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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 août 2009
De film en film, Jean Luc Godard a réinterprété de nombreux genres toujours avec un style très personnel à la fois cohérent et déstructuré, à travers lequel le réalisateur n’a cessé de faire exploser les codes de la narration qui s’apparentent souvent chez lui à un collage d’impressions.
Pierrot le fou est souvent présenté comme l’œuvre la plus représentative du cinéma de Jean Luc Godard. On y retrouve ainsi, son amour du cinéma américain ou du polar, mais aussi une démarche très intellectualisée où la forme sublime d’avantage le fond de l’intrigue. Celle-ci dans ce film poétique et subversive, révèle à travers les pérégrinations des deux personnages principaux, une histoire d’amour entre deux marginaux qui se complaisent à vivre au jour le jour, en dehors de toute normes sociales ou morales.
Ferdinand a quitté sa femme et ses enfants, pour suivre Marianne dans des aventures ou l’inconnu, et n’aspire qu’à goûter à un semblant de liberté auprès de celle qu’il aime. Malgré tout si Marianne lui permet de vivre selon son désir de liberté, celle-ci reste hermétique aux aspirations artistiques et poétiques de son compagnon et le manipule.
Si la marginalité du couple est filmée, de même que les collages de la narration son sciemment désordonnés, on peut y trouver dans Pierrot le fou, les références visuelles ou littéraires du cinéaste et les allusions au contexte de l’époque, que le réalisateur exprime à travers des messages subversifs à l’encontre de la politique française de l’époque, l’américanisation de la France , l’idéologie américaine, le capitalisme et l’action des américains au Viet Nam.
Il n’est pas étonnant alors qu’à sa sortie, ce film fut donc censuré par une interdiction au moins de dix – huit ans, pour cause d’anarchisme intellectuel et moral. Cependant si ce film divisa la critique à l’époque, il a été vivement défendu par des personnalités telles que Françoise Giroud ou Louis Aragon. Néanmoins, malgré la présence de Jean-Paul Belmondo, qui de
L'un des grands succès de Jean-Luc Godard, avec un Jean-Paul Belmondo en très grande forme. Cepandant, a défaut de vouloir bien faire, Godard s'en mêle les pinceaux. En effet, les voix off sont trop narrative, tantôt ennuyeuses tantôt énervante ! Faire parler les deux acteurs est assez original, mais de la à l'extrême... Il ne faut pas trop tiré sur la corde...elle fini toujours par cassée... Belle hisoire, assez beau film... Alors que demander de plus ?
Pierrot le fou de Godard est assez indescriptible et d'ailleurs je pense qu'il échappe à tout cataloguage esthétique tant il est divers et puissant. Godard veut montrer que la liberté c'est avant tout obéir à la loi que l'on s'est prescrite. Godard film une oeuvre où tout est le fait de sa volonté. C'est finalement une oeuvre très pensée où rien n'est réalisé au hasard avec deux personnages qui s'opposent : Pierrot incarnation de l'esprit à pour amoureuse l'incarnation de la sensibilité. Cela finalement conduit à la construction d'un roman cinématographique très expériemental comme l'intervention de Raymond Devos le témoigne. Finalement il y une dose d'absurde dans un récit sans linéarité qui s'attache à montrer la réalité du cinéma telle qu'elle est c'est-à-dire une force d'invention. Godard se rapproche alors du Nouveau Roman en décrivant la vie telle quelle dans ses objets, ses mouvements, ses drames minuscules, son irréalisme, son absurdité, sa pleinitude et son vide. Godard ne s'attache pas décrire l'histoire de Pierrot et Marianne mais la vie telle qu'elle se manifeste en eux. Ainsi tout ce qui peut sembler surréaliste où absurde ne fait que participer à cette description de la vie humaine auquels participent aussi l'amour, l'ambition, la mort, l'art, le language, la contingence. Le meilleur Godard après le Mépris qui reste un chef-d'oeuvre indétrônable.
Un classique de "La Nouvelle vague", le style de Godard très bien en place. Rempli de trouvailles visuelles, drôle parfois, les dialogues sont très beaux. Mais on s'ennuie un peu au bout d'une heure de film (le film est, je trouve moins emballant que A Bout de souffle et les thèmes du film se ressemble beaucoup).
Godard je le connais peu et il a fait des choses tellement différentes que c'est pas facile de le cerner mais je dois dire que son cinéma me laisse souvent un peu à part quand bien j'adore certaines choses. Pierrot le fou on me l'avait vendu comme un de ses meilleurs films et une de ses oeuvres les plus accessibles, ce qui n'est pas faux par ailleurs. J'ai beaucoup aimé les dialogues, Godard est très bon là-dedans. C'est souvent ce que je préfère de ses films sauf quand il a de magistrales idées de mise en scène, de montage, bref souvent ça vole très haut mais le truc c'est que c'est ponctuel dans le film. Là j'ai beaucoup aimé la relation entre les personnages certains passages très poétiques même si c'est pas du niveau d'un A bout de souffle mais il y a des passages très juste et j'aime cette manière qu'il a de ne pas être réaliste en étant juste et vrai, c'est sincère, on y croit, c'est beau et plein de poésie. Ensuite il y a vraiment des passages très drôles et j'aime beaucoup son humour très cultivé et référencé. Voilà j'ai bien aimé ce film et j'ai toujours envie de découvrir de plus en plus de Godard mais il y a toujours des moments où je bloque et je n'ai pas autant adoré qu'A bout de souffle.
