Godard grâce à une bande originale d'Antoine Duhamel :ponctuelle, passionnante et remarquablement bien insérée.
    L'oeuvre de Godard s'axe énormément sur le jeu du champ/hors champ, tandis que Ferdinand plein cadre est silencieux, Marianne en hors champ prends la parole et vice versa. Ce qui se passe en dehors de l'écran a autant d'importance que le plan lui même. J'aimerais aussi touché quelques mots sur la narration en voix off que je trouve remarquable car intrigante voire presque enivrante par le patchwork d'émotions qu'elle délivre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2010
    magnifique, un classique du cinéma français. la fraîcheur de la nouvelle vague.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2010
    Un bon film français. C'est le premier Godard que je vois et j'en ressort plutot satisfait. Le duo Belmondo/Karina fonctionne bien et est efficace notamment pour leur dialogues originaux et culte. En plus de cela, une petite mais superbe apparition de Devos qui nous fait toujours autent rire grace à son expression et ses dialogues.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 octobre 2011
    Film typique de l'image temps, Godard renverse les lois du cinéma et le résultat est très beau à voir.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    JE M'APPELLE FERDINAND. Des couleurs sur un superbe paysage (normal Hyeres Les Palmiers), de la poésie et une histoire biscornue qui revele un talent Fou.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2010
    film sublime remplit de poesie et servie par une tres grande interpretation
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2010
    Ce film est une véritable déclaration d'amour au cinéma !
    Typi35
    Typi35

    51 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2010
    Du grand cinéma expérimental, des idées très bonne même si ça n'est pas pour moi le meilleur film de Godard.
    Belmondo est bluffant, incarnant la perfection dans avec interprétation loin d'être simple utilisant de nombreux plans séquences.
    Le film contient également l'une des plus belles scènes du cinéma avec "ma ligne de chance".
    yannick R.
    yannick R.

    108 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2010
    Un film rempli de liberté, d'insouciance. Des dialogues excellents, des réflexions philosophiques très intéressantes. Cependant, la forme assez théatrale de ce film le rend au fil du temps de plus en plus dur à digérer. L'histoire assez complexe passe au dernier plan.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    772 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2010
    Pour pouvoir être totalement conquis par ce film de Jean-Luc Godard, il faut tout de même apprécier le style de mise en scène de ce cinéaste, et c'est là qu'est tout le problème pour mon cas personnel. Ce style, qui ne ressemble vraiment à aucun autre réalisateur ( ce qui est quelque part un gage de qualité, car il prouve que ce cinéaste a un style bien à lui, ce qui est somme toute assez rare dans le milieu du cinéma ), n'arrive que très peu souvent à m'emballer et même à me distraire, ce qui fait que je me suis souvent retrouver à m'ennuyer devant ce film. Toutefois, quand on visionne " Pierrot le Fou ", on ne peut nier les très bonnes performances de Jean-Paul Belmondo et de Anna Karina, ou encore la superbe photographie de Raoul Coutard qui apporte un charme certain à cette oeuvre. Pas un mauvais film donc, néanmoins l'ensemble est vraiment à reservé aux fans de ce cinéaste. Il s'agit du cinquième film que je visionne chez ce cinéaste, néanmoins n'appréciant très peu son style il y a de grandes chances pour que celui-ci soit le dernier.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    245 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2010
    Comment écrire aujourd’hui encore sur «Pierrot le Fou» (France, 1965) de Jean-Luc Godard quand tant de regards si sont déjà penchés dessus et que tant d’écrits lui ont été consacrés ? Et pourtant ce chef-d’œuvre de Jean-Luc Godard –l’un de ses meilleurs avec «Histoire(s) du cinéma» et «La Chinoise»- traverse les années pour s’inscrire aussi pertinemment dans chaque époque. Le ton brutalement libertaire, préfigurant la période marxiste-léniniste de Godard, les somptueuses couleurs du Techniscope (plus flamboyantes encore que la Franscope d’«Une femme est une femme»), la réverbération étouffée du son de Bonfanti et Levert présentent «Pierrot le Fou» dans une enveloppe chatoyante. La légèreté d’apparence couplée à la gravité du fond (critique sociale) laisse envoler l’ensemble, comme soulevée d’entre terre. Et c’est pour cette raison paradoxale que «Pierrot le Fou» charme encore autant, avec une même vigueur, aujourd’hui. La beauté des plans (les verts y brulent autant que dans la Montagne Sainte Victoire de Cézanne) participent de la séduction du film. Que reste-t-il en 2010 de la jeunesse et de la société de 65 que portraiture le cinéaste ? Embryon de ce que seront les soixante-huitards, les Robinson Crusoe Anna Karina et Jean-Paul Belmondo expriment au XXIème siècle toujours autant de séduction. C’est que ce à quoi ils échappent, une société sclérosée comme un spectacle moribond, est aujourd’hui encore actuelle, sinon amplifiée. Pierrot le Fou, Ferdinand de son vrai nom, est un ange, une madone, le visage finalement bleuté comme une robe de la Vierge à l’enfant, et que la perversion cruelle de notre société force à l’extermination. Enfin, plus que de couvrir tous ces amples niveaux de lecture, le film traite aussi de ce qui concerne Godard au plus près, sa relation avec sa femme Anna Karina. «Pierrot le Fou» amorce la déréliction de leur couple. Un grand film, de ce registre, touche autant à l’impuissance d’une société qu’aux apories d’un individu face à son couple.
    Plume231
    Plume231

    3 955 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2010
    La photographie de Raoul Coutard est superbe, les paysages sont splendides, la composition d'Antoine Duhamel est inspirée, les caméos de Samuel Fuller, de Jean-Pierre Léaud, de Raymond Devos et de Jean Seberg (enfin je crois que c'est elle!) sont sympathiques, les dialogues sont beaux et l'ensemble fourmille de bonnes trouvailles de mise en scène. Il est juste dommage que le rythme soit un peu languissant au début de la seconde moitié mais c'est sans trop de conséquence bien que j'ai un peu décroché à ce moment-là. Autrement, Anna Karina est absolument belle à croquer. On comprend totalement qu'on puisse tuer ou la tuer pour elle. Jean-Paul Belmondo, bien que son imitation de Michel Simon soit un peu ridicule, loin de son personnage agaçant d'"A bout de souffle" donne une interprétation assez subtile. Allez un peu de poésie anarchique dans ce monde d'abrutis cela n'a jamais fait de mal, au contraire.
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