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GabbaGabbaHey
205 abonnés
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3,5
Publiée le 19 août 2010
Bien qu'il se rapproche beaucoup de "Le Mépris", je trouve qu'il s'agit, avec "A bout De Souffle" du film de Godard le plus abouti... En effet, le réalisateur qui a la réputation de se laisser aller artistiquement, offrant des oeuvre fascinante, mais ennuyeuse, signe la un film qui sors legerement du lot. Avec deux personnages principaux génialement interprétés par Jean-Paul Belmondo et la sublimissime Anna Karina ! Le scenario est naturellement plus ou moins vide, mais finalement se montre assez structuré, la réalisation est interessante... bref il s'agit d'une oeuvre fascinante, qui aura gagné quand même a durer un petit quart d'heure de moins, mais qui commence et finit terriblement bien ... enfin pas si bien ca pour l'histoire, mais cinématographiquement parlant c'est parfait !
Comme le dit si bien Anna Karina, ce Road Movie est tantôt une histoire d'amour, tantôt une histoire de gangsters... Sous la caméra de Jean-Luc Goddard, "Pierrot le fou" se révèle être un film moderne ancré dans son époque, toujours très actuel, intelligemment construit et esthétiquement beau. Même si certaines séquences peuvent paraître un peu languisantes, les couleurs et les émotions de ce film attrapent le spectateur pour ne le libérer de son emprise qu'au terme de cette épopée. Un beau film !
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Ici, tout est cadré, pas un plan, si inoffensif soit-il, qui ne fasse l'objet d'une attention particulière. Le regard du réalisateur pratique l'exigence bien ordonnée, s'imposant une discipline qui consiste à dire quelque chose à travers chaque image. Il s'attend donc à ce que le spectateur fasse preuve de l'attention requise. Anarchiste, contestataire, soixante-huitard? Peut-être, mais tout cela est bien réducteur car il s'agit, au-delà de la critique au vitriol de la modernité, d'un hymne à la vie et à l'intelligence (qui peut citer Elie Faure comme Godard le fait?) même arrivé aux limites du deséspoir. Un film qui donne au mot intensité de la chair et du sens.
Pierrot le fou est un chef-d'oeuvre absolu de Jean-Luc Godard , la merveille cinématographique à l'état pur . C'est le cinéma de la mise en scène , des dialogues , de l'image . Tout dans cette histoire d'amour folle , de liberté est excellent . Pierrot ( le parfait Jean-Paul Belmondo ) marié , s'enfuit avec une jeune femme ( la magnifique Anna Karina ) pour vivre en plein air , libéré du reste . Pierrot le fou est un film qui on le comprend pour l'époque a suscité un véritable scandale à cause de son anticonformisme , du politiquement incorrect qu'il véhicule . Et à dire vrai , souvent , les oeuvres ayant suscité l'indignation , ses oeuvres scandaleuses sont fortement intéressantes : au cinéma avec Pierrot le fou mais aussi Salo ou les 120 journées de Sodome de Pasolini . Cette règle est également applicable en peinture avec Le Déjeuner sur l'herbe d'Edouard Manet . Pierrot le fou est rempli de scènes époustouflantes telles que le départ ( ou plutôt la fuite ) en voiture mais aussi la scène culte du meurtre commis par Anna Karina et encore évidement la scène avec Raymond Devos , formidable . Le film est un mélange des genres et des registres , il y a du burlesque , du satirique , du romanesque mais aussi du tragique avec la scène finale gravée dans la mémoire de chacun (spoiler: le suicide de Jean-Paul Belmondo qui s'est mis sur la tête des explosifs ) . Un grand film serait dans le cas d'un film tel que Pierrot le fou un bel euphémisme .
Pardon mais je n'ai pas compris ce qu'on trouvait de si génial à ce film. Je me suis beaucoup ennuyé. De Godard, "A bout de souffle" est selon moi bien meilleur.