Autant j'adore "A Bout de Souffle" ou "Le Mépris", mais dans ce "Pierrot Le Fou" la forme prend beaucoup trop le pas sur l'histoire. Godard nous assène des vérités pseudo philosophique, des citations de grands textes en veux-tu en voilà. Godard dénonce mais le message est trop énorme, empiétant sur l'intrigue. Et un film sans intrigue a du mal à tenir les 1h55. Je ne suis pas contre l'expérimentation, au contraire, et Godard en grand "expérimentateur génial" a influencé bon nombre de cinéastes mais où est le fil conducteur dans "Pierrot Le Fou"? J'ai vraiment du mal à saisir.
Je n'attendais pas grand chose de ce film de Godart, n'ayant pas accroché à "A bout de Souffle", mais ici la poésie, les acteurs, le montage, tout sonne juste. A voir et revoir.
Le très poétique et troublant "Pierrot Le Fou" est de ces films de Godard dont on ne sait pas réellement quoi y penser, ces films expérimentaux qui peuvent nous paraître très beaux et très justes, mais aussi ennuyants par ces longs dialogues plats, ces impressions de vide... Pourtant, qu'on ne s'y trompe pas, le montage et la mis en scène révèlent une intelligence du récit, une aisance de Godard à donner une dimension poétique à une histoire initiale très simple. Ce qu'on retient le plus, hormis le mythique "J'sais pas quoi faire... Qu'est-ce que j'peux faire...", et la fin, géniale, c'est ce montage, ce récit, cette puissance cinématographique qui émane comme par magie de chaque œuvre de ce réalisateur fascinant, troublant, unique.
Du grand cinéma expérimental, des idées très bonne même si ça n'est pas pour moi le meilleur film de Godard. Belmondo est bluffant, incarnant la perfection dans avec interprétation loin d'être simple utilisant de nombreux plans séquences. Le film contient également l'une des plus belles scènes du cinéma avec "ma ligne de chance".
Contrairement à ce à quoi je m'attendais j'ai vraiment beaucoup aimé. Le film n'est pas super beau mais là j'ai envie de dire qu'est-ce qu'on s'en fout, c'est tellement bien fait que l'esthétique zut. Autant dans d'autres films cela peut être un plus autant là c'est carrément secondaire même tertiaire. Sinon j'ai eu (et je me trompe peut-être) l'impression qu'il s'agissait en partie d'un brainstorming géant. Toutes les petites ou grosses références (j'ai du en louper un nombre incalculable sans m'en rendre compte d'ailleurs), insaisisables sur le coup, celle qu'on remarque après, ou bien les plus remarquables je dirai ont tendance à flatter l'égo. La mise en scène est excellente, le jeu de Belmondo et d'Anna Karina sont excellents. Les clins d'oeil au public font sourire, le film est très agréable et très léger. En gros j'ai adoré.
On peut apréhender ou pas Godart. Pour ma part je rentre dans son style si démarquatif et dans sa philosophie aussi bien qu'un poisson dans l'eau et avec le plus grand plaisir, la plus grande admiration pour ce réalisateur dont le génie et la science du cinéma, ses oeuvres pour les moins complexes mais géniales, furent et sont encore dédaignées, rejettées, ignorées, expulsées, détestées... Quel dommage ! Pierrot le fou est un vrai chef d'oeuvre !
c est moche ...c est laid ...c'est chiant ..c est long...c'est débile....c'est inutile ..cest mal foutu...c'est pénible...c'est de l'arnaque cinématographique...c'est du pseudo art ....bref...c'est godart ....un pseudo cinéaste.....a l'œuvre ridicule
L'art, la poésie, le cinéma, la liberté, la vie. Rien ne tient, rien ne se solidifie, tout est passage, illusion, futilité. Pierrot le Fou, c'est la poésie cinématographiée incarnée.
"L'Art aujourd'hui, c'est Jean-Luc Godard." Louis Aragon.
Un film unique, on déteste ou on adore, on s'ennuie ferme ou on est complètement facsiné. Jamais je n'ai vu un film aussi emplit de liberté et de poésie, Godard a réussi à faire de son film une oeuvre d'art. Je n'ai pas envie de parler de ce film qui à mon avis ne se raconte pas mais se vit, pourtant je voudrais quand même évoquer les compositions d'Anna Karina et de Belmondo tous deux magnifiques aussi beaux qu'insolents (ainsi que celle de Devos pour un petit rôle: étonnante) et également la photo du film absolument superbe.