Road-movie comico-tragique, film anarchiste, tant par la forme que par le fond, Pierrot le Fou est un chef-d'oeuvre (terme malheureusement vidé de son sens par une utilisation bien trop courante). Dynamitant le cinéma traditionnel, soixante-huitard avant l'heure, interdit aux moins de dix-huit ans à sa sortie pour "anarchisme intellectuel et moral", oeuvre libre qui transcende les genres de la comédie musicale au film de gangsters, Pierrot le Fou reste, près de 50 ans après sa sortie, d'une folle modernité. Tel Ferdinand lorsqu'il envoie sa pécieuse voiture volée dans la mer, Godard sort des sentiers battus, délaissant une banale intrigue policière pour délivrer un message existentialiste et révolutionnaire. Acteurs, dialogues, bande-son, mise en scène touchent à la perfection, jusqu'à la fin, inoubliable. "Réel et surréel/Terrifiant et marrant/Solite et insolite/Beau comme tout... Pierrot le Fou" tout est dit.
Comme souvent chez Godard on ne sait pas trop quoi penser de Pierrot Le Fou, si le film paraît parfois insipide il intrigue ailleurs. Les longues tirades poétiques sur voix monocorde et déprimée ont tendances à ennuyer et les dialogues sonnent souvent très plats. La réalisation de Godard est tantôt brillante tantôt déconcertante, la musique est belle mais coupée souvent en plein milieu dans le but de créer je ne sais quel effet, l’histoire est parfois confuse. Il faut cependant admettre que Belmondo et Karina passent très bien à l’écran et qu’en terme visuel le film est super. Et certains passages sont très réussis, la scène avec Raymond Devos m’a paru particulièrement notable. Bref, malgré ces côtés négatifs Pierrot le Fou est un film intéressant dont il se dégage quelque chose de particulier, de la poésie peut-être…
Odysée fugitive d'un couple qui entraine sa vie dans une mort certaine. Jean Luc Godard, c'est bien connu, etire, bouleverse son cinema, distille les gouttes de son imagination sur du papier qui se transfoprment en oeuvres d'une complexité certaine comme Pierrot le fou. Dur à comprendre, cette oeuvre cinephilique se destine donc à un public bien particulier: celui de l'imaginaire et de l'humilité.
Mon film préféré de Godard. S'il n'est pas aussi abouti cinématographiquement que Le mépris, il offre beaucoup au spectateur. Comme souvent chez Godard, c'est l'histoire d'un couple qui n'arrive pas à être sur la même longueur d'onde. Comme souvent, ils sont réunis par leur volonté de sortir de la société asceptisée. Et en particulier comme dans Le mépris (qui illustrait les craintes de JLG quant à son couple avec Karina), l'homme pense (et écrit) pendant que la femme, végétale, cherche à vivre, tout simplement. Anna Karina est splendide dans ce film, sans être toutefois aussi émouvante et fraiche que dans Vivre sa vie. Par contre Belmondo est culte. Entre anarchie intellectuelle, métacinéma, répliques cultes et mise en scène qui retourne les habitudes du spectateur, le film mérite son statut de film culte. Peut-être le seul Godard qui ne paraisse jamais artificiel, bien que les digressions soient nombreuses.
C'est du Godard... Donc peut être que c'est novateur, peut être que c'est incroyable, peut être que c'est la nouvelle vague, mais en tous cas, c'est lent et par moments ennuyeux. Même Belmondo ne m'a pas convaincu, c'est pour dire!
Généralement, je n'aime pas les films de Godard. Je n'en ai apprécié que 2-3 et celui là en fait partie. Je le trouve beau, bien réalisé et bien interprété.
"Et il y eut, au fond du jardin, l'énorme éclaboussement d'or qui éclaira la nuit pendant une seconde. C'était la tête de Langlois qui prenait, enfin, les dimensions de l'univers." (Jean Giono, Un Roi sans divertissement)
Un film culte à n'en pas douter où se cotoient l'absurde, l'amour et la mort dans une magnifique fuite qui tourne en course à l'abime. Des scènes inoubliables (la scène du début dans les salons et sa critique de la publicité et de l'ineptie des conversations de salons, le monologue de Devos, la scène où Anna Karina chante dans la forêt...) et des acteurs formidables nous entraînent. On ne peut résister à autant de malice et d'intelligence subtilement mêlées. Les images et les dialogues sont eux aussi on ne peut plus réussis. En bref seuls des superlatifs peuvent convenir à ce film. Un pur chef-d'oeuvre